Je partage le constat de
Pierre Rabhi, la nécessité de ce "retour à la terre", de la modération, de la sobriété dans toute chose... et le fait d'y trouver de la satisfaction et du bonheur. Je suis également admirative du fait qu'il ait mis en pratique sa vision du monde (ce que je suis loin de faire...). Mais allez savoir pourquoi, plus j'avançais dans la lecture de ce bouquin, et plus l'homme m'était antipathique.
Je pense qu'inconsciemment, je m'attendais à lire le bonheur et les joies simples d'un mode de vie frugal, avec certainement quelques égratignures au consumérisme actuel au détour de quelques phrases. Je pensais lire la prose d'un homme apaisé et apaisant, et au contraire, j'ai plutôt ressenti de la hargne, de l'acharnement (face à la finance, au système éducatif, à l'Ogre Occident...), et un peu de suffisance aussi (les crétins qui ne comprennent pas que PR détient la vérité)...
Alors attention, ce n'est que mon ressenti et j'avoue avoir du mal à l'exprimer clairement. Il me faudrait peut être relire le bouquin, ou lire autre chose de
Pierre Rabhi... Peut être plus tard. Ou pas.