À la croisée des mondes, tome 3 : Le miroir d'ambre

Du néo-Victorianisme ?

1995 à la croisée de monde
1997 Harry Potter

Mais que ce passe t'il dans l'Angleterre de la fin des année 90 pour que surgissent ces fantasy moderne et contemporaine ? Des univers décalés 19éme siècle dans un temps qui est celui de cette fin de 20ème siècle. Dans un univers parallèle pour la croisée des mondes et dans une école très 19ème siècle magique Poudlard pour Harry Potter.
Les anglais se découvre une nostalgie pour le siècle de Victoria, leur âge d'or ?
L'Angleterre souffre t'elle de quelque chose pour que le modèle aventureux de l'ère victorienne soit proposé à leurs enfants ?
La trilogie

En tout cas je découvre cette trilogie en 2002, mon fils a 9 ans et je cherche pour lui une alternative à cette vague de lecture « fanatique » mondiale sur Harry Potter. Je découvre la trilogie de Philip Pullman et avant tout je la lis. (Attention en 2002, j'ai 40 ans) Autant, je n'avais pas aimé Harry Potter dans cette écriture trop basique, trop simpliste et trop linéaire, autant je suis emballé par celle de Pullman, imaginative, créative et offrant une alternative non manichéiste du monde.
Le coté anti-religieux me dérange, mais je passe au dessus, car cela reste très circonscrit et malgré cela la découverte du monde de l'esprit (la spiritualité) reste présente.
Une trilogie basée sur la recherche du père mais qui aboutit finalement à la rencontre d'un gars et d'une fille. C'est très paulien finalement

J'aime beaucoup aussi cette réflexion sur l'âme (la psyché consciente et inconsciente) matérialisé sous la forme d'un animal totem, un Daemon multiforme jusqu'au passage à l'âge adulte (15 ans).
Et surtout j'ai apprécié cette absence de manichéisme sur les personnages. Des personnages qui ont pris possession de l'auteur et qu'on a peine à quitter lorsque ce ferme la dernière page du dernier volume.
Mon fils a offert cette trilogie a beaucoup de ses amies, avec un « e », car ce sont surtout des filles de son âge qui ont adorés ces romans.
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Nous arrivons à la conclusion de la trilogie A la croisée des mondes commencé avec Les Royaumes du Nord.
Dans le Miroir d'Ambre, nous retrouvons Lyra plongée dans un sommeil artificiel, par sa mère après avoir découvert sa destinée, où elle rêve de Roger tandis que Will est parti à sa recherche avec l'aide de deux anges. Une fois Lyra réveillée cette dernière proposera à Will d'aller dans le monde des morts pour retrouver Roger et le père de Will.

Ce tome final nous permet de découvrir de nouveaux mondes, de nouveaux êtres vivants comme les mulefas, les gallivespiens. C'est enfin le moment où sont révélées les réponses aux questions que l'on se posait depuis le premier tome comme l'importance de la poussière, sa nature, sa disparition, la mort des arbres à cosse, les conséquences de l'utilisation du poignard subtil etc.

Si ce tome donne la clé à de nombreuses questions, certains éléments restent flous et difficiles à comprendre comme par exemple l'attitude de Mme Coulter envers Lyra, comment un être que l'on nous a décrit comme inhumain pendant deux tomes, peut avoir changé aussi rapidement ? De même comment Mme Coulter a-t-elle pu atteindre la grotte aussi rapidement alors que le lieu se trouve à des milliers de kilomètres de celui du tome 2 et qu'il a fallu à Will des jours voire des semaines pour y parvenir ? On ne sait pas pourquoi Serafina Pekkala nomme le daemon de Will : Kirjava. Enfin, comment Lord Asriel a pu rassembler des forces aussi rapidement.

Concernant certaines description, la bataille entre les forces de Lord Asriel et celle de l'Autorité est confuse, on ne sait plus où donner de la tête, les évènements et actions se succèdent à une vitesse fulgurante ( en même temps dans une bataille je ne pense que l'on ai vraiment la capacité de comprendre et de faire attention à tout).

Malgré ces petits défauts, Philip Pullman réussit le défi de nous transporter dans un autre univers. Lyra et Will nous emmènent au Royaume des morts et nous donne presque l'espoir que la mort n'est qu'une étape avant de former un tout avec l'univers. Enfin, la fin du tome est un véritable déchirement pour nos deux héros qui prennent conscience de leurs sentiments l'un envers l'autre et découvrent qu'ils ne peuvent pas rester ensemble au risque de mourir rapidement.

Ce sont tout ces éléments qui font de cette trilogie un classique car elle dispose de plusieurs degrés lectures. Elle peut être lue comme une réflexion sur soi, une ode à la sagesse et à la capacité de tout être doté d'une conscience de réfléchir aux conséquences de ses actes. Les gens ne sont pas ou méchants ou bons, ce sont leurs actes qui les définissent comme le démontre le sacrifice des parents de Lyra pour qu'elle puisse vivre ; de même, pour Lyra qui, par gentillesse et volonté d'aider, libère l'Autorité de son enfermement alors que celle-ci et ses forces cherchent à la tuer. Mais également comme une trilogie d'aventure, d'amour et d'amitié.

Un ultime troisième tome qui clôt avec beauté la trilogie "A la croisée des mondes". Ce fut mon préféré de la saga, car il possédait à mon goût des aventures bien palpitantes, mais également un brin de maturité en plus de la part de Will et de Lyra. Félicitations à Philip Pullman, qui nous offre un dénouement assez émouvant, me faisant tourner la page d'une trilogie que je n'oublierai jamais.
Le personnage de la scientifique a été bien exploitée dans ce tome, et j'ai trouvé ses recherches et ses réflexions vraiment passionnantes.

Émouvant et captivant. .Aussi, j'ai versé quelques larmes pour le destin tragique de Lyra. Pullman nous présente une saga fantastique avec brio, où les passions se déchaînent ainsi que le suspense. Seul petit bémol, c'est l'arrivée de bêtes étranges et amies de Mary. Étonnamment triste !

Voilà qui conclu cette trilogie de la meilleure des manières. Tout au long des trois volumes, l'histoire a pris de l'épaisseur, de la consistance, de la profondeur. On retrouve les deux personnages phares de la série : Lyra et Will ainsi que tous les personnages secondaires qui avaient été croisés dans le tome 1 et 2. On ressent plus encore la quête dans laquelle se sont engagés les deux protagonistes.

On ressent bien la complicité grandissante entre Lyra et Will qui vient confirmer que les personnages sont admirablement bien construits et travaillés par l'auteur. J'ai trouvée qu'il n'y avait pas de redite par rapport aux deux précédents volumes et que les scènes étaient toutes très réussites. Deux passages ont particulièrement retenus mon attention : la scène dans le monde des morts dont le décor était très bien planté et faisait appelle à de nombreus sens, et la scène finale que je n'aborderai pas ici pour ne rien dévoiler.

Les 50 dernières pages viennent conclure la trilogie de très belle manière mettant un terme à l'intrigue mais aussi aux histoires individuelles de personnages en laissant toutefois assez de marge de manoeuvre au lecteur pour imaginer une suite. C'est donc avec un peu de tristesse que je quitte Lyra et Will...

Les aventures de Will et Lyra se clôturent avec le Miroir d'Ambre et que d'aventures... L'auteur prend soin de répondre à toutes les intrigues et questions soulevées lors des tomes précédents. Il ne laisse rien au hasard et a su, dans une saga jeunesse, aborder des thèmes importants : le réchauffement climatique, la religion, la mort, l'environnement, la disparitions d'espèces... C'est très riche et passionnant à suivre du début à la fin.

Les personnages, notamment Will et Lyra grandissent au fur et à mesure des tomes et gagnent en maturité. Si au premier tome Lyra était une fillette impertinente et arrogante, elle est ici une adolescente qui a su traverser des épreuves et accepter de faire des choix dramatiques pour le bien d'autrui... Et cette fin, terriblement déchirante et triste, m'avait beaucoup marqué plus jeune. Je ne crois pas avoir jamais été aussi triste à la fin d'une saga comme celle-ci.

Un dernier tome splendide à l'instar de toute la série... "magie" et science se mélange et le combat religieux prend tout son ampleur.
Lyra et Will grandissent beaucoup, et leur séparation à la fin déchire le coeur....

O que les mots sont difficiles à trouver parfois... cette série reste à mes yeux mon premier vrai coup de coeur en fantasy, qui a su grandir avec moi. Chacune de mes lectures semble être la première, et j'y découvre à chaque fois quelque chose de nouveau.

Décidément, j'ai fait avec cette trilogie, une bien intéressante découverte. Je suis tellement enthousiaste que je lorgne depuis quelques jours sur les autres livres sortis par Philip Pullman, et notamment sur La trilogie de la poussière, qui se déroule dix ans avant les événements de A la croisée des mondes, et dont on me dit le plus grand bien… Dans ce troisième volume, Will et Lyra sont d'abord séparés. Madame Coulter détient Lyra et la cache dans une grotte. Pour s'assurer qu'elle ne bougera pas elle la maintient dans un profond sommeil artificiel. Will ne pense qu'à la retrouver. Après avoir assisté au décès violent de son père, il part donc à sa recherche, accompagné de deux anges, Balthamos et Baruch. Dans un conflit qui engage par ailleurs tous les mondes, les deux enfants, de nouveau réunis, décident d'effectuer un voyage dans le royaume des morts. Ils n'ont aucune idée des tractations dont ils sont l'enjeu, ni que l'on cherche à les empêcher de poursuivre leur destin… J'aime décidément l'univers foisonnant, très riche, et parfois violent de Philip Pullman dans cette saga. Cette trilogie est destinée aux adolescents mais elle est loin de tomber dans la mièvrerie. le voyage dans le royaume des morts est ici aussi impressionnant que l'on pouvait l'imaginer. J'ai aimé que les personnages se révèlent dans ce troisième volet, complexes, traversés par des sentiments contradictoires. Madame Coulter y prend une dimension surprenante. La fin traîne peut-être un peu en longueur mais je chipote. Bref, je vous conseille vivement de vous laisser tenter par A la croisée des mondes, si ce n'est déjà fait.
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J'ai trouvé que c'était le tome le plus faible de la trilogie , ce qui ne l'empêche pas d'être un très bon roman. L'intrigue part dans trop de directions, on suit trop de personnages et le tout est extrêmement dense. J'ai souvent eu la sensation de perdre le fil, comme si l'auteur n'avait pas réussi à clarifier le bouillonnement de ses idées. Il y a aussi tout l'aspect "mythologie biblique" qui m'a gênée, mais ce n'est qu'une question de préférences personnelles et c'est bien géré, sans que ça ne devienne envahissant.
Ceci dit, le miroir d'Ambre reste un voyage initatique très fort, regorgeant de symbolisme et de références littéraires ou mythologiques. On sent que l'auteur a une très grande culture et qu'il sait l'utiliser.
Les personnages et l'itrigue sont encore un peu moins manichéens que dans La Tour des Anges et ils ont une conclusion satisfaisante. La fin est d'ailleurs déchirante mais c'était la seule possible d'un point de vue de cohérence de l'uivers et j'apprécie que l'auteur 'aie pas cédé à la tentation du happy end pour satisfaire les lecteurs, d'autant plus que ce livre s'adresse aux jeunes.
En conclusion, je dirais que la trilogie À la croisée des Mondes est de la littérature accessible à tout âge, avec des niveaux de compréhension différents à chaque fois et pour chaque personne.

Troisième et dernier volet de A la Croisée des mondes, le Miroir d'Ambre a une fin pour le moins douce-amère...

Will décide de sauver Lyra, retenue par Mme Coulter. Il sera aidé dans sa quête par l'ours Iorek, dont on avait fait la connaissance dans le premier tome, Les Royaumes du Nord, et par une autre fillette, Ama.

Le Miroir d'Ambre nous entraîne au royaume des morts, rien que ça, et si le dénouement est heureux, les sacrifices et les séparations nécessaires au rétablissement de l'équilibre laissent tout de même un arrière-goût amer...

Cette trilogie reste quand même, selon moi, incontournable en fantasy jeunesse.