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EAN : 9782955213209
108 pages
(04/02/2015)
4.33/5   6 notes
Résumé :
Comme les deux faces indissociables d'une médaille,
la maternité a son revers.
Les mères amères sont à bout.
Le reflet dans le miroir s'est teinté des plus sombres pensées,
des plus noirs desseins.
Mères monstrueuses, égoïstes, passives, impuissantes...
Qu'elles subissent, agissent ou réagissent,
elles souffrent à travers et pour leur enfant.
Derrière la comédie des apparences,
les neuf nouvelles de ce r... >Voir plus
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Que lire après À bout de mères : Les diables bleus m'emportentVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
J'aime bien lire les recueils, qu'ils soient d'une seule et même personne ou non. J'ai eut la chance de gagner ce service presse et je remercie beaucoup Rachel de cette occasion. J'aime beaucoup la couverture, le miroir, le reflet de ce que nous voyons, mais que se cache-t-il derrière ? C'est ce que l'auteur va nous faire découvrir par des nouvelles, des poèmes, plus ou moins longs d'ailleurs et redonner une autre image de la maternité que beaucoup ignore.

Neuf nouvelles, neuf façons de voir, d'apercevoir ce qui se passe réellement dans la tête des protagonistes liés à une naissance.

Certaines d'entre elles sont perturbantes, surtout une « nuit invisible ». Je l'ai trouvé dérangeante et pourtant c'est un phénomène qui arrive, comme dans toutes les autres, mais le fait de savoir cette femme ne rien faire, fermer les yeux parce que lui est heureux ainsi, j'ai eut beaucoup de mal. D'autres apportent une lecture troublante, m'incitant même à dire que oui, tout est possible et qu'au final qui sommes-nous pour juger telle ou telle personne alors que nos plus bas instincts peuvent ressortir ? L'auteur nous montre le revers du décor, le fait qu'un bébé, une mère, un père, un frère ou une soeur, peu importe, mais l'entourage de cet être qui n'a pas demandé à venir va être bouleversé. Les nuits incomplètes, les doutes, les questionnements, la douleur physique ou mentale. le pourquoi je n'y arrive pas ? Ou encore le m'aime-t-il vraiment ? Et bien d'autres questions encore.

« Aokigahara » est celle que je préfère. Elle est triste, sourde, froide et plus le temps passe, plus l'espoir commence à renaître. La perte d'un enfant est impensable, pourtant elle arrive, bien plus que l'on ne peut croire. Comment survivre après cela ? Comment pouvoir continuer à garder le couple qui a fondé cet être parti ? Des obstacles, des doutes, des remises en questions, un affrontement qui ne sera pas de tout repos et enfin la lumière apportant la paix intérieure. Je pense encore à « clichés », me demandant comment réagir face à un tel phénomène. Une autre mérite que l'on s'y attarde, il s'agit de « Un prénom si ressemblant ». Elle ne m'a pas surprise par sa fin, elle découlait, mais ce que je retiendrais de cette nouvelle, c'est le fait que le monde ne cessera jamais d'avancer quelque soit les conséquences. Les deux dernières, « la chose » et « j'aurais aimé » sont poignantes. le point de vue, les idées noires de la mère, qui n'en a jamais eut ?

Chaque histoire apporte une morale, une idée, un rejet, un petit quelque chose. Certaines paraissent tirée de la réalité, tout simplement parce que lorsque l'on a porté un enfant, la relation s'installe, s'étire. le bonheur est présent, mais dès le départ ? Par toujours du début à la fin. J'ai trouvé certaines nouvelles très bien écrites, les mots découlaient comme l'eau d'une fontaine. Certaines sont vraiment recherchées, d'autres dont « la lettre à moi-même » je ne pense pas l'avoir bien comprise. Ce qu'il faut retenir également, c'est la façon dont le tout est présenté, pas de mots trop haut, pas de monstruosités réellement écrit, juste suggéré, juste assez pour imaginer. le lien entre une mère et son enfant, cet instinct maternel que beaucoup rabâche et si les femmes ne les avaient pas toutes en un claquement de doigts ? Cela s'apprend, ce n'est pas forcément inné et le regard de l'autre qui croit voir un bonheur sans tache ne se pose même pas la question de savoir si c'est vraiment le cas.

Ce recueil est plutôt complet, même si je n'ai pas forcément apprécié toutes les nouvelles, j'ai bien aimé le tout d'une manière générale grâce à la douceur de l'écriture – non je ne suis pas contradictoire. Les textes sont sombres, parfois bercés de folies destructrices et pourtant la reconstruction est possible selon la personne concernée.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/a-bout-de-meres-rachel-d-foret-a114953942
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Je voudrais tout d'abord remercier Rachel D. Forêt qui m'a permis de découvrir ses écrits grâce à ce service presse.

Je savais à quoi m'attendre en lisant ce recueil: la lecture risquait d'être difficile, perturbante, émouvante. Et effectivement, je suis passée par un tas d'émotions!
Dès l'avant-propos, l'auteur nous explique qu'elle souhaite aborder le thème de la maternité. Il est souvent associé au bonheur de la naissance et de voir grandir ce petit prolongement de soi. Ici, il est présenté de manière beaucoup plus sombre : la perte de l'enfant et la reconstruction de la famille après celle-ci, la dépression post-partum, l'amour d'une mère dans la pire situation, etc.
Des sujets sensibles, déchirants et abordés de manières différentes : du poème à la nouvelle en passant par la lettre. Certains textes ont pour toile de fond le fantastique, les légendes et les croyances tandis que d'autres s'appuient sur des scènes du quotidien, plus réalistes.

« A bout de mères » est finalement beaucoup plus qu'un recueil sur le thème de la maternité. L'auteur a posé les mots pour nous l'expliquer. Les voici :

« À bout de mères » est l'aboutissement de ma petite thérapie personnelle. Puisse-t-il être l'occasion pour chacun d'entre vous de se déculpabiliser ou de porter un regard plus indulgent à ces mères en souffrance.
Même si cette lecture n'était pas des plus faciles, à cause des sujets abordés, je l'ai beaucoup apprécié. Rachel D. Forêt a une plume très agréable, douce, poétique et qui transmet beaucoup d'émotions. Les mots choisis donnent une mélodie tantôt nostalgique et triste, tantôt grinçante et emprunte de colère pour les personnages.

Certains textes m'ont parlé plus que d'autres. Je pense que c'est une question de ressenti pour chaque lecteur, en fonction de sa sensibilité, de son vécu. Certains textes sont perturbants, comme « Nuit invisible » qui parle du sujet le plus détestable selon moi, le plus dur à lire, le plus dur à digérer. D'autres textes nous amènent à nous poser des questions, d'autres encore nous donnent à réfléchir sur un sujet tel que la dépression post-partum.

Ces poèmes, nouvelles, lettres, aussi touchants, perturbants, déchirants soient-ils ne tombent jamais dans l'excès. L'auteur prend soin d'utiliser chaque mot à bon escient. Il n'est pas question de faire pleurer dans les chaumières, de dramatiser ou d'horrifier. Il est juste question de poser les bons mots sur des choses réelles.

Je ne savais pas trop comment vous présenter ce recueil. Je trouve que le plus simple est de vous les présenter un à un, sans vous en dire trop pour ne pas gâcher votre plaisir lorsque vous le lirez à votre tour.

– « Apparences » : Un texte sous forme de poème, très court sur le rejet de l'enfant dans l'ignorance totale de l'entourage. Celui-ci ne m'a pas forcément plu. Beaucoup trop court ou je n'ai tout simplement pas été touchée.

– « Aokigahara » : Un texte qui figure parmi mes préférés. C'est une nouvelle sur fond de légende. C'est une quête de la survie et de la vérité pour des parents ayant perdu leur enfant. C'est très émouvant.

– « Nuit invisible » : L'auteur aborde ici un sujet horrible : l'inceste. C'est une lecture très difficile, perturbante, je me suis sentie mal à l'aise. J'ai dû faire une petite pause dans ma lecture après ça, le temps de la digérer. L'auteur a ajouté une petite touche de fantastique à cette nouvelle. Peut être pour alléger cette atmosphère très lourde qui s'en dégage, mais je trouvais que sans ça, le texte se suffisait à lui-même.

– « Un prénom si ressemblant » : C'est l'histoire d'une mère qui se sent rejetée par son enfant et son mari. La fin inattendue nous permet de comprendre le pourquoi… Je ne vous en dis pas plus, sinon que c'est triste, mais rassurant à la fois.

– « Lettre à moi-même » : Sous forme de lettre, une mère s'écrit à son « soi futur » espérant que les choses ont changé pour elle, que sa dépression post-partum a fini par disparaître. Une idée originale pour un sujet assez dur et triste.

– « Clichés » : Une mère retrace la vie de son enfant en feuilletant un album-photos. Ce texte nous donne à réfléchir : jusqu'à quel point aimons-nous notre enfant ? J'ai beaucoup aimé ce texte même si la fin m'a mise assez mal à l'aise, mais je pense que c'est cela qui crée la réflexion.

- « Shégué » : Un texte qui m'a beaucoup plu. Sur fond de croyances et traditions africaines, une mère a perdu son enfant de façon injuste. Une histoire troublante que celle de la petite Promédi.

– « La chose » : Cette courte histoire poignante est celle d'une mère qui lutte contre ses sentiments négatifs à l'égard de son bébé.

– « J'aurais aimé » : Un texte poétique parfait pour clôturer ce recueil. C'est très joli mais triste. C'est la peine d'une maman qui a perdu son enfant.

Si je n'ai pas forcément aimé tous ces textes, le recueil dans son ensemble est très bon. Il nous permet d'entrevoir beaucoup de facettes sombres d'une maternité qu'on aurait tendance à idéaliser. On y comprend en tout cas, qu'être une maman n'est pas toujours inné, on le devient, parfois à travers des chemins bien tortueux.

Je ne peux que vous conseiller de lire ce recueil, perturbant, émouvant et particulièrement bien écrit.

Lien : https://lepetitmondedegren.w..
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Lien vers la chronique : http://marmiteauxplumes.com/a-bout-de-meres-de-rachel-d-foret/

À notre époque, la mère se doit d'être parfaite. Une wonder-woman qui doit tout assumer : vie sentimentale, vie professionnelle, vie familiale, toujours être bien apprêtée, bien entretenir sa maison, penser à tout, tout le temps et pour tout le monde, et ne jamais s'en plaindre. Être mère exige la perfection, parce qu'elle est femme encore en proie aux stéréotypes, et maman parce qu'elle l'a choisi et qu'elle est désormais responsable. La pression est infernale et les écarts, les burn-out, tabous.

Les mères doivent aimer leur enfant dès le début.

Les mères doivent aimer davantage leur enfant dès qu'il vient au monde.

Les mères doivent être irréprochables.

C'est un heureux évènement, c'est beau, c'est puissant. Quel merveilleux sourire, quel merveilleux avenir…

Dans cette chambre à la maternité, tout le monde s'attend à ce que la symbiose soit là, concrète, immuable…


Que se cachent-ils derrière ces façades ?

Qu'en est-il en réalité de ces femmes perdues, déboussolées, apeurées cloitrées dans le carcan sociétal et des bien-pensants ? Victimes des autres ? Victimes de ce que l'on attend d'elle et des traditions ?

Que deviennent ces femmes qui se transforment en mères, changeant radicalement de vie, commençant déjà ses sacrifices, au quotidien et au corps chamboulés ?

Peut-être que le silence derrière ces sourires recèle cette facette obscure et taboue. Cette angoisse qui musèle les lèvres tremblantes, étouffe les cris désespérés, emmure les sentiments inavouables.


Dans ce recueil, neuf nouvelles dépeignent ce sujet très sensible de la maternité en explorant les reliefs les plus sombres. À coeur bien accroché et prévenu, vous soulèverez le voile pour plonger dans « ce qu'il ne faut pas dire », « ce que l'on ne doit pas voir ».

Plusieurs portraits se dessinent, plusieurs états d'âme se confrontent ou se réverbèrent entre eux…

La dépression, le rejet, l'infanticide, la mort subite du nourrisson, le deuil, l'impuissance d'une mère…

L'autrice s'adresse à nous dès les premières pages, nous expliquant sa démarche, ce qu'elle souhaite transmettre, et aborde le sens des diables bleus. de quoi nous mettre dans de bonnes conditions pour entamer la suite.


Souvent d'un genre fantastique, nous suivons les courtes histoires de neuf femmes. Légendes empruntées, croyance extrémiste, un monde contemporain dans lequel l'on peut devenir invisible, un autre où les forêts réclament leur dû… Plusieurs contextes servant de cadre au miroir qui nous offre le reflet le plus sombre de la maternité.

La plupart des nouvelles — si ce n'est une grande majorité — sont écrites du point de vue interne au récit, nous immergeant d'autant plus dans la psychologie de ces mères à bout de nerfs. C'est intimiste, au point que cela peut être troublant, voire dérangeant. Comme si nous ouvrions le journal de quelqu'un qui contiendrait tous ses plus sombres secrets, comme si nous jetions un oeil à un crâne ouvert pour vampiriser toutes les pensées qui s'y trouvent, peu importe leur teneur… Et pourtant, derrière la forme et les symbolismes, sous la nappe de fantastique, se cache en réalité une psychologie profonde et souvent incomprise. Cautionnable ou non.


Les textes sont tous très bien écrits ; la plume de l'autrice ne se trahit pas d'une nouvelle à l'autre. Les descriptions indispensables sont là où il faut, aucune lourdeur… Mais ce n'est pas le style d'écriture qui compte avant tout ici. Nous ne sommes pas dans la recherche d'intrigues complexes, creusées, avec des twists… Ici, les émotions ont la primauté. Celles de nous percuter de plein fouet, de nous remuer, provoquer quelque chose en nous.


Bien entendu, certaines chutes sont surprenantes et très adéquates pour des nouvelles. Nous attendons la fin, nous interrogeant sur la conclusion finale, supposons… et nous inquiétons surtout. Quelle sera l'issue ? « Aurais-je le courage d'aller jusqu'au bout ? Ai-je vraiment envie de savoir ? »

Nous pensons que le but de ce recueil n'est absolument pas d'incriminer ces femmes et mères, de les pointer du doigt — sauf peut-être une exception ? – mais plutôt de les présenter, de dire « Voilà, écoutez ce qui se cache derrière les silences. »

Pour les lectrices-mamans, la lecture pourra s'avérer très difficile pour certains textes. Mais difficile aussi dans le sens où chaque trait nous renvoie à ses propres reflets, ses pensées noires, si sombres, que l'on n'avoue pas et qui nous traverse l'esprit lorsqu'elles ne s'installent pas.


Comme précisé plusieurs fois, tout n'est pas à prendre au pied de la lettre, bien entendu. Nous songeons notamment à Nuit invisible, un texte très dur — l'autrice en dit quelques mots dans sa note de départ, d'ailleurs.

Ce recueil désacralise le rôle de la mère et la perfection que l'on attend d'elle, l'amour immédiat et irrévocable, il ouvre les portes du tabou.

Il humanise la mère.

Si l'horreur peut nous submerger, l'incompréhension, mais aussi une part d'identification, c'est à la fois un message qui pourrait chuchoter : « c'est humain » ; « vous n'êtes pas seule. »
Lien : http://marmiteauxplumes.com/..
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A bout de mères est un recueil de textes courts qui parlent tous du sentiment maternel dans sa forme dans la moins louée. On parle ici de mères débordées, dépressives, en proie au plus profond dégout ou au plus étrange désarroi face à leurs progénitures. Des sentiments obscurs que l'on a du mal à comprendre, et même à verbaliser certaines fois. Avant de donner mon avis sur ces textes, j'aimerais formuler un aveu : il s'agit ici d'un livre auto-édité, et quand je l'ai ouvert, c'est avec un a priori négatif, comme peuvent l'avoir pas mal de personnes sur l'auteur auto-édité. J'ai peut-être eu peur d'une écriture bancale, de corrections ratées, que sais-je? Toujours est-il que j'ai eu dans les mains un recueil de qualité, très bien écrit, et avec bien moins de fautes que dans certaines petites maison d'éditions débutantes!

Apparences

Sorte d'avant-propos, ce court prélude nous met dans l'ambiance...

Aokigahara

C'est l'histoire perturbante d'un jeune couple qui vient de perdre son premier enfant. Teintée de fantastique, la fin en est déroutante, mais finalement très morale.

Nuit invisible

Ce texte est le plus dur du recueil, il m'a vraiment retourné, et j'ai eu du mal à le lire. Il parle de l'abus sexuel sur mineur et du regard de la mère sur celui-ci. Il est affreusement dérangeant.

Un prénom si ressemblant

Ici c'est l'histoire d'une mère perdue. Perdue pour beaucoup de raisons. Sans poiler, il est difficile d'en parler, mais c'est vraiment un...
Lien : http://mademoisellemalenia.o..
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Même si le sujet abordé est délicat on ne tombe pas dans le trop plein.
il est abordé différemment selon les nouvelles, longues ou courtes, "réelles" ou tiré d'une croyance mais toujours avec justesse.

J'aime beaucoup le titre qui regroupe "à bout de nerfs" et mères car malheureusement même avec la meilleure volonté du monde être maman n'est pas toujours facile.

Je me suis reconnue dans quelques nouvelles que ce soit en tant que mère ou en tant qu'enfant.

Bizarrement la nouvelle qui m'a le plus émue n'est pas la 3 (bien qu'effectivement le sujet est difficile) ou celles parmi je me suis reconnue mais la numéro 7. j'ai pleuré pour la petite fille et sa maman qui n'a pas pu la sauvée.

Il m'est difficile de donner mon avis d'abord à cause de la taille des nouvelles, ensuite parce que je suis la reine du spoil et surtout parce que c'est un livre qui se "ressent".

Ce n'est pas un livre qui laisse réellement place à l'imaginaire comme un roman mais plus au ressenti et tout le monde n'a pas le même ressenti sur un sujet aussi grave.

Mais je vous invite fortement à tenter l'aventure.

Je remercie Rachel de m'avoir accorder sa confiance en me proposant ce SP, dés que le SDL est passé je le prendrais en papier :).
Lien : http://labibliothequedemiang..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Elle l’aimait. Soham seul la comprenait. Il était son pilier. Et malgré tout elle ne parvenait pas à se confier à lui. Ses mauvais rêves, sa douleur d’être mère et son mal-être grandissant restaient tapis tout au fond d’elle. Honteuse, elle n’osait se confier à personne... Si lui ne voyait pas, qui verrait ? Qui empêcherait ses mauvais rêves de devenir réalité ?...
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— Mais de quoi tu parles ?
— Je sais ce qu’il va se passer...

— Quoi ?
— Il va t’hypnotiser, te prendre à moi.

— Arrête tes sottises voyons ! C’est un bébé sans défense au milieu d’une forêt. On ne va pas le laisser seul et tes histoires d’hypnoses sont justes hors réalité. Je crois que tes nerfs lâchent Bastien et que tu devrais dormir un peu. Moi aussi d’ailleurs j’ai besoin de me reposer. Je n’en peux plus. Et puis que comptes-tu faire de toute façon ?

Je le vois hésiter, sa pomme d’Adam tressaute plusieurs fois avant de se détendre lentement.

— Tu as raison, je suis à cran. Dormons un peu...
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« À bout de mères » est l’aboutissement de ma petite thérapie personnelle. Puisse-t-il être l’occasion pour chacun d’entre vous de se déculpabiliser ou de porter un regard plus indulgent à ces mères en souffrance.
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