J'étais très curieuse de découvrir l'histoire d'Eloïse, c'est un personnage que j'avais un peu de mal à cerner, et je voulais la découvrir. Et je dois dire que je ressors un peu mitigée de cette lecture.
Ce cinquième tome se déroule loin de Londres, loin de la saison des bals. Eloise Bridgerton corresponds depuis plus d'un an avec Sir Philip, qui a perdu sa femme, Marina, une cousine éloignée d'Eloise. Veuf avec deux enfants, Philip recherche donc une épouse mais surtout une femme qui pourra endosser le rôle de mère pour ses jumeaux.
Après un an d'échange épistolaire, il propose à Eloise de lui rendre visite à son manoir car il voit en elle une potentielle épouse. Et bien sûr, Eloïse, le rejoint sans prévenir personne...
C'est le premier tome après la grande révélation sur l'identité de Lady Whistledown et je dois dire que ses chroniques en début de chapitre me manque terriblement. J'aimais tellement ses potins, son ironie et son cynisme que du coup ça me fait comme un petit vide. J'ai aussi trouvé dommage qu'il n'y ait aucune mention d'elle. Bref, les débuts de chapitres sont donc différents, le lecteur découvre des extraits de lettre d'Eloïse qu'elle a envoyé à ses proches, et qui permette de cerner un peu mieux sa personnalité.
Au niveau des personnages, j'ai plutôt bien aimé Eloïse, mais ce n'est pas non plus la grande révélation, elle est sympathique mais je ne me suis pas spécialement attachée à elle. Par contre j'ai adoré la relation qu'elle tisse avec les enfants de Philip. Naturelle et touchante.
J'ai adoré Oliver et Amanda, les jumeaux, ils sont terribles ! de vrai petits monstres mais tellement touchants et attachants. Ils font les pires bêtises, les pires crasses et ce que j'ai adoré c'est le fait qu'Eloïse ne se laisse pas faire. J'ai senti son expérience, après tout elle vient d'une grande fratrie.
Philip, clairement je n'ai pas réussi à apprécié ce personnage, je n'ai ni accroché à son caractère son à sa façon de pensée. Je l'ai trouvé plutôt banal, pas spécialement agréable ni avec un châle débordant.
Ce qui fait que je n'ai pas du tout accroché au duo qu'il forme avec Eloïse, je l'ai trouvé un peu trop fade à mon goût. La romance ne m'a pas transporté. Si j'ai aimé le fait qu'elle débute par des lettres, la vision de Philip m'a refroidit. Il faut dire que pendant les trois quarts du roman, il ne pense qu'à trouvé une mère pour ses enfants. En gros, une baby-sitter qui s'occupe de l'éducation de ses gosses pendant que lui peu vaquer à ses occupation. Pas très romantique tout ça...
Clairement, cette vision peu certes coller avec le fait que ce soit une romance historique, mais dans les tome précédent l'auteur faisait preuve de modernité, sans dénué le côté historique de ses histoires. Ça ne m'a pas conquise, malgré le fait qu'il change sa façon de penser à la fin. J'ai vraiment trouver ça dommage que ça arrive si tard.
Vous l'aurez compris, ce tome est loin d'être mon favoris, et le seul moment où je me suis réellement éclatée c'est lorsque les quatre frères Bridgerton débarquent. Quel plaisir de retrouver Anthony. Vous savez mon amour pour ce personnage et j'ai été joie de le retrouver, de retrouver son caractère, son humour.
Je sors un petit peu déçu de cette lecture, si de base Eloïse n'est pas mon personnage préféré, j'étais vraiment très curieuse de découvrir son histoire et au vu de ce que l'auteur nous avait laisser entrevoir de sa personnalité , j'avais peut être placer trop d'attente dans son histoire.
Pour conclure, j'ai passé toutefois un bon moment de lecture, j'ai été heureuse de retrouver les Bridgerton et la plume de
Julia Quinn. Mais je ressors toutefois un peu déçu de ne pas avoir été transporter par cette histoire. Maintenant il me tarde de découvrir l'histoire de Francesca, qui est la Bridgerton la plus mystérieuse pour moi.