Citations sur À la croisée des mondes, tome 1 : Les royaumes du Nord (168)
He stood high up on his hind legs, and looked west, so that the last of the sun coloured his face a creamy brilliant yellow-white amid the gloom. She could feel the power of the great creature coming off him like waves of heat.
"I must work till sunset," he said. "I gave my word this morning to the master here. I still owe a few minutes’ work."
"The sun’s set where I am," she pointed out, because from here point of view it had vanished behind the rocky headland to the south-west.
He dropped all fours.
"It’s true," he said, with his face now in shadow like hers. "What’s your name, child?"
"Lyra Belacqua."
"Then I owe you a debt, Lyra Belacqua," he said.
" Partout, j'ai rencontré la folie, mais parsemée de grains de sagesse. Sans doute y avait-il beaucoup plus de sagesse que je ne pouvais m'en apercevoir. La vie est dure, et pourtant, tout le monde s'y accroche."
-Tel est le devoir des gens âgés, dit le Bibliothécaire. Se faire du soucis pour les jeunes. Et le devoirs des jeunes est de railler l’inquiétude des vieux.
Un menteur chevronné ne possède pas forcément une imagination débordante; à vrai dire, beaucoup d'excellents menteurs n'ont aucune imagination, c'est ce qui confère à leurs mensonges un tel pouvoir de conviction.
« Un être humain sans daemon, c’était comme une personne sans visage, ou avec la cage thoracique ouverte et le cœur arraché : une chose contre nature, aussi étrange qu’effrayante, qui appartenait au monde des cauchemars, et non à la réalité des sens. » (p. 208)
Tome 1 haletant et le film , vu après la lecture biensur, reflète bien l'ambiance de ce livre.
La vie est dure, et pourtant, tout le monde s'y accroche.
Partout, j'ai rencontré la folie, mais parsemée de grains de sagesse.
Will chercha à tâtons les bords immatériels de la fenêtre pour les rabattre rapidement l'un contre l'autre, tandis qu'à travers l'ouverture qui se rétrécissait leur parvenaient des bruits de pas précipités et des craquements de branches...
Lyra et son daemon traversèrent le Réfectoire où grandissait l'obscurité, en prenant bien soin de rester hors de vue des cuisines. Les trois longues tables qui occupaient toute la longueur du Réfectoire étaient déjà dressées, l'argenterie et les verres réfléchissaient la lumière déclinante, et les longs bancs étaient tirés, prêts à accueillir les convives. Les portraits des anciens Maîtres étaient accrochés aux murs, tout là-haut dans la pénombre. Lyra atteignit l'estrade, jeta un coup d'œil par-dessus son épaule vers la porte ouverte des cuisines et, ne voyant personne, elle s'approcha de la table surélevée. Ici, les couverts étaient en or, pas en argent, et les quatorze sièges n'étaient pas des bancs en chêne, mais des chaises en acajou dotées de coussins de velours.
Lyra s'arrêta à côté de la chaise du Maître et donna, de l'ongle, une chiquenaude sur le plus grand des verres. Le tintement clair résonna dans le Réfectoire.
-Tu n'es pas sérieuse, chucota son daemon. Sois sage.
Il se nommait Pantalaimon, et, à cette heure, il avait pris l'apparence d'un papillon de nuit marron pour passer inaperçu dans l'obscurité du réfectoire.