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3,73

sur 169 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Que voilà bien une publication particulière ! Je ne me souviens pas d'un tel déploiement médiatique de la part des éditions du Bélial' et l'annonce directe d'une tétralogie (prévue sur deux ans) sur des nazis avec une première publication sous forme de feuilleton numérique ne pouvait qu'attirer mon attention. Un concours bienheureux sur La Prophétie des Ânes, le blog de Cornwall, m'a permis d'acquérir ce premier roman de Stéphane Przybylski.

Le Château des Millions d'années est ainsi le premier tome de la tétralogie Origines. Il nous narre les aventures de Friedrich Saxhäuser autour de l'été 1939 dans les contreforts du Kurdistan irakien. Alors que nous sommes, géopolitiquement, au paroxysme de la montée des tensions entre États de l'Europe occidentale, et accessoirement entre puissances coloniales, depuis quelques années, ce pur produit du système national-socialiste est envoyé avec le scientifique Joachim Schmundt pour faire la lumière sur des recherches archéologiques menées en Irak. Indéniablement, l'auteur met en avant la puissance de l'occulte dans les années 1930, et plus spécifiquement dans les arcanes du pouvoir nazi allié à des scientifiques de premier ordre.
Sur ce canevas tout à fait historique, mais bien baigné de quelques éléments de science-fiction que nous nous attendons à voir développés dans le deuxième tome, Stéphane Przybylski organise un roman déjà très structuré. Il organise son propos en se fondant énormément sur des flashbacks très variés, que ce soit pour préciser les relations personnelles du héros principal, notamment les liens amoureux entre Friedrich Saxhäuser et Andrea von der Glotz, mais aussi pour instiller l'esprit surnaturel du roman lors de souvenirs de Friedrich par exemple en rapport à ses anciennes missions à Cancuen sur les traces des Mayas, et enfin pour replacer, de façon non seulement pédagogique mais surtout très utile, les événements fondateurs de la montée d'Adolf Hitler vers le pouvoir en Allemagne. Même si cela pourra perdre quelques lecteurs, l'attrait du roman historique est bien là. Accrochez donc votre attention aux indications de date en début de chaque paragraphe pour ne pas vous perdre, car on a vite fait d'avoir besoin de revenir une ou deux pages en arrière pour être sûr de situer comme il convient le paragraphe en passe d'être lu.
Ce premier tome semble se concentrer sur une quête constante d'une rédemption voulue par Friedrich Saxhäuser. Les allusions récurrentes à Richard Wagner (le choix de la tétralogie, le thème de la puissance allemande, le nom choisi pour le personnage principal, etc.) en font aussi un personnage que nous pourrions nous attendre à devenir très tragique, ou en tout cas très épique, ce qui n'est pas encore tout à fait le cas ici. D'ores et déjà, tout lecteur verra bien l'intention de l'auteur de dépeindre efficacement une période et des points de vue finalement trop méconnus, dans une période comme la nôtre où on nous rebat inlassablement les oreilles de la mémoire de la Deuxième Guerre mondiale.

Un premier tome puissant donc, qui finit de façon un peu abrupte tant nous pouvions nous attendre à une première tentative de conclusion à cette intrigue. Dans tous les cas, le focus porté sur les réticences intérieures et personnelles ainsi que la mise en avant de l'occulte dans les années 1930 rendent déjà ce début de tétralogie très intéressant à découvrir, suffisamment captivant même pour guetter la suite.

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En Résumé : J'ai passé un agréable moment de lecture avec ce premier roman d'une tétralogie qui oscille entre science-fiction et roman historique en pleine seconde guerre mondiale. Ce premier tome se révèle, certes, un tome d'introduction, mais se laisse lire assez facilement bien porté par les nombreuses péripéties que rencontrent nos héros et un rythme soutenu. L'univers se révèle dense, soigné avec de nombreux détails et des nombreuses références ; le côté historien de l'auteur y jouant énormément, sans non plus se révéler trop envahissant. Les personnages ne manquent pas de charisme, ni d'intérêt, même si parfois ils ont du mal à émouvoir le lecteur j'ai trouvé. Je regrette par contre le manque de personnages féminins intéressant, la quasi-totalité des femmes du récit ne servant qu'à tomber entre les bras et dans le lit du héros principal. J'ai ressenti aussi un certain essoufflement dans la dernière partie du récit, cherchant à trop vouloir en faire, ainsi qu'une accumulation de flashback pas toujours efficaces. le style de l'auteur, sans se révéler des plus marquant, se révèle simple et entrainant. Un premier tome plus que sympathique qui me donne envie de découvrir la suite.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Flou artistique

Remarques préliminaires : il faut bien situer ce à quoi nous avons affaire avant de le critiquer. Il s'agit du plus gros tirage initial de l'histoire du Belial (5000 exemplaires), surtout lorsqu'on sait qu'il s'agit du premier roman de l'auteur. Attention, premier roman mais pas premier livre, puisque l'auteur a également rédigé plusieurs ouvrages historiques. de plus, il s'agit du premier volume d'une tétralogie (Origines), donc forcément, ce tome 1 ne peut avoir qu'un rythme relativement lent et de longues phases de présentation des personnages et de l'intrigue.
Autre remarque : je ne fais pas de spoiler, il y a un crash d'OVNI dès la… première page du roman.

Histoire / univers / genre

La première remarque qui vient à l'esprit est le flou qui entoure de nombreux aspects de ce roman : en général, la première chose que je décris dans mes critiques est tout simplement le genre auquel l'histoire racontée appartient : SF ? Fantastique ? Fantasy ? Roman historique ? de plus, j'affine autant que possible, pour que l'amateur de telle ou telle catégorie sache si le livre va correspondre à ses goûts : est-ce de la high fantasy, de l'horreur, du space opera, de l'uchronie, de la hard-SF ? Mais dans ce cas précis, je me retrouve devant un casse-tête : ce roman tient au moins autant, sinon plus, du roman historique que de la SF, et après l'avoir achevé, je suis bien incapable de dire s'il s'agit de « révélations » sur la « véritable » histoire de la seconde guerre mondiale (et beaucoup plus largement, de l'humanité), un peu comme dans La brèche de Christophe Lambert (rien à voir avec l'acteur), ou d'une uchronie comme dans Fatherland de Robert Harris. Il va falloir attendre les tomes suivants pour trancher.

Le souci avec ce livre est que, écrit par un historien, il va sans doute un peu trop relever du roman historique pour celui qui est venu lire de la SF, car il faut bien le dire, ce dernier aspect, sans être non plus minoritaire, s'efface tout de même en partie devant l'immersion du lecteur dans les rouages du pouvoir du Troisième Reich. Et d'ailleurs, le souci sera le même pour l'amateur de romans historiques, qui risque d'avoir beaucoup de mal avec les thèses dignes d'Alien Theory (vous savez, cette émission qui tente de nous expliquer que les pyramides, l'écriture et la civilisation sont un don des gentils Petits Hommes Gris, tout ça à coup d'intervenants aux coiffures improbables) développées dans le roman. A ce sujet, de deux choses l'une : ou vous n'avez jamais lu Effondrement de Jared Diamond, et dans ce cas là, quand Stéphane Przybylski, pourtant historien, vous parle des « mystères » de l'effondrement « brusque » des civilisations Maya ou Anasazi, vous n'allez pas vous tordre de rire, ou vous l'avez lu mais vous êtes comme moi, vous mettez la suspension d'incrédulité sur mode « on » et vous acceptez les postulats de l'auteur (qui d'ailleurs, n'y croit peut-être pas lui-même. Si ça se trouve, tout cela est une énorme dénonciation des thèses de von Däniken, tout comme le roman semble être une ferme dénonciation du populisme et de l'extrême droite).

C'est pareil, j'ai un peu de mal avec les références de la quatrième de couverture : Indiana Jones, mouais, il y a du proche-orient, des nazis et de l'ésotérisme, pourquoi pas, mais l'humour en moins alors, on ne peut pas dire qu'on rigole souvent dans le roman, pourtant une composante essentielle des films d'Indy. Les puissances de l'invisible de Tim Powers ? Mouais mais non. L'époque n'est pas la même, et on n'est pas sur des puissances occultes mais sur de l'invasion extraterrestre. Non, la référence la plus juste reste tout de même celle de X-files, non seulement à cause des OVNI, mais aussi parce qu'il y a un homme à la cigarette (si, si) et aussi une ambiance complotiste affirmée.

Personnellement, je trouve que tout compte fait, un des livres les plus proches (bien que de loin) est le bureau des atrocités de Charles Stross, pas à cause de la magie mais à cause des protagonistes, services anglais contre Ahnenerbe (d'ailleurs, si vous vous intéressez à l'occulte nazi -sous son angle historique, pas mystique-, je vous conseille, tout comme l'auteur dans sa biblio, l'excellent mais sidérant Opération Ahnenerbe ; Car oui, tout comme dans un ouvrage historique, et contrairement au roman moyen, il y a une bibliographie à la fin du livre).

La structure

Elle est TRÈS complexe, incontestablement la structure la plus compliquée, la plus ambitieuse que j'ai pu voir dans un livre de SF (c'est encore plus complexe et ambitieux que dans L'usage des armes ou Transition de Banks). Pourquoi ? Comme dans les romans que je viens de citer, il y a une alternance entre des flash-back et des événements se déroulant dans le présent de l'intrigue, les premiers dévoilant peu à peu les motivations du protagoniste (et son histoire) au lecteur. Dans L'Usage des armes, c'est encore plus complexe, puisque les chapitres de flash-back sont dans un ordre anti-chronologique. Ici, la complexité de la narration franchit encore un palier supplémentaire, ou plutôt trois : non seulement on ne parle plus de chapitres mais de paragraphes de flash-back alternant avec des paragraphes dans le présent, mais en plus l'auteur ne s'interdit pas plusieurs… flash-forward (en 1950 et 1958, alors que le gros de l'histoire se passe en 39) et, pour couronner le tout, on peut passer d'une époque à l'autre sans continuité temporelle d'un paragraphe à l'autre ! En clair, un paragraphe peut se passer en 1939, le suivant en 1918, celui d'après en 1939, le suivant en 1923, celui d'après 1950, le suivant à un point quelconque des années 30 avant 1939, puis revenir à 1939 ! Inutile de dire que vous avez intérêt à être 1/ concentré, et 2/ attentif aux dates de début de paragraphe.

Pour autant, est-ce d'une complexité telle que ça va desservir le roman, constituer un frein au fait de l'apprécier ? de mon côté, la réponse est clairement non, j'ai achevé (pardon dévoré) le roman en moins de 24h, preuve qu'on ne sature pas et que ça ne ralentit pas le rythme de lecture. Maintenant, je ne suis pas persuadé que tout le monde va passer l'obstacle aussi facilement (sans me lancer des fleurs), parce que c'est quand-même sacrément exigeant comme structure. Exigeant, mais ambitieux (chapeau à l'auteur, surtout pour… un premier roman), et efficace : en adoptant un maillage très serré de flash-backs (ou forward d'ailleurs), à l'échelle du paragraphe et pas de chapitres entiers, on obtient un éclairage très fin et efficace sur la psychologie et les motivations du personnage principal.

Les personnages

Le protagoniste a vraiment une psychologie très complexe. On est encore au-delà de l'anti-héros, puisqu'en gros, il veut se détacher de ses maîtres nazis non pas tellement parce qu'il n'adhère plus à leurs thèses, non pas parce qu'il ne savait pas et qu'il a découvert le pot-aux-roses (comme dans Fatherland), mais parce qu'il veut son indépendance, faire ce qu'il veut où et quand il le veut sans être contraint par la rigide hiérarchie nazie. En gros, c'est un salopard, un monstre même, mais même pas un salopard au coeur d'or, ni quelqu'un dont les méthodes sont immorales ou illégales mais dont les motivations sont nobles (Dexter).
Chapeau également à l'auteur, qui le place au centre des grands événements du Reich, et même de l'histoire humaine, d'une façon très habile (belle révélation presque-finale).
Les autres personnages imaginaires (ou très inspirés par des équivalents réels, comme Saxhaüser lui-même) sont également riches, subtils et intéressants. Et évidemment, c'est quand-même la grande classe (si j'ose dire) d'avoir Hitler, Himmler, Hess, Heydrich et compagnie comme personnages secondaires. C'est d'ailleurs là que cet étonnant mélange SF (ou uchronie, ou histoire secrète, on ne sait pas) / roman historique devient intéressant.

Le rythme

Evidemment, premier roman d'un cycle oblige, le rythme n'est pas forcément rapide (et c'est d'ailleurs là que les comparaisons avec Indiana Jones et James Bond -pour l'aspect guerre d'espions- sont peu pertinentes, car il y a UNE scène seulement rappelant ce genre de film d'action + occulte ou + espionnage dans le livre). Pourtant, il s'accélère bien dans la seconde moitié du roman, pour finir sur un rythme assez haletant, deux grosses révélations, et un sacré cliffhanger.
Thème connexe, le style est plutôt efficace, aux complexités de la structure près, ça se lit sans mal, avec avidité et plaisir.

La présentation

La couverture, esthétiquement réussie, est aussi parfaitement en rapport avec les thèmes du roman. Bravo à l'artiste, qui a visiblement lu l'ouvrage. Par contre, soit le mien a disparu corps et bien, soit le Belial a abandonné l'introduction systématique d'un marque-page aux armes de la couverture dans ses romans (et si c'est ça, c'est carrément dommage).

Pour conclure : riche, exigeant, parfois flou, mais toujours réussi (d'où mon titre de « flou artistique »), ce roman au carrefour de plusieurs genres sera polarisant, soit vous adorerez, soit vous détesterez, que ce soit la structure et / ou le mélange des genres. En tout cas, c'est un premier roman impressionnant, intéressant, et très prometteur pour la suite. Et puis si vous aimez Alien Theory ou les histoires inspirées par Von Däniken comme Stargate, et que X-Files est la plus grande série de tous les temps selon vous, foncez !

En résumé

Un premier roman très ambitieux, très complexe, peut-être un peu trop d'ailleurs. Son problème est sans doute que, mélangeant les genres, il sera sans doute trop SF pour les amateurs de romans historiques, et probablement beaucoup trop roman historique pour les amateurs de SF. Sans compter qu'on ne sait pas si on est sur une uchronie ou un récit de la véritable histoire, celle qui nous a été cachée. de plus, il faut un minimum adhérer aux thèses de von Däniken ou être un téléspectateur assidu d'Alien Theory pour pleinement accrocher à l'univers, ou alors posséder une forte propension à la suspension d'incrédulité (selon l'expression consacrée). Enfin, sa structure complexe est exigeante (sans être non plus insurmontable). Pour autant, tout compte fait, il s'agit d'un roman passionnant, impressionnant de maîtrise lorsqu'on sait qu'il s'agit du premier rédigé par l'auteur, un livre qu'on dévore plus qu'on ne le lit et qui vous réserve un suspense in-sou-te-na-ble sur la fin. Bref, à fortement conseiller, mais en ayant une idée claire de ce dans quoi vous vous engagez.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Balayant le temps d'un chapitre à l'autre, avant ou après la trame principale de l'été 1939, le livre devient vite prenant , une fois que le lecteur se rode à l'exercice de bien vérifier la date du début de paragraphe. C'est dense. Ça respire l'histoire archi documentée et on se sent presque expert de cette période là à force de lire soigneusement (pour ne pas perdre le fil) la montée en puissance d'Hitler parallèlement à l'enquête au Moyen Orient du personnage-héros de l'histoire pour retrouver trace de la première civilisation Aryenne. On s'attache malgré nous à ceux qui peuplent le livre. Personne n'est parfait, forcément, la primo-civilisation recherchée incluse.

Et... j'aurais aimé vous dire que j'ai jusqu'à la fin beaucoup aimé cette lecture sauf que j'ai commencé à trouver le temps long sur le chemin de retour de l' expédition. Entre pannes, tourisme, complots et va-et-vient dans le temps je n'avais qu'une hâte c'est que l'histoire avance fissa-schnell, sans aller voir dans le passé voire le futur si j'y suis.
J'en garde par conséquent un sentiment mêlé. J'ai aimé l'aventure, l'enseignement, les inattendus petits bonhommes verts en Easter Egg mais si la tétralogie traîne tout le temps comme ça, je ne suis pas certaine de vouloir/pouvoir lire comment l'auteur a introduit "ces autres" dans les 3 prochains tomes dans ce qui est notre furieuse, fameuse et peu glorieuse histoire humaine.

(Petit plus :lire cette première partie en compagnie de l'anneau des nibelungen disséminé en guise de fil d'Ariane le long des pages était un joli signe de la part de l'écrivain)
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Ce premier roman est le volume d'introduction d'une quadrilogie qui s'annonce plutôt ambitieuse. En faire un résumé ne serait pas chose aisée. Son contenu est très eclectique : III° Reich et nazis, extra-terrestres, guerre, espionnage, etc..



Himmler expédie Saxhäuser - l'un des fidèles d'Hitler de la première heure - afin d'élargir la sphère d'influence allemande au Moyen Orient. Ce faisant, c'est tout autre chose qu'il y découvre : des extra-terrestres ainsi qu'une arme si puissante, que la victoire de l'Axe leur est promise. Les chimères mystiques des maîtres du Reich se trouvent par la même renforcées par cette découverte.



Dès les premières pages, la qualité des références et de la narration des événements historiques est saisissante.

Stéphane Przybylski est un historien français, et cela se sent. Quelle immersion pour le lecteur qui "côtoie" les grands dignitaires du III° Reich!



L'auteur module les ambiances, le rythme et l'intensité de son récit en fonction des lieux et de l'époque. Nous voyageons de l'Angleterre jusqu'à la vallée du Tigre, en passant par Munich et l'Autriche, de 1923 au début de la guerre. L'esprit revanchard et la rancoeur des prussiens se renforçant au fil des flash-backs.



En outre, ces flash-backs corsent et charpentent remarquablement le récit. La tension et les enjeux s'accroissent, le lecteur se trouve plongé au coeur du contexte historique, anticipant et appréhandant cette guerre inévitable. En revanche, cette structure complexifie la lecture, Stéphane Przybylski jonglant avec les époques et les lieux. Heureusement, il nous fournit non seulement un organigramme de la chaîne de commandement nazi mais également une chronologie qui aide à se repérer (une nécessité, finalement), des cartes et... une bibliographie!



Ce procédé fournit un background solide aux personnages principaux et secondaires, leur procurant une consistance loin des clichés simplistes et des caricatures plus ou moins classiques. J'ai d'ailleurs un faible pour l'archéologue Schmundt qui ne m'a pas fait une brillante impression dans les premiers chapitres, mais qui s'avère très intéressant par la suite, notamment à la faveur des différents flash-backs.



Toutefois ce livre ne plaira pas forcément à tous les lecteurs : la structure de sa constructuion reste complexe et le mélange de genres peut laisser perplexe. A mon sens quelques flash-backs sembent superflus. Malgré cela, le Château des Millions d'Années demeure une très bonne surprise et une belle promesse....


Lien : http://lmauget.wix.com/albed..
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Publié sous la forme d’un feuilleton numérique à la fin 2014, ce premier volume de la Tétralogie des Origines a beaucoup fait parler de lui.

Alors voilà je m’y suis mis. On suit les aventures d’un officier SS, Friedrich Saxhauser. On pourrait avoir des réticences à suivre un personnage qui fait partie d’un corps ayant une très mauvaise réputation. Mais le récit est construit sur des retours en arrière qui permettent de comprendre l’évolution intellectuelle de Saxhauser qui a côtoyé Hitler dès 1923. Il a une certaines distance avec l’idéologie du parti, il pense et fait comme il veut tout en ayant le soutien inconditionnel du Führer. Mais cette confiance fait des jaloux et le destin de Saxhauser va se retrouver mêlé à des luttes internes de pouvoir.

A l’environnement historique assez présent, il faut ajouter de nombreuses références à des mythes de plusieurs civilisations, mythes qu’Hitler voulait à tout prix étayer par des objets matériels. La réunion et la possession d’objets sacrés devaient permettre à Hitler de gagner la guerre en assurant une supériorité à l’armée allemande. Là on retrouve des éléments que l’on pouvait avoir dans Indiana Jones, avec ces nazis archéologues qui fouillent plus pour le pouvoir que pour la science. Ces pseudo-scientifiques au nez de qui va très certainement péter les découvertes faites.

Et pour couronner le récit qui est déjà très référencé, on peut ajouter la présence d’extra-terrestres, sorte d’entités supérieures à qui l’humanité devrait de nombreuses connaissances scientifiques. Leur dessein à l’égard de Saxhauser n’est pas très clair. Ils auraient voulu s’en faire un allié mais ils finissent par vouloir l’éliminer, attitude étonnante car ils n’ont jamais réussi à prendre contact avec lui d’une manière efficace.

A part cet aspect, on se retrouve dans un roman au rythme trépidant et qui mobilise de nombreuses références historiques et culturelles pur offrir un roman malin et divertissant.
Lien : https://lecturesdechiwi.word..
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(...) si vous n'êtes pas allergique aux flashbacks, laisse-vous tenter par cet ovni, qui mêle allègrement récit historique, Science Fiction, roman d'espionnage et d'aventure. Un joyeux mélange, qui fonctionnement extrêmement bien.
Lien : http://www.leslecturesdemari..
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Voici le dernier opus des éditions le Bélial', un pari audacieux qui a eu le mérite de susciter mon intérêt. Cette tétralogie, les Origines, commence par ce premier tome : le château des millions d'années.

Il est assez difficile de faire un résumé de ce premier tome de peur de spoiler un peu de trop. Mais force est de constater que pour un premier roman (et non un premier livre), l'auteur, Stéphane Przybylski tape fort.

J'ai trouvé la construction du personnage principal très réussie, sans en faire volontairement un héros attachant, le contexte historique n'aidant pas. Friedrich Saxhäuser est officier SS, envoyé en Irak pour faire des recherches archéologiques sur d'éventuelles traces d'une race aryenne qui aurait été dotée d'une technologie supérieure. le roman se déroule pour l'essentiel en 1939, juste avant le déclenchement de la guerre. L'auteur, pour nourrir son intrigue, utilise de nombreux, flash-back, permettant de mieux cerner le contexte de cette période, de mieux comprendre le cheminement psychologique des personnages qui interviennent dans le roman. Car, si le personnage principal ne manque pas de profondeur et de développement, on soulignera le traitement particulièrement soigné apporté à chacun des autres personnages.

La suite sur le blog :
Lien : http://laprophetiedesanes.bl..
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Irak, juillet 1939. Au moment où le monde s'apprête à basculer vers la guerre, Friedrich Saxhäuser, espion SS à la solde d'Adolf Hitler, ne peut plus reculer devant l'évidence : une force occulte a pris corps sous ses yeux. Celle-ci dispose d'une technologie avancée et d'armes redoutables qui pourraient éradiquer bien des civilisations. Saxhäuser parvient à dérober quelques pièces de cette technologie extra-terrestre pour les convoyer vers le Reich. C'est sans compter sur la pugnacité d'opposants, en premier lieu cette force surnaturelle qui peuple la Terre depuis la nuit des temps…

« le Château des millions d'années » a été écrit par Stéphane Przybylski, « auteur d'ouvrages militaires et historiques, dont La Campagne de 1870, distingué par le prix de l'Académie de Stanislas », comme l'indique la quatrième de couverture. Il s'agit du premier tome de la tétralogie des Origines.
L'intrigue est surprenante et passionnante de bout en bout. Elle mêle habilement et sans hiatus de nombreux registres : historique d'abord, avec l'émergence de la puissance nazie en filigrane, restituée de manière rigoureuse et très érudite. A la fin, le lecteur peut trouver un glossaire, quelques dates, des cartes et une bibliographie pour mieux comprendre les événements historiques présentés. le registre de l'aventure et du voyage ensuite, dans des contrées lointaines et dépeintes à merveille par l'auteur. le registre du fantastique enfin qui surgit çà et là par petites touches discrètes ou plus appuyées et qui constitue le liant de l'intrigue, la toile de fond sur laquelle prend corps le périple de l'officier SS. Même si de multiples flashbacks émaillent le récit, on n'a jamais l'impression de se perdre, ni dans les temps, ni dans les espaces.
Et quand vient la fin de ce premier tome, subsiste une impression d'inachevé, ou de tout juste esquissé… Vivement la suite !
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Est ce que j'en attendais trop depuis le temps que je voulais le lire? Toutes les critiques que j'ai lues sont positives ou très positives. Alors peut être que j'ai un peu idéalisé ce roman. Ou peut être pas, ce qui laisserait penser que c'est juste ce premier tome qui est un peu lent, qui met en place les suivants et donc que j'ai pu y trouver un manque de rythme. Pourtant j'ai envie de lire les suivants, parce que ça reste un sujet intéressant et bien traité, et parce que je n'aime pas commencer des cycles et ne pas les finir.
Donc je reviendrai vous dire ce que j'ai pensé de la suite...
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