La Tournée d'automne

Il est un livre tranquille, des rencontres paisibles, des mots simples.
Point de figures de style, les faits, rien que les faits. Des regards aussi, timide amour naissant. L'écriture donne son meilleur dans la description colorée des paysages de la Côte-Nord du Québec; sinon, elle se perd dans les détails superflus de gestes anodins.
J'allais oublier les livres, semés dans des villages isolés aux noms fleuris, au cours de la tournée d'été du bibliobus. L'histoire dure une saison, assez pour délier mes coeurs, humer le Québec profond et se réjouir, en vue de la dernière escale des rayons ambulants, d'avoir évité l'ennui de justesse.

Un Chauffeur de bibliobus travaillant pour le Ministère de la Culture amorce ce qu'il pense bien être sa dernière tournée des villages de la Côte Nord. Avant de partir de Québec, il fait la rencontre d'une fanfare venue de France et de Marie. Ils l'accompagneront pour sa tournée d'automne, les rejoignant ici et là au fil de la route.

J'ai aimé lire cette histoire toute en douceur, me rappalant des villages que j'ai déjà visités et des paysages déjà rencontrés, mais aussi pour ceux que je ne connais pas et qui me donne envie d'y aller. La lecture est fluide, ça coule et se lit très bien. Je ne me suis par contre pas attachée aux personnages, je trouve qu'ils manquent de profondeur, qu'il y a une retenue que je ne m'explique pas. Sans parler du personnage de Jack que je n'ai pas aimé, ni trouvé qu'il apportait quoi que ce soit à l'histoire.

Un gentil roman d'amour plein de poésie et de tendresse. Lui, "le chauffeur", conduit le bibliobus pour la tournée d'été, tournée qu'il veut être la dernière, et elle, Marie, est une française, dessinatrice d'oiseaux, venue au Québec accompagner une troupe d'artistes. Ils vont se rencontrer, puis se suivre, "s'accompagner" dans cette tournée...


La simplicité des plaisirs partagés , la beauté des paysages québécois nous entraînent dans un simple moment de lecture.

Voici un livre particulier, qui nous présente une histoire qui coule comme un fleuve, fluide, tranquille, sans heurts. C'est simple, beau, un peu mélancolique, la plume de l'auteur nous entraine au fil de chapitres très courts. Objectivement il ne s'y passe pas grand-chose, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages – qui sont secrets, pudiques, mais une magie opère, qui fait qu'on n'a pas envie d'abandonner ce livre, et qu'on le referme avec un peu de regret. le livre est court, mais il a la bonne longueur, plus long et on risquait peut-être l'ennui.

Le "Chauffeur" du Bibliobus sillonne les villages québecois pour approvisionner des lecteurs qui sont, pour la plupart, devenus des amis. le Chauffeur est un passionné de littérature, au point d'aimer qu'on ne lui rende pas les livres empruntés, qu'ils aient enchanté d'autres lecteurs... Cet homme - solitaire, timide, sombre - a décidé que cette tournée d'été serait sa dernière, il se trouve âgé, il a peur de la vieillesse. Il rencontre un groupe de saltimbanques parmi lesquels se trouve Marie, une Française. Il ressent rapidement beaucoup d'admiration et de tendresse pour cette femme qui est, elle aussi, à l'automne de sa vie.
Une profonde mélancolie émane de ce roman et m'a, je pense, empêchée de le savourer pleinement. Bien sûr, ce récit est beau, très doux, l'histoire d'amour entre Marie et le Chauffeur est émouvante (quoique trop "guindée" à mon goût), c'est un hymne aux paysages resplendissants du Québec et à la littérature... mais... trop de lenteur, de langueur, de nostalgie ? un style presque naïf ? Je reste mitigée...

Ce roman relate la dernière tournée d'un Chauffeur quinquagénaire, effectuée au volant de son bibliobus depuis Québec jusqu'à Havre Saint- Pierre, où il a pour mission de fournir des livres aux gens. le chauffeur qui refusait de vieillir, s'abandonne aux idées suicidaires et pense arrêter ses tournées. Heureusement, une femme française responsable d'une troupe de musiciens qui a été invitée à participer au Festival d'été de Québec, croise sa route et décide de l'accompagner avec son groupe. Elle lui redonne, petit à petit, l'envie de vivre à mesure que se déroule la tournée, alors que naît une histoire d'amour sucrée entre eux.

En guise de conclusion, La tournée d'automne est, de manière générale, un hommage rendu par Jacques Poulin aux livres et aux écrivains. Et, aussi, de manière spécifique, à la vieillesse qui signe implicitement la fin du roman, en disant aux lecteurs : « Même à l'automne de l'âge où l'on croit que tout s'arrête, il est possible de revivre le printemps de la vie. »

Le style de Jacques Poulin est simple, fluide, limpide, économique et précis dans le choix des mots. Il décrit des paysages que l'on a envie de voir, une sorte de rapport à la nature comme une évidence et qui n'est exprimé par le Chauffeur que grâce à la présence de Marie, vecteur de communication avec le lecteur. On sent de la tendresse, de la retenue, beaucoup de non-dits aussi, et une multitude de questions sur la vie, la mort, la vieillesse, l'amour, l'écriture, la passion qui anime.
J'ai aimé l'amour des livres inscrit dans ce récit, et les chats qui viennent régulièrement se coller au bibliobus...
Lien : http://nourrituresentoutgenr..

Très calme, très zen, facile à lire, sympa,... tout quoi! Une histoire d'amour entre un "chauffeur" de bibliobus québecois et une peintre animalière en tournée avec des saltimbanques idéalistes. Pour ceux qui auraient aimé "le mec de la tombe d'à côté", mais sur un autre ton, dans un autre mode, dans un autre paysage. (Merci à ma bibliothèque communale!)