L'île des âmes

J'abandonne ! C'est lent, c'est poussif, c'est brouillon.

Des histoires qui se chevauchent, des citations et des mots italiens et sardes ( le traducteur n'a pas su traduire ?). Je lis pour me divertir, pour apprendre, pas pour m'ennuyer.
Au suivant.

J'ai d'abord trouvé ce livre très bien écrit, des personnages bien campés, des chapitres courts bien rythmés, bref tout allait bien. Puis les nombreuses citations en sarde, inutiles pour un lecteur lambdas, ont freiné ma lecture et j'ai commencé à m'ennuyer. Je suis d'autre part totalement hermétique à toutes ces histoires de crimes rituels, sectes et autres obscurantistes variés. J'ai fini par le lire en diagonale. J'en suis désolé.

Polar mou du genou, souffrant d'un gros manque de rythme et d'un style poussif, l'île des âmes m'a laissé sur place.
Portée par des personnages fades (l'auteur ne prenant pas le temps de leur donner une épaisseur psychologique), une intrigue un poil grossière et un suspense assez plat, l'histoire perd très vite de son intérêt. Malgré quelques dialogues mordants, l'écriture se révèle souvent scolaire et accuse certaines lourdeurs comme si l'auteur doutait de la sagacité de son lecteur.
Pulixi fait toutefois preuve de maîtrise dans les descriptions des paysages sardes ainsi que dans la dynamique qu'il réussit à insuffler à son duo d'enquêtrices.

Pour voyager en Sardaigne, lisez plutôt Le Routard.