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3,66

sur 1287 notes
Voici un excellent premier roman, frais et vivifiant, fleurant bon l'odeur du large et l'ambiance du grand nord américain.

L'héroïne Lili est une (jeune ?) femme qui part au bout du monde pour fuir sa vie et quelque chose qu'on ne découvrira pas, mais l'essentiel est ailleurs, dans la narration de cette fuite éperdue et de la fureur de vivre qui se dégage du récit.

Lili se confie dans sa vie quotidienne sur la côte, sur le port, dans les bars et les motels, mais surtout sur les bateaux et sur les jours de pêche à la morue et au flétan, qu'elle va vivre intensément malgré la dureté du climat et des hommes.

L'immersion est totale et l'on sent presque la houle et les remous, mais aussi l'odeur de poisson omniprésente, et le froid qui gèle les corps des marins.

C'est aussi la découverte d'un milieu quasi exclusivement masculin où la solitude, la pauvreté, la violence et l'alcool sont très présents.

Mais c'est principalement le récit d'une fuite et d'une recherche continuelle, pour la narratrice, de la petite étincelle qui pousse à continuer à vivre coûte que coûte. Ce sujet m'a particulièrement touchée et je l'ai trouvé très bien traité même si Lili ne philosophe pas tant que ça sur sa vie, mais il se dégage un réel souffle de ce roman.

Je ne mets pas la note maximale car l'homme qui occupe tant l'esprit de Lili ne m'a pas du tout convaincue et c'est le moins que je puisse dire, je n'ai pas compris la passion de l'héroïne pour cet homme fruste et mal dégrossi.

Une très belle plume très évocatrice à découvrir, en tout cas...
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Encore une histoire de voyage dans des mers hostiles et grandioses et encore un personnage qui fuit son quotidien pour partir à l'aventure, sauf que là ce personnage est une femme.

Lily, la narratrice du premier roman de Catherine Poulain qui a remporté un bien beau succès critique et public à sa sortie il ya quelques mois aux éditions de l'Olivier quitte la France - et des raisons qui resteront mystérieuses jusqu'au bout du livre pour rejoindre l'Alaska, et plus précisemment la ville de Kodiak et n'a qu'une envie, celui de faire partie de l'équipage d'un navire et partir pêcher la morue noire ou le flétan.

Dormir à même le sol, supporter la fatigue, le froid, les tâches très physiques, la peau rongée par le sel, les blessures, les brimades des hommes qui ne lui font aucun cadeau, rien ne semble abattre sa volonté. Repoussant toujours plus loin ses limites, Lili sauve-t-elle sa peau en la risquant autant ? Il n'y a qu'à bord d'un bateau, en plein stress, hurlements, roulis, qu'elle semble revivre.

A base de phrases courtes, acérées, qui épouse le rythme des vagues , des séquences de pêches et des longues soirées de beuverie, Catherine Poulain livre une fiction intensément autobiographique lorsqu'on sait qu' elle est elle aussi partie pêcher durant 10 ans en Alaska.

Ce très bel hommage à la pêche en Alaska et aux hommes rudes qui la pratiquent est également burtal et sensuel et .aussi et avant tout le combat d'une femme qui va réussir à faire sa place dans ce monde d'hommes, et réussir, elle qui est nommée le petit moineaux à dépasser ses limites et gagner le respect de ses compagnons de voyage.

Pour Lily, aller au bout de ses limites, vivre cette expérience en s'en écorcher le corps, le coeur, l'âme est la seule façon de se sentir vivante et de tenter de vaincre ses démons intérieurs.

Le livre épate par la description de cet univers rempli de violence plus ou moins latente, de bières à foison de types parfois encore plus perdus qu'elle et ou la nature ne fait aucune concession.

On pense un peu au très beau film Fidelio le voyage d'Alice avec Arianne Labed en marin dans un monde d'hommes, mais ici le ton est plus dur, plus sec, et surtout est très ciblé autour du corps, ce corps dont on essaie de colmater les souffrances à base d'alcool .Les dangers du métier de pêcheur, les ravages de l'alcool et la souffrance des séparations,

Le livre de Catherine Poulain est particulièrement remarquable quant à sa capacité à nous démontrer combien l'exaltation de la vie en mer s'oppose à la vacuité du retour sur terre de ce désarroi du marin qui erre sur les docks.

Un peu de tendresse dans les passages où Lily va tenter de trouver du réconfort auprès de ce Grand Marin qui donne le titre à l'ouvrage, mais dans l'ensemble, ce livre coup de poing, visuellement très fort est brutal et sensoriel. Un grand roman qui mérite la vague (sic) de louanges qu'il a recues .
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Une nouvelle fois donc, me voici à contre-courant (sans vouloir faire de mauvais jeu de mots).

Ce premier roman est encensé par beaucoup.
Il est même qualifié de « grand » par certains.
Eh bien je suis désolée de l'annoncer tel quel : je me suis profondément ennuyée !

N'en déplaise à la plupart , je n'ai pas réussi à relever la moindre trace de contemplation ou de poésie entre les lignes.
Trop de dialogues que j'ai trouvé inintéressants au possible coulent sans aucun doute le livre pour cause de longueurs multiples et je n'ai éprouvé aucune émotion face à l'écriture saccadée de l'auteur.

Seul point positif : je connais désormais beaucoup d'espèces de poissons !
Lien : https://arthemiss.com/le-gra..
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Le moment est venu pour moi de parler du Grand Marin....
De ce livre qu'il me tardait tant de découvrir et dont je repoussais la lecture comme on tarde à déballer un cadeau dont on sait qu'il va plaire.

Splash !!!...

Le ton est donné dès les premiéres pages, ce ne sera pas une partie de plaisir.
Lili fonce tête baissée vers l'Alaska, fuyant on ne sait quoi à Manosque.
Elle veut pêcher pour oublier.
Le Rebel devient son univers avec son rude équipage qui gueule à longueur de journée, les palanques qu'il faut appâter et manoeuvrer, les poissons qu'il faut ramener à bord et fendre dans des éclaboussures de sang et de sel.
Elle en bave, Lili, mais elle ne veut rien lâcher malgré les blessures et les humiliations.
Et puis, il y a les retours à terre quand la pêche est finie.
Le désoeuvrement de ces hommes qui n'existent qu'en mer et qui errent de bar en bar, épuisés, ne trouvant le sommeil que dans l'alcool, le tabac, la drogue.
Et Lili erre avec eux, boit avec eux, fume avec eux, jusqu'à ce que le besoin du bâteau ne la reprenne.
Alors, elle s'y réfugie.

Ils l'aiment bien Lili, tous ces loups de mer.
Ils la houspillent, ils l'engueulent mais ils se font du souci pour elle, ils l'encouragent même parfois.
Et puis, il y a le grand marin, ce matelot bourru, fort comme un roc qui, une fois sur terre, se décompose.
Quelque chose se passe entre le rude gaillard et la frêle mouette aux mains puissantes.
Quelque chose qui ressemble à de l'amour...mais peut-on s'aimer dans cette vie-là ?
Et on ne lui otera pas sa liberté à Lili.

Un roman dur, puissant, violent qui retourne les entrailles, laisse pantelant à la tombée de la nuit.
Les scènes de pêche forcent l'admiration mais m'ont écoeurées par leur sauvagerie.
Les errances terrestres sont interminables.
Je me suis égarée entre tous ces bâteaux et leurs équipages.
L'Alaska, c'est l'Amérique, avec ses contrées immenses que les hommes doivent affronter avec puissance car la nature ne fait pas de cadeau.
Le portrait est réaliste.
Les sorties en mer m'ont comblée un temps...hélas, je me suis perdue au large.
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Ce livre est un bol d'air frais, très frais qui nous vient directement d'Alaska.
L'Alaska, cette terre lointaine riche de tous mes fantasmes de solitude, de rudesse, de beauté, de force, d'immensité ! Pour moi, l'Alaska n'est pas qu'un territoire géographique, il est l'essence même de mes aspirations les plus intimes, les plus profondes.
C'est étrange… Alors que mes nombreux voyages m'ont jusqu'à présent conduite dans des lieux peuplés d'habitants magnifiques à découvrir et à rencontrer, c'est le grand désert qui m'attire de plus en plus. Tout spécialement l'immense étendue maritime et glaciale.
L'appel de l'océan se fait pressant.
J'avais été bouleversée par « Pêcheurs d'Islande », me voilà conquise par « le grand marin ».

Catherine Poulain a su au fil des pages titiller l'appel du grand large qui sommeille en moi. Elle n'idéalise en rien le travail sur ces bateaux de pêche : rude, épuisant, inhumain. Elle raconte sans romantisme les rencontres tout aussi rudes de ces humains du bout du monde.
Le destin de ce petit bout de femme au caractère bien trempé dans ce monde d'hommes rustres au coeur pourtant tendre, fait émerger chez moi cette envie de croire qu'une place est libre pour moi, quelque part. Même dans les lieux les plus hostiles.

Le grand marin est une ode à la mer, une déclaration d'amour à Dame Nature, un poème d'humanité, une invitation à rejoindre ce qui fait l'essence de mon être pour me sentir plus vivante !

Un très grand coup de coeur !
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J'ai aimé ce livre, ce roman certainement totalement autobiographique, il n'y a qu'à regarder Catherine Poulain pour s'en convaincre. Cette île Kodiak semble être le rendez-vous de tous les marginaux et paumés de la Terre, qui lorsqu'ils ne sont pas employés sur les chalutiers traînent leur mal de vivre dans les bars ou auprès de dealers. Un monde brut, de bourlingueurs allant de cuites en cuites et vivants comme des sdf. Les femmes qui vivent dans ce monde ne sont pas les dernières à s'enivrer. Que trouve-t-on dans ce livre? de la solitude, de la tristesse, de la rudesse, une forme de violence, un manque certain d'hygiène et de confort, des rêves, et aussi de l'amour... Un livre d'homme, écrit par une femme. Un beau roman d'aventure assez dérangeant et plutôt glauque.
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Je savais que je lirai ce livre un jour. Au moment de sa sortie très médiatisée, je n'ai pas voulu sacrifier à l'engouement général, au côté spectaculaire du récit de cette primo-romancière de 56 ans, qui est d'abord une femme hors du commun avant d'être écrivain.
J'ai dû m'accrocher pour entrer dans son univers. J'ai beau aimer la mer, ce n'est pas cette mer- là qui m'est familière ! Comme à beaucoup de lecteurs sûrement. Catherine Poulain raconte son initiation à la pêche en Alaska, au milieu d'hommes durs, rustres, alcooliques. Les conditions de vie qu'elle est allée chercher là-bas sont terriblement âpres. Elle n'a rien, ne sait pas si elle va être payée, la vie sur le chalutier est une vie très primaire où on ne peut pas prendre soin de soi, on se fait mal, on ne dort pas, on mange quand on a le temps, on se bat contre les éléments, on tue sauvagement. ça pue : le fuel, le sang, la crasse. Ça glisse. ça colle, il fait humide, on se blesse. Tout est raconté sans trop d'état d'âme, avec une écriture assez sobre et un peu lancinante. le corps souffre, Catherine Poulain restitue bien ce vécu à hauteur du corps. Elle se fait adopter petit à petit par cette communauté d'hommes. Elle n'a rien à leur envier, aussi forte qu'eux, aussi endurante, bonne buveuse, sachant se faire respecter, mais pleurant parfois de rage, d'impuissance. Il y a beaucoup de monde, évoqué au détour des pages, surtout des hommes, je n'ai pas vraiment réussi à les identifier à m'attacher à eux, c'est le reproche principal que je ferai à ce livre. Dans une deuxième partie, elle évoque sa relation avec le grand marin aux yeux jaunes. Il lui fait peur mais elle en tombe amoureuse, cette dimension du livre est assez touchante, on sent un peu sa féminité alors qu'on ne la sent pas dans le reste du récit.
Cette lecture a été éprouvante, je reste fascinée par cette femme qui est allée chercher ses limites au bout du monde. Ce livre intitulé roman est plutôt un témoignage. le style est assez journalistique, il sert le propos, sans être inoubliable.

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Ça roule, ça tangue, ça gueule, on en prend plein la tête.... du bruit, des vagues...ça secoue !
Lili, la narratrice, a tout plaqué. Elle a quitté sa Provence et son chaud soleil pour chercher autre chose, loin de tout, en Alaska.
Promenade sur le port de Kodiak, des bateaux se préparent à partir :
"– Tu cherches quelque chose ?
– du travail…
– Monte donc à bord ! "
Premier contact avec ce monde. Ce ne sera pas sur ce bateau mais sur un autre qu'elle embarquera. Pas de carte verte, pas de licence de pêche. Une sans papiers qui risque à tout moment d'être repérée par les services de l'immigration.
Qu'importe ! une nouvelle vie commence sur le Rebel.
Elle sera la seule femme, inexpérimentée de plus, dans un monde masculin rude, celui de la pêche en haute mer. Une pêche saisonnière, lignes de pêches, casiers à crabes, filets...Morues, crabes géants, flétans, selon les périodes.
Catherine Poulain.... Lili, frêle femme en apparence, si on se fie à sa photo, se frotte alors au dur métier de pêcheur en haute mer. Rude apprentissage, réparer des lignes, les appâter avec des calamars presque pourris, les remonter à la force des bras, décrocher les poissons, les vider, les ranger dans les cales, dans la glace...rien ne lui est épargné. Elle prend son tour comme les autres. Des jours et des jours de mer, sans horaire...on dort quelques heures dans son duvet sur le pont, les hommes lui ont pris sa couchette. de jour, de nuit, sous le pluie, dans les vagues.... gants troués, bottes pleines d'eau, froid, quelques heures de sommeil dans le bruit incessant des moteurs. Puis on reprend.On jette le chalut, on jette les lignes, on dort quelques heures, et on remonte les lignes ou le chalut, on vide, on appâte, on recommence....On rentre, on vide au port, quelques bières, on répare et on repart...Quelques dollars de plus selon les cours, et moins parfois selon les pertes en matériel...c'est sur leurs payes que ces pertes sont retenues par l'armateur !
Une forme de monotonie toutefois dans ce roman : les jours et les saisons se succèdent sans être toutefois totalement identiques : on passe de la morue de quelques kilos aux flétans énormes, poissons dont j'ai découvert la taille et la gueule.
La difficulté, les conditions de vie, l'ambiance ne changent pas. Mais l'accident peut survenir à tout moment. L'incident apparemment bénin peut avoir de graves conséquences...une épine de poisson peut vous mener aux portes de l'amputation... La mort rode, chaque marin peut tomber à l'eau ! Une eau qui laisse peut de chance de s'en tirer.
Lili est respectée par ses compétences, par son travail, elle ne se plaint jamais dans ce monde d'hommes, elle prend ses tours de veille comme les autres, exécute les mêmes tâches, boit sa bière dans les bars du port et paye sa tournée. Pas de machisme, pas de mains au fesses, pas d'allusion sexiste, ce n'est pas le lieu. Ni la mentalité de ces gens de mer. Elle n'est pas affectée seulement à la cuisine ou à la vaisselle... ...mais sera toujours moins bien payée que les hommes !
Puis un jour....un marin, pas comme les autres...au physique de bûcheron...le Grand marin...
Dur métier que celui des marins pêcheurs de haute mer, le roulis, le froid, le vent, le jour, la nuit, l'humidité, le sel qui creuse les plaies....
Roman précis, fouillé, dont tous les mots sont pesés. On perçoit le vécu des situations, la difficulté de ce métier dur et exigeant. Pas un mot de trop, pas de pathos, peu de romantisme, même avec ce grand marin.
Seulement la nostalgie qu'on perçoit, de Catherine Poulain pour cette période, pour cette portion de vie qui lui laissera des souvenirs et une expérience indélébile.
Une nostalgie qui marque une vie, qui forge un être humain ! ! Qui évite de "mourir d'ennui"
Qui burine le visage !
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Ce livre m'a été recommandé par une collègue qui m'a dit « J'ai eu du mal à le lâcher ». Je dois vous avouer que j'ai été plutôt dubitative à la lecture des premières pages : une femme décide de tout plaquer (pour fuir, mais quoi exactement ?) et de partir en Alaska afin de travailler sur un bateau de pêche. N'ayant pas l'âme très aventureuse et la pêche ne m'intéressant guère, je me suis dit que ces 370 pages (en format poche) allaient être longues à lire. Mais petit à petit, je me suis laissée happer par l'ambiance du roman et l'appel du grand large. J'ai découvert la vie des pêcheurs de morue, de flétans et de crabes, la rudesse de leur métier, leurs conditions de vie difficiles et leurs aspirations. Et les pages se sont tournées sans que je m'en rende compte.
Une lecture dépaysante que je vous recommande.
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Je n'ai pas aimé.... mais étrangement, je n'ai pas détesté non plus... À voir les critiques, c'est plutôt l'un ou l'autre... Mais bon, c'est mon ressenti. J'ai aimé la plume de Poulain : vive, tranchante, rythmée comme ces vagues immenses qui courent sur l'Océan Pacifique. J'ai aimé me retrouver sur ces bateaux, à combattre la houle, les vents forts, le froid... J'ai réussi à ressentir l'immensité, à me sentir trop petite comparativement à cette force de la nature. J'ai réussir à vivre l'urgence, le dur, la mince ligne entre la vie et la mort.... Mais bon sens que c'était froid... trop froid pour moi ! Froid, souvent dans le propos, le détachement. C'était dur, dans le constat de la vie de ces marins qui essaient d'oublier la mer dans l'alcool... le trou que laisse le fait de mettre le pied à terre... le combler, à tout prix. le sentiment aussi que me laisse le personnage de Lili... à laquelle je n'ai pas pu m'identifier du tout... Lili que j'imaginais fragile, mais qui veut projeter la force... j'ai décrocher à un moment, parce que plus vraie que nature... Et cette histoire avec le Grand Marin m'a laissé plutôt sur ma faim... Bref... un amalgame de ressenti plutôt ambigüe.... que ça donne une critique par très conséquente... mais bon ! Je passe à un autre livre, et je ne suis pas fâchée du tout de le faire !
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