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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un écrivain se retire dans la maison de son enfance sur les rives du Saint-Laurent, Vieux Chagrin.
Une femme, entraperçue sur un voilier amarré à proximité, lui servira d'inspiratrice pour son roman. Cette femme est-elle rêve ou réalité ?

L'écriture est agréable. Les personnages et les situations sont originaux.
Et pourtant, c'est un livre dont je ne saurais dire en le refermant, si j'ai aimé ou pas.
Me reste juste un petit sentiment de douceur.
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Un roman à la saveur douce, garni de pépites de tendresse et nappé d'un mélange de sagesse et d'humilité à propos de l'art d'écrire et de la façon d'être écrivain.
Deuxième livre de cet auteur dans lequel j'ai glissé les mirettes. Et le charme opère encore.
Juste pôur info, dans le livre, "Chagrin" est le nom d'un vieux chat, qui suit son maître, écrivain solitaire, dans toutes ses activités (matinées d'écriture au grenier, promenades sur la plage, accueil d'inconnues...)
Lien : http://sebastienfritsch.cana..
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Pour moi lire du Poulin c'est comme fréquenter un vieux chum auquel tu restes fidèle même s'il te tape sur les nerfs car tu sais qu'en quelque part ce lien entretenu en vaut la peine. Car outre 'Les yeux bleus de Mistassini” et “La tournée d'automne”, deux titres que j'ai vraiment apprécié, les autres romans de Poulin m'ont toujours plutôt agacé avec ses thèmes récurrents qui me laissent souvent un goût d'inachevé où je finis toujours par me demander si le flou du propos relève de la volonté de l'auteur de laisser le lecteur se construire sa propre histoire ou bien carrément s'il est incapable d'être clair tout en conservant son style en demi-teintes. Toujours est-il qu'ici il mélange une vague pulsion amoureuse avec une panne d'écriture et une théorie fumeuse sur la nature de l'âme . . . Et bien sûr, pour ne pas être dépaysé, il y a une jeune fille en fleur, une mystérieuse femme plus ou moins fatale, beaucoup de chats, des propos sur la littérature et des allusions au voyage. Décidément il ne se renouvelle pas beaucoup !
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Après « Volkswagen blues » qui relatait un road-trip en Volks aux Étas-Unis, voici le deuxième roman que je lis de l'écrivain québécois, Jacques Poulin. À ce sujet, il y a de nombreux clins d'oeil à « Volkswagen blues » tout au long du « Vieux Chagrin. »

Jim, le personnage principal, habite seul avec son chat Vieux Chagrin d'où le titre du livre sur les bords du Saint-Laurent dans la vieille maison familiale. En manque d'inspiration pour écrire un roman d'amour, il est obsédé par une femme qu'il croit avoir aperçu. Une des seules preuves tangibles de l'existence de cette femme est un exemplaire des Mille et une nuits, abandonné dans une grotte proche de sa maison. Il s'agit donc d'une double quête dans ce court roman de moins de 200 pages.

Si j'ai beaucoup aimé « Volkswagen blues », je n'ai pas été touché par la douceur et la poésie qui se dégage de ce « Vieux chagrin ». Je me suis parfois ennuyé. Je n'ai pas réussi a embarqué dans cette histoire. J'ai trouvé l'intrigue entourant la femme fantasmée un peu redondant.
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J'ai, comme deux autres fois au préalable (lorsque j'ai lu Jimmy et Tournée d'automne), beaucoup aimé retrouver Jacques Poulin et son écriture si fluide, sensible et tendre.

La présence du fleuve dans chacun de ses romans ajoute au plaisir de la lecture. On dirait que son écriture suit le rythme du fleuve pour être tour à tour apaisante ou fougueuse comme peut l'être le fleuve.

Bref, lire un roman de Jacques Poulin c'est entrer dans une petite bulle qui fait du bien. Grand bonheur assuré.

Toutefois, j'ai eu cette fois-ci une petite déception relative au sujet choisi. Effectivement, je trouve dommage que les auteurs nous parlent de plus en plus de leur travail, de leurs difficultés à écrire.

J'aime m'évader en lisant et peu m'importe que l'auteur écrive debout parce qu'il a mal au dos. Ces incursions des états d'âme des auteurs viennent un peu pour moi briser la magie. Je crois que ces considérations et le fait, par exemple, d'appliquer les méthodes du vieux Hemingway sont intéressantes, mais n'ont pas leur place ici. Peut-être dans une entrevue ou dans un livre sur l'écriture, mais pas dans un roman.

Il me semble qu'il y avait assez de matière avec l'histoire de la Petite, de Marika, de Bungalow, du vieux Chagrin et de Vitamine pour donner un petit roman tout simple et très humain.

Si les auteurs souhaitent (et ont besoin) écrire leurs autobiographies, qu'ils le fassent, mais qu'ils aient l'honnêteté de le dire et cessent par le fait même d'encombrer les tablettes dédiées aux romans avec leurs pseudo textes de fiction.

Je comprends qu'un texte naisse du vécu de l'auteur, mais le talent de celui-ci réside il me semble dans la capacité à mettre en scène tous ces éléments, à romancer les choses. Sinon, n'importe qui rédigeant un journal intime peut devenir auteur.

Je n'en veux pas à Jacques Poulin et j'apprécie toujours son écriture, mais s'il manque temporairement d'inspiration, qu'il passe son tour, tout simplement. Il n'y a rien qui presse.

Lien : http://austintoutvabien.over..
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