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Citations sur Pantagruel (101)

Cette année, les aveugles ne verront que bien peu, les sourds entendront assez mal, les muets ne parleront guère, les riches se porteront un peu mieux que les pauvres, et les gens en bonne santé mieux que les malades. […] Vieillesse sera incurable cette année à cause des années passées. […] Et quasi universellement régnera une maladie bien horrible et redoutable, maligne, perverse, épouvantable et effrayante, lequel rendra le monde bien terrifié; sous son influence, plusieurs ne sauront de quel bois faire flèche, et bien souvent essaieront de s’en tirer en rêvassant, en tirant des plans sur la pierre philosophale et sur les oreilles de Midas. Je tremble de peur quand j’y pense; car je vous dis que cette maladie sera épidémiale, et Averroès (Colliget, VII) l’appelle : manque d’argent.
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- Mon ami, dit- il, tu n'as aucun passe-temps au monde ; j'en ai plus que le roi. Et si tu voulais te rallier à moi, nous ferions diables.

- Non, non, par saint Montenlair, car un jour tu seras pendu.

- Et toi un jour tu seras enterré. Lequel est le plus honorable, l'air ou la terre ? Hé, grosse bête, Jésuchrist ne fut-il pas pendu en l'air ?
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Finablement, je me voulus retourner, et, passant par sa barbe, me gettay sus ses espaulles, et de là me devallé en terre et tumbé devant luy.
Et quand il me apperceut, il me demanda : Dont viens-tu, Alcofrybas ?
Et je luy responds : De votre guorge, Monsieur.
-Et depuis quand y es tu, dit-il ?
-Despuis (dis je) que vous alliez contre Almyrodes.
-Il y a (dist il) plus de six moys. Et de quoi vivoys-tu ? Que mangeoys-tu ? Que beuvoys tu ?
Je responds : « Seigneur, de mesmes vous, et des plus fryans morceaulx qui passoient par vostre guorge, j'en prenoys le barraige.
-Voire mais (dist il), où chioys tu ?
-En vostre guorge, Monsieur, dys-je.
-Hà, hà, tu es gentil compaignon, dist il. Nous avons, avecques l'ayde de Dieu, conquesté tout le pays des Dipsodes ; je te donne la chastellenie de Salmigondin.
-Grand mercy (dis-je), Monsieur. » (Pocket, p.364-366)
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Mais je te dys : metz tout ton espoir en Dieu, et il ne te délaissera point. Car de moy, encores que soye puissant, comme tu peuz veoir, et aye gens infiniz en armes, toutes fois je n'espère point en ma force, ny en mon industrie : mais toute ma fiance est en Dieu, mon protecteur, lequel jamais ne delaisse ceulx qui en luy ont mys leur espoir et pensée. (Pocket, p.304)
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Ma dame, ce seroit ung bien fort utile à toute la républicque, delectable à vous, honneste à vostre lignée, et à moy nécessaire, que feussiez couverte de ma race ; et le croyez : car l'expérience le demonstrera. (Pocket, p.238)
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Et le monde demandoit pourquoy est ce que ces fratres avoient la couille si longue ? Mais ledit Panurge solut tresbien le problesme, disant : « Ce que faict oreilles des asnes si grandes, ce n'est sinon par que leurs mères ne leur mettoient point de béguin a la teste : comme dit De Alliaco en ses Suppositions. A pareille raison, ce qui faict la couille des povres beatz pères tant Sainct Anthoine large, c'est qu'ilz ne portent point de chausses foncées, et leur povre membre s'estend à sa liberté à bride avallée, et leur va a ribalant sur les genoulx, comme font les patenostres aux femmes. Mais la cause pourquoy ilz l'avoient gros à l'equipollent, c'estoit que en ce triballement les humeurs du corps descendent audit membre : car selon les legistes, agitation et motion continuelle est cause de attraction. » (Pocket, p.192)
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Car il disoit qu'il n'y avoit que ung antistrophe entre femme folle à la messe et femme molle à la fesse. (Pocket, p.190)
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Ces lettres receues et veues, Pantagruel print nouveau courage, et fut enflambé à proffiter plus que jamais, en sorte que, le voyant estudier et proffiter, eussiez dit que tel estoit son esprit entre les livres, comme est le feu parmy les brandes, tant il l'avoit infatigable et strident. (Pocket, p.100)
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Ayez suspectz les abus du monde, et ne metz point ton cueur à vanité : car ceste vie est transitoire ; mais la parolle de Dieu demeure eternellement. (Pocket, p.98)
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Sapience n'entre point en ame malivole, et science sans conscience n'est que ruyne de l'ame. (Pocket, p.98)
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