Voila un roman que je n'aurais pas acheté et qu'on m'a offert.
Je n'ai pas l'habitude de lire les critiques de Babélio avant de terminer un livre; je le fais habituellement à la fin pour confronter votre ressenti au mien.
Je n'y suis pas arrivé, loin de là.
Il m'est arrivé sur des livres de 370 pages de "rentrer dedans" à la cinquantième page et malgré le fait que je n'accrochais pas du tout ni à l'aventure de cette femme, ni à sa façon de la raconter, j'ai essayé de persévérer jusqu'à la page 7( et puis j'ai fait des sauts de pages, 5 d'un coup, 1à d'un coup et puis j'ai arrêté.
J'ai voulu savoir ce que d'autres , (vous) en pensaient et je tombe ici sur des louanges dithyrambiques qui me sidèrent. Certains sont émerveillés par son style que je trouve vraiment indigent:
des phrases parfois ni faites ni à faire:
" je n'y arrive pas, ..., je bredouille"
" Me voici sur le grand océan... il murmure"
" Ils m'ont pris ma couchette, je dis"
"oui, je murmure"
"ça viendra, il me dit"
Pourquoi répéter les mêmes choses 36 fois?
Pourquoi maudire son passé , le dire , le redire, si elle ne veut pas en parler.
En égrenant les pages J'ai lu qu'elle "lui avait fait l'amour avec sa bouche" dans une bagnole à son pêcheur. et bien franchement je m'en contrefiche.
C'est une bonne idée de préciser le sens des mots techniques, mais au lieu, ou en plus du glossaire qu'il faut aller chercher à la page 373, ne serait-il pas judicieux de mettre aussi et avant tout ces informations en bas de page pour en faciliter l'accès ou de mettre ce glossaire sur un marque page?
Bref, tant mieux si elle a trouvé son public, mais je n'en fais pas partie .
Pour la vie difficile des pêcheurs, je préfère relire
Pierre Loti et pour l'aspect économique et historique, je recommande le passionnant " Un poisson à la conquête du monde ou la fabuleuse histoire de la morue " de Marc Kurlansky chez JC Lattès dont le style n'est pas des plus brillants, mais tellement instructif sur la géopolitique depuis le 15ème siècle