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La Résistance vue et expliquée à travers les yeux de Jean Moulin, alias Max, son nom de code pendant la guerre.
Les chapitres alternent les narrateurs: une fois Max-Jean Moulin, une fois Agathe, jeune étudiante en histoire que Max a rencontré dans un café et dont il tombe vaguement amoureux. Tout ça sur quelques années: de 1941 à l'arrestation de Jean Moulin.

Voilà pour le très court résumé mais je ne veux pas en dire plus parce que je crains de trop en dévoiler; et puis je l'avoue, je ne me sens pas le courage d'en dire plus.

J'ai déjà lu Michel Quint il y a quelques années: j'étais littéralement tombée sous le charme d'Effroyables jardins et deEt mon mal est délicieux, courts romans se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale. Là, bien que la période soit la même, Michel Quint a choisi d'écrire un roman plus dense, plus épais. Et je trouve qu'il est meilleur lorsqu'il fait court. Car Max est certes un bon roman mais peut-être trop ambitieux, plus terre à terre que les deux évoqués. Certains chapitres, ceux dans lesquels l'histoire de la Résistance est évoquée, sont assez ardus, pour qui ne connaît pas bien cet aspect.
Heureusement, on retrouve la plume romantique de Quint dans les chapitres où Agathe apparaît et à nouveau on se laisse bercer.

Me voilà donc un peu déçue mais pas fermée; j'ai toujours envie de lire cet auteur, mais j'irai préférentiellement vers ses petits romans anecdotiques qui dédramatisent un peu les périodes d'enfer que sont les guerres.

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Michel Quint a retracé les derniers jours de Max, alias Jean Moulin, en focalisation interne : c'est donc le héros Jean Moulin qui raconte sa propre histoire.
Bien sûr, (et l'auteur semble s'en excuser) il devient malgré lui un héros de roman. Mais cela lui donne beaucoup plus d'humanité qu'un simple ouvrage historique, relatant les seuls faits, ne l'aurait fait. Pour accrocher le lecteur, M. Quint a imaginé une intrigue entre une jeune étudiante, résistante elle aussi, et Max. Ce dernier est à la tête du Conseil National de la Résistance, il en est sans doute la figure la plus importante après De Gaulle, mais aussi la plus menacée.
Certes, l'on se perd un peu dans les sigles, les multiples personnages, et leurs pseudonymes, malgré l'index qui nous est présenté au début de l'ouvrage. Certes, on peut regretter qu'un tel héros national y soit affublé d'une amourette naissante qui colle peu au personnage.
Mais l'essentiel est de nous donner une autre image, plus familière, d'un homme devenu un mythe, et comme le dit Michel Quint dans son Avertissement au lecteur, en "révéler pourtant la simple humanité".
J'insisterai sur les derniers chapitres, relatés tour à tour par Max et Agathe, la jeune résistante, ils sont d'une densité dramatique exceptionnelle, et l'émotion qu'ils suscitent fait forcément écho en nous.
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Un très beau livre pour la postérité, qui montre à la fois le rôle de "Max" et de la population lyonnaise résistante. On partage le quotidien de ces héros de la Résistance. C'est un livre qui "remue", qui participe au travail de mémoire. le pari de l'auteur, de faire de Jean Moulin un héros de roman, était osé, mais réussi. La réalité nous rattrape. A lire sans attendre.
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Narration a deux voix pour ce roman.
D'une part, celle d'Agathe alias Morisot, jeune étudiante qui aime Maurice rencontré à Lyon sur les routes de l'exode alors qu'elle venait de perdre sa mère et que son père est encore à Lille. Elle va mettre ses pas dans ceux de Maurice et de la Résistance.
D'autre part, celle de Jean Moulin alias Max, délégué unique du Général en France occupée et libre dont on connaît le destin tragique.
J'imagine que les caciques historiens et autres de cette période pourront s'en donner à coeur joie pour critiquer cette fresque d'un personnage historique. Néanmoins, l'auteur le rappelle en exergue, il s'agit d'une fiction. Alors que penser de ce livre ?
Lien : http://arcetciel.canalblog.com
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Que dire de ce livre ? Je l'ai choisi pour mon challenge ABC. La lettre Q est l'une des lettres les plus difficiles à remplir, je trouve, et je n'avais pas envie de me retaper du Queffelec comme l'année dernière. Et puis je suis tombée sur cet auteur, Michel Quint, ou plutôt sur ce livre, Max. le titre m'a interpelée, je l'ai sorti du rayonnage et j'ai commencé à lire le résumé. Dès les premiers mots : « Lyon, Janvier 43 », j'ai su que je voulais le lire. J'étais quasiment sûre que ça me plairait. J'ai été rarement déçue par les livres qui se déroulent pendant la seconde guerre mondiale.

Et je ne me suis pas trompée. J'ai beaucoup aimé l'histoire. On a d'un côté Agathe, qui entre petit à petit dans la résistance aux côtés de son amoureux et qui découvre la clandestinité. Et de l'autre, celui qu'on ne présente plus, Jean Moulin, présenté sous le pseudonyme de Max. Et on suit les deux personnages qui évoluent tout au long de cette année 43. Intéressant donc, ce livre, vous l'aurez compris, parle de la Résistance. Voilà pour le fond.

Pour ce qui est de la forme, je dois avouer que j'ai été quelque peu perturbée durant les premiers chapitres. le récit est à la première personne du singulier, sauf que suivant les chapitres, ce « je » désigne parfois Agathe et parfois Max. Difficile au début de bien savoir qui est qui. Et puis l'auteur a un style bien à lui, qui n'est pas désagréable une fois qu'on est parti, mais qui m'a demandé tout de même un petit temps d'adaptation.

Voilà, je ne dirai pas que j'ai adoré, mais j'ai apprécié cette lecture.
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J'ai beaucoup lu sur la Seconde Guerre mondiale mais très peu, si ce n'est pas du tout, sur la Résistance… le sujet de ce livre, ayant comme personnage principal Jean Moulin alias Jacques Martel alias Max, m'a donc fortement attirée. de ce grand Homme, je ne savais que les grandes lignes succinctes, et j'aurais aimé en connaître davantage.

Malheureusement, je sors de cette lecture quelque peu mitigée, comme déçue de ne pas avoir mieux apprécié et savouré ce récit pourtant prometteur.

Bon, je n'avais jamais lu Michel Quint à ce jour et c'est grâce au Challenge ABC que je croise sa route… mais je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal avec son style. Les phrases m'ont parues parfois trop longues, parfois embrouillées et je m'y suis perdue, ne sachant même plus où l'auteur voulait me mener… le premier chapitre a été chaotique. Puis on se familiarise avec son phrasé, ses métaphores, ses enchaînements bien que cela entrave malgré tout la fluidité du récit, selon moi.

Les chapitres alternent les points de vue entre Max et Agathe durant cette tragique année 1943, l'un héros de la Résistance et l'autre novice. Tous deux se rencontrent et leur destin s'entremêle, ils se côtoient sans vraiment en donner l'air. J'ai apprécié leur relation, toute en admiration et en retenue. Un lien fort et pourtant invisible.

Michel Quint a choisi de nous plonger en plein coeur des “pensées” de Jean Moulin, de rendre son humanité au mythe qu'il est devenu. Certains chapitres se construisent donc autour d'un long monologue, qui je l'admets, m'a parfois assommée. C'est très politique, emplis de noms, de lieux, d'événements, de sigles, d'organisation dont je n'ai que de vagues connaissances et ici, l'auteur ne creuse pas en substance. Ce qui en fait un récit complexe pour qui n'est pas un minimum initié avec l'Histoire de la Résistance et ses protagonistes importants. J'aurais préféré que le tout soit moins survolé et que l'auteur prenne le temps de développer, d'expliquer… J'ai eu parfois l'impression d'un grand pêle-mêle.

En revanche, j'ai trouvé certains passages vraiment intenses et émouvants, on ressent tout le drame de cette triste et sombre période. La méfiance, la suspicion, l'absence, le manque, la joie, l'amour et la vie qui va avec. Notamment en ce qui concerne les derniers chapitres, où l'étau se resserre autour de Jean Moulin et où Agathe prend son envol au sein de la Résistance…

Une lecture en demi-teinte donc, mais que je garderai malgré tout en mémoire.

Challenge ABC 2020-2021
Challenge Monopoly
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Voici une histoire de la Résistance et de l'un de ses plus illustres représentants.

D'un côté, Agathe représente tous ces petits gestes faits par une multitude de personnes qui ont contribué à changer le cours des choses et qui ont construit la Résistance.

De l'autre Max nous éclaire sur la gestion des réseaux de résistance, l'organisation au niveau national des actions à mener et des troupes à diriger.

Michel Quint nous livre une fresque romanesque des derniers mois de Jean Moulin, ses combats, son oeuvre. le personnage d'Agathe met en exergue celui de Max, son caractère, ce qui le soucie. Même si la relation que Max entretient avec Agathe semble plus qu'improbable, elle rend cet éminent personnage plus humain et plus accessible.

Intéressant.

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