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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un monde, notre monde, après le "Grand effondrement". Un monde qu'il faut imaginer comme une courbe asymptotyque. Vers le sud, la gravité est telle que le paysage est totalement plat, l'on pourrait voir le monde à l'infini si l'on n'était pas soi-même écrasé par cette gravité. A nord, le temps se dilate à l'infini...A milieu de ce système, l'"optimum", point géodésique vivable mais sans cesse en mouvement. Et une cité, appelée Terre, régie par plusieurs Guildes, celle du Futur, celle des Ponts, de la Traction... placées sous la Direction des Navigateurs. Cité survivante du Grand Effondrement et condamnée à se déplacer sur des rails pour se maintenir au plus près de l'Optimum, sous peine de disparaitre, écrasée par la gravité du sud. C'est dans ce monde que va évoluer Helward Mann, le personnage principal de ce récit de SF. C'est le roman qui a lancé la carrière de C. Priest, en 1974, roman un peu halluciné, qui use de spéculations scientifiques pour nous proposer un univers dont il nous faut comprendre les mécanismes. Mais ce monde existe-t-il vraiment ou n'est-il que le résultat de la perception des hommes et des femmes qui y habitent ? le voile ne sera pas levé, et Priest nous laisse avec de nombreuses interrogations à la cloture de son roman, assez perturbant. Intéressant.
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Emballé par les avis dithyrambiques c'est avec avidité que je me suis plongé dans "le monde inverti"...pour une relative déception. Je me suis vraiment accroché sur les 100 premières pages parce que j'ai trouvé la première partie du récit relativement monotone. le monde décrit à travers le personnage principal est intéressant, mais que c'est mou. La seconde partie du récit a comme un second souffle, on rentre littéralement dans le coeur de l'intrigue, en se questionnant et en s'interrogeant sur ce monde étrange qu'on découvre progressivement...Et puis patatra, la fin arrive: décevante, limite bâclée. Qu'elle ne réponde pas à toutes les questions soulevées dans le récit, soit, mais là... Un récit au final très inégal qui m'a laissé sur ma faim.
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Livre intéressant à lire malgré ses incohérences , sinon le livre est tout de même intéressant et très émouvant par la suite dramatique qui en découle.
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J'imagine que vous avez déja entendu parler de ce roman, et de sa fameuse première phrase : "J'avais atteint l'âge de 1000 km quand ...".
Je l'avais lu il y a bien longtemps, et n'en gardais qu'assez peu de souvenirs, j'ai donc décidé de m'y ré-atteler.
On y découvre donc une ville nommée Terre, montée sur rails et qui voyage à travers un monde bizarre, qu'on découvrira par les yeux d'un membre de la guilde des ... rha, j'ai oublié le nom, mais ce sont les explorateurs qui vont dans "le futur" découvrir quel chemin la ville pourrait prendre. Bon, le futur, c'est vite dit, mais c'est en même temps très vrai, parce que tout le postulat science-fictif de ce roman tient dans la phrase suivante
Que se passerait-il si des gens voyaient notre monde comme une espèce d'hyperbole curieuse ? Et ce roman réussit le tour de force de nous faire comprendre ce monde bizarre en quelques centaines de pages. Il y a des implications multiples et curieuses : aller dans le passé peut se révéler mortellement dangereux à cause du poids du passé, littéralement, et le futur peut vous faire vieillir bien trop vite.
C'est parfaitement fascinant.
Ce qui l'est moins, en revanche, c'est de montrer l'ensemble des éléments impactés par les yeux d'un unique personnage : celui-ci verra sa femme se rebeller, comme il verra la fin de son monde, des amours avec les indigènes, des tentatives de destruction de la cité, et tant d'autres choses. Honnêtement, ça fait beaucoup pour un seul homme. Sans doute que j'aurais préféré une construction en roman mosaïque ou quelque chose d'approchant. Enfin, je ne sais pas trop. Toujours est-il que cette construction du récit m'a légèrement froissé, parce que justement je trouvais ce personnage principal bien trop occupé à vivre à lui tout seul tout ce qui pouvait être vécu autour de sa cité roulante.
Cela dit, ça reste une lecture intéressante par son ambition. Et par l'étrangeté du monde qu'elle décrit. Un monde que je ne peux toutefois décrire que comme machiste et réactionnaire, mais ça, c'est uniquement mon point de vue.
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L'idée de l'univers et de cette ville qui se mouvoie sans cesse pour éviter un destin que ses habitants estiment funeste est intéressante, certaines réflexions concernant l'organisation sociale le sont également. Toutefois je trouve que tout cela reste à un stade assez "embryonnaire".
J'ai également eu du mal à accrocher aux réflexions scientifiques du personnage principal qui cherche à comprendre le monde qui l'entoure et au déroulement de l'intrique en général, que je trouve globalement assez pauvre.
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Quelques difficultés pour entrer dans l'univers créé par l'auteur et puis je me suis laissé embarquer dans les explications de ce monde. Les voyages du héros, les raisonnements et la réalité du monde inverti sont autant de créations qui nous permettent de croire en ce monde et d'y demeurer jusqu'au bout. Jusqu'à la toute fin.... ou pour citer Berkeley le monde n'est que notre perception.
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Le monde inverti est un bel exercice de SF qui a la qualité de joindre l'utile à l'agréable : la construction narrative intrigue tandis que l'univers, riche et dépaysant, fascine.

C'est bien ficelé et c'est malin malgré quelques longueurs. le héros est jeune, il se cherche en même temps que la vérité et sa double quête peut parfois sembler naïve.

Un roman facile à mettre entre des mains adolescentes (ou adultes) pour un premier contact avec la science-fiction.
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Helward, jeune homme tout juste sorti de l'enfance, intègre le système très mystérieux des guildes de la cité Terre, ville en perpétuel mouvement vers l'optimum. C'est un roman aux contours flous, aux multiples interrogations : où erre cette humanité en marche ? vers quoi ? pourquoi ? à quoi bon ?
Certaines scènes sont dignes d'un tableau de Dali, une histoire de perception. Et cette réponse qui arrive à la toute fin du roman mais qui laisse en suspens bien des interrogations, qui abandonne l'histoire et Helward à son sort sans réelle fin. Comme un roman de science-fiction digne de ce nom.
Peut-être un peu lent parfois mais la réflexion philosophique et sociale qui s'en dégage est très intéressante.
Une bonne lecture SF en somme.
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Helward Mann a atteint l'âge de mille kilomètres : il s'apprête à entrer dans la guilde des Topographes du Futur mais il ne connait rien du monde extérieur. La cité dans laquelle vit Mann a une particularité : elle se déplace sur des rails, à raison d'un kilomètre tous les 10 jours, en direction de l'optimum, objectif constant. Mann découvre bientôt le monde : les Navigateurs qui construisent les rails, les tooks - des sauvages parlant espagnol - qui font les travaux et se révoltent souvent, le passé aussi puisque le temps se déroule, tel un tapis roulant, et que les distances ainsi que l'appréciation subjectif du temps se distordent.
Ainsi apparaissent des visions étranges d'êtres déformés et d'une vraie course-poursuite contre le temps et pour la vie de la cité. le roman pose la question de la perception de la réalité d'une manière redoutablement onirique. Les doutes subsisteront pour tous, personnages comme lecteurs.
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Helward habite une ville nommée Terre, comme l'ancienne planète. Les habitants ne sortent pas au dehors, seuls les membres des guildes le peuvent. Helward décide de rentrer dans la guilde du futur, comme son père. Il ne sait pas en quoi consiste cette guilde, ni ce qui l'attend. Tout de suite, il doit jurer sur sa vie de ne divulguer à personne ce qu'il découvrira au dehors. Il a appris dans les livres que le soleil et le monde sont sphériques; au dehors, il apprend que le monde a une forme d'ellipse et que temps et espace jouent d'une façon bien singulière sur la vie des hommes. La survie de la ville, c'est de se déplacer toujours.
Je mets un trois car j'ai trouvé le début intrigant ainsi que la fin, qui bouleverse toute la lecture. Mais j'ai moins accroché au milieu, surtout lorsque le personnage perdait ses répères. Originale la façon de révéler au lecteur et au personnage la vérité. Je me posais tout le temps la même question, au fil de la lecture... réponse trouvée dans les derniers chapitres. Bon livre qui amène à réfléchir...
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