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3,27

sur 124 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Passionnante cette chronique sur le journalisme. Quel joli livre tissé de grandeur et de petitesse.

11 petites histoires qui s'entrecroisent et se complètent narrant les vies de 11 personnages. 11 petites briques pour cimenter 50 années d'existence d'un quotidien international basé à Rome.

Tom Rachman, journaliste lui-même et ayant travaillé à "l'International Herald Tribune" à Paris sait de quoi il parle quand il nous conte l'épopée de ce journal.
Et si le début est un peu abscons et laborieux, au fur et à mesure que se déroulent les récits, le lecteur est happé dans un microcosme passionnant où se joue les drames de la comédie humaine.
Et on applaudit des deux mains, et on se réjouit et on en redemande.

Chacun des 11 chapitres nous laisse entendre une voix des contributeurs dudit quotidien. On regrettera qu'il n'y en ait pas 22 ou 33 pour pouvoir les entendre plus longtemps ces voix tant les personnages, même les plus infects, sont attachants. Tant on veut connaître la suite. Tant on se projette dans certaines tranches de vie.

En filigrane, Rachman nous conte les décennies de création, de grandeur et de décadence de ce quotidien confronté aux évolutions de son époque. Très actuel, tant la presse, notamment la quotidienne, n'a toujours pas trouvé son modèle économique moderne. Et on peut imaginer que les situations décrites dans ce roman résonnent dans de nombreuses salles de rédaction.

Parfois triste, parfois lumineux, un peu sordide, quelquefois amusant, souvent pathétique, ce roman ne laisse pas indifférent tant ses voix sont multiples. Et belles finalement. Des voix qui luttent, des voix qui souffrent, des voix qui blessent, des voix qui hurlent, des voix qui pleurent, des voix qui s'élèvent, des voix qui aiment, des voix qui trahissent...

De l'absurde, de l'humour, de la détresse, de la joie, de l'amour. Bref la vie, la vraie, la belle, la grande, la petite, la perfide, la magnifique. 3,5/5
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C'est un roman sympathique que ces Imperfectionnistes de Tom Rachman: l'histoire d'un quotidien anonyme de langue anglaise basé à Rome.
Il s'agit d'un roman choral, porté par onze collaborateurs, qui se croisent sans vraiment se connaître.
Chacun des personnages du roman a droit à son propre chapitre, mais il n'est pas rare de les voir faire une apparition dans celui consacré à quelqu'un d'autre.

On y trouve entre autres un correspondant en poste à Paris, en mal de scoops et d'argent; une DRH chargée du licenciement, et qui se retrouve dans un avion avec un de ceux qu'elle a virés; ; un pigiste en poste au Caire qui se fait pigeonner par un journaliste plus expérimenté mais surtout baratineur; un rédacteur de nécrologies, victime d'un horrible drame personnel qui va contre toute attente donner un fulgurant coup de pouce à sa carrière; un directeur de la publication qui répond aux abonnés absents; une lectrice assidue qui, à vouloir lire chaque page en intégralité, a environ quinze ans de retard sur l'actualité...
En bref, ces journalistes sont incompétents, et c'est cela qui les rend attachants. L'auteur nous les montre tels qu'ils sont vraiment: des hommes et des femmes, avec des boires et surtout des déboires professionnels et affectifs.

Entre deux chapitres, Tom Rachman nous raconte une autre histoire: celle de la création du journal par Cyrus Ott, riche industriel. Son entourage croit que ce journal n'est qu'une passade, mais au fond tous ignorent les vraies raisons qui l'ont poussé à le fonder. On suit l'évolution de ce quotidien sur une cinquantaine d'années, de son inauguration à sa fermeture définitive.

Car c'est là l'autre aspect du roman: le récit de la chute d'un journal. En effet, comment pourrait-il résister quand il refuse totalement la modernité? Textes en noir et blanc (car mettre de la couleur serait faire une entorse à la version d'origine), refus d'avoir un site internet, font que les ventes chutent et que le journal agonise lentement, passant des restrictions budgétaires aux licenciements, pour finir par la fermeture.

La critique du monde du journalisme est assez acide, et c'est aussi ce qui m'a plu. Je craignais de m'ennuyer, car c'est un univers qui ne m'attire pas particulièrement, mais les situations sont loufoques et bien décrites. Il y a de l'humour, de la tendresse, de l'humanisme, et du cynisme aussi... Bref c'est toute une palette de sentiments qui se déploie ici, au milieu de cette vision pas forcément tendre du monde du travail.
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Avec une tonalité tragi-comique aboutie, les imperfectionnistes raconte l'histoire d'un journal, de sa création dans les années 1950 à la fin de son histoire, en 2007, en s'attardant sur le portrait de onze membres de la dernière rédaction.
Roman choral qui réussit à être harmonieusement polyphonique, le récit ne tombe pas non plus dans l'écueil des romans sur le monde du travail qui laissent par trop leurs personnages désincarnés ; au contraire, il manie habilement les contrastes entre l'image professionnelle projetée par chacun, vu à travers les récits de ses collègues, et ses déboires personnels, lorsqu'on aborde son chapitre.
Chacun des portraits est une petite nouvelle, dont certaines chutes sont soignées (j'ai aimé, particulièrement, la rencontre inopinée d'Abbey la DRH et d'un homme qu'elle a fait licencier, les tribulations de Winston le pigiste débutant qui n'a pas la moindre idée de ce qu'il fait, et pas même qu'il n'a pas décroché le poste, et la douce absurdité de la lectrice compulsive égarée dans les anciens numéros), qui s'entremêlent jusqu'à la chute du roman, annoncée par celle des ventes et du brillant choix d'Hermann, le rigoriste dont l'erreur majeure de jugement n'est peut-être pas celle que conte son récit personnel, mais son opposition persistante à l'évolution du journal et à sa présence en ligne.
Une décennie après les événements qu'il raconte, le roman garde aussi une contemporéanité intéressante sur les difficultés de la presse écrite.
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Publié aux USA en 2010 et traduit en français l'année dernière, "Les Imperfectionnistes" est le premier roman de l'écrivain anglo-canadien Tom Rachman.

"Les Imperfectionnistes" n'est pas moins le récit de l'évolution, étalée sur 50 ans, d'un quotidien international basé à Rome que celui de 11 protagonistes qui assisteront, voire même participeront, à son déclin.
Grattes-papier, correcteur, pigiste, secrétaire de rédaction, directrice des ressources humaines, forment une équipe chapeautée d'une main de fer par une impitoyable rédactrice en chef et son adjoint et dirigée par un directeur de publication complètement incompétent.

Nous faisons ainsi connaissance avec Lloyd, un journaliste fauché et en fin de carrière qui cherche désespérément à se remettre en selle pendant que sa femme fricote en toute liberté avec leur voisin.
Arthur Gopal, assigné à la rubrique nécrologique, fait en sorte d'en faire le moins possible jusqu'à ce qu'un événement tragique déclenche en lui un regain d'ambition.
Journaliste économique, Hardy Benjamin ne compte pourtant pas ses sous lorsqu'il s'agit d'entretenir le nouvel homme de sa vie.
Correcteur infaillible, il s'est donné la crédibilité pour maître-mot et pourtant Herman Cohen s'est laissé aller à une erreur de jugement.
Kathleen Solson a beau ne rien laisser passer chez ses employés, à la maison, elle fait plutôt profil bas, tout comme son adjoint Craig Menzies.
Briguant un poste de pigiste au Caire, Winston Cheung fera les frais de sa naïveté et de son manque d'expérience dans le milieu.
Persuadée qu'une remarque acerbe lui fera prendre la porte le lendemain, Ruby Zaga, secrétaire de rédaction célibataire, se réfugie dans la solitude d'une chambre d'hôtel en attendant son heure.
Pendant ce temps, une fidèle lectrice découvre l'actualité avec plusieurs années de retard tandis que l'héritier du groupe Ott, abandonne momentanément son chien et ses Agatha Christie pour annoncer à tout ce petit monde que le journal vit ses dernières heures.

Les personnages autour duquel s'articule le récit sont tout sauf heureux. Occupant pour la plupart des postes à responsabilité, ils jouent les grandes gueules, pestent sans arrêt sur leurs collègues et n'aspirent qu'à quitter au plus vite l'enfer de la salle de rédaction.
Les masques tombent lorsque le lecteur les retrouve en conjoints, pères de famille, éternels célibataires, autant de rôles dans lesquels ils se révèlent être de piètres acteurs (de vraies loques en fait), coupables de petites lâchetés qui laissent entrevoir leur faiblesse.
A croire que trop absorbés par leur travail, ils n'ont plus d'énergie à consacrer à leur vie privée, à ses relations dysfonctionnelles auxquelles ils se raccrochent vaille que vaille par peur de la solitude.

Ce qui pourrait faire penser à un recueil de nouvelles s'avère être un roman polyphonique, récit d'existences solitaires et de relations superficielles entre collègues, mais lequel semble toutefois dénoncer d'une même voix l'incompétence et le manque d'ambition d'une équipe dont on se demande comment elle arrive à faire tourner un journal durant aussi longtemps.
Adieu le journalisme d'investigation. Ici on traîne des pieds lorsqu'il faut se déplacer pour une interview, on utilise des mots qu'on ne comprend pas, on multiplie les bourdes façon "Sadisme Hussein", on reporte ses erreurs sur les autres, on cherche le scoop et pour le reste, on se contente des dépêches.
Aucune ambition, aucune décision, aucune prise de risque. Tous semblent avoir perdu le feu sacré qui, comme nous le rappellent les chapitres intermédiaires, animait autrefois Cyrus Ott, fondateur du journal.

S'agissant des coulisses de la presse écrite, je m'attendais à ce que ce roman aborde davantage les aspects de chacun des métiers évoqués. En ce sens, j'ai donc tout d'abord été déconcertée par ce choix de l'auteur de privilégier la vie privée de ses personnages.
Mais il faut bien admettre que les aspects professionnel et personnel sont ici fortement liés - l'un rejaillissant forcément sur l'autre - et permettent de cerner au mieux les personnalités de chacun, au gré de l'écriture tonique de cet ancien journaliste qui connaît fort bien son sujet.
Des portraits férocement cyniques de personnages en phase descendante, si pitoyables qu'ils en deviennent attachants, annonciateurs de la fin d'une glorieuse époque.
Le milieu de la presse n'en ressort pas grandi, c'est le moins qu'on puisse dire.
Un roman désespérant de vérités.
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Dans la rédaction d'un vieux journal international, basé à Rome, financé pour des raisons obscures par un magna américain... et qui bientôt mettra la clé sous la porte… un petit monde de journalistes, pigistes, rédacteurs en chef, correcteurs, lecteurs… en mal de reconnaissance. En donnant la parole à chacun d'entre eux, en variant les focales et les points de vue, l'auteur raconte une histoire profondément originale à la frontière parfois du fantastique et dont les ambiances - on sent jusqu'à la poussière des bureaux... - sont remarquablement rendues. Ce livre excellent a le mérite de sortir des sentiers battus.
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La génération de nos parents a été élevé dans le mythe journalistique incarné par le livre puis le film Les hommes du président. Pensez donc, deux journaleux qui posent des questions, insistent, ne se satisfont pas des mensonges d'état et finissent par révéler au monde le scandale du Watergate. Énorme. Probité. Pugnacité. Indépendance. Tout le monde voulait alors devenir journaliste, c'était devenu les nouveaux super héros, l'incarnation du fameux 4e pouvoir capable de contrebalancer les manigances politicardes.

Notre génération a eu d'autres modèles, bien évidemment. PPDA et Fidel Castro. Les journalistes agenouillés à l'Élysée au lieu de poser les questions qui fâchent. Les belles présentatrices du 20h qui partent en épousailles avec des ministres bien propres sur eux. Il faut maintenant lire la presse suisse ou belge pour avoir les détails des frasques de Nabulio. Il y a bien le bon vieux Canard enchaîné et Rue89, certes, mais le journalisme a perdu une bonne partie de ses plumes. Qui rêve encore d'obtenir sa carte de presse pour devenir collègue avec Jean-Michel Apathie, David Pujadas ou Nicolas Demorand ?

Et puis il y a la crise du journal papier. le gratuit, Google, les revenus publicitaires qui dégringolent... C'est vraiment une belle époque pour piger dans une feuille de chou. Et justement, The Imperfectionists raconte comment ça se passe dans une salle de rédaction. L'action se déroule dans un journal fictif basé à Rome mais écrit en anglais par des journalistes américains. Il faut couper dans la masse salariale du journal, envoyer des stagiaires faire le sale boulot au Caire, gérer des vieilles gloires en fin de parcours, lutter pour garder son petit trône dans l'équipe rédactionnelle, se fader l'ego gargantuesque du rédac' chef, supporter le type bizarre qui écrit les mots-croisés... C'est à travers 11 portraits de membres de la rédaction que Tom Rachman, lui-même journaliste canadien en poste à Rome et dans plein d'autres coins du monde, dézingue son petit univers. Tout le monde en prend pour son grade à travers des nouvelles assassines où ces journalistes étalent leur incompétence. le type qui écrit les chroniques nécrologiques et qui va visiter les personnalités proches de mourir pour mettre leur biographie à jour en prétextant que le journal veut publier un gros portrait d'eux. le journaliste qui n'a jamais écrit le Grand Roman qu'il s'était promis d'écrire en débutant sa carrière. La relectrice un peu dingue que tout le monde déteste. le correspondant à l'étranger qui se prend pour le nombril du monde...

C'est très efficace comme construction, mais c'est parfois très caricatural dans le contenu. Et très franchement, les 11 chapitres ne sont pas tous de la même eau. Moi j'aime quand une nouvelle a un revirement ou une surprise finale, une chute qui me prend par surprise. Là, les chapitres vont exactement dans le sens que l'on imagine au départ. le plus ironique, c'est que tous les journalistes ADORENT ce petit livre mesquin. On raconte même que Brad Pitt a acheté les droits pour l'adaptation ciné. Ça pourrait être l'équivalent de Burn after reading pour le monde du journalisme. Moi, je trouve ce cynisme corporatif plus inquiétant qu'autre chose. Ils rigolent tous en regardant le bateau couler. J'ai du mal à les plaindre. S'il le milieu se reconnait si bien dans ces 11 archétypes, c'est peut être qu'il mérite la traversée du désert qu'il subit.
Lien : http://hu-mu.blogspot.com/20..
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Ce livre ne me tentait pas du tout, du tout, je m'attendais vraiment à ne pas l'aimer voire à l'abandonner. Mais ce fut une bonne surprise.

J'en ai d'abord aimé la construction, des histoires de journalistes entrecoupées d'interludes sur la création et la vie du journal depuis ses débuts.

Ces coups de projecteurs sur les journalistes sont assez variés et pas très flatteurs dans l'ensemble. Ils se tirent dans les pattes, un vrai panier de crabes. On y découvre à la fois leur vie professionnelle et leur vie privée.

Après cette lecture je n'ai pas du tout envie de travailler pour un journal.

Il est bien certain que je ne l'aurais pas lu s'il n'avait pas fait partie de la sélection pour le prix des lecteurs du Livre de Poche.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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Double récit sous forme de chroniques, Les imperfectionnistes raconte l'historique d'un journal depuis sa création dans les années 50 à sa disparition au début des années 2000. Un demi siècle qui verra ce journal tenter de suivre l'évolution des techniques et moyens de communication. Cependant, il ne s'agit pas d'un roman sur la presse malgré les descriptions des vicissitudes de succession au sein du puissant groupe financier propriétaire qui s'intéresse peu à cette publication jamais suffisamment rentable. Ce récit s'intercalle chronologiquement aux chroniques. Peu de scènes au sein de la rédaction ou de références à des événements d'actualité, presque des anecdotes, les locaux du journal étant plutôt le lieu qui définit les personnages selon leurs différentes fonctions liées à la presse : l'industriel fondateur, correcteur, rédactrice en chef, directeur de la publication, journaliste responsable de rubrique, pigistes, correspondants, DRH...et une lectrice.

Chacun des chapitres s'intéresse à l'un de ces électrons libres qui, s'il est présenté par sa profession, est raconté par sa vie privée. Les époques se mêlent, un personnage principal devient personnage secondaire au chapitre suivant. C'est une tragi-comédie humaine dans laquelle se dévoilent les personnalités, l'intimité autant que l'investissement professionnel. Pages après pages, les portraits et le jeu des relations, des interactions entre les sphères, s'affinent.

Le ton est enlevé, la prose férocement juste et cyniquement drôle, des formules percutantes, des dialogues savoureux, tout un panel de situations comiques et pathétiques, une palette d'émotions, une lecture à la fois amère et réjouissante, la vie quoi. Certaines chroniques, selon expériences et sensibilité personnelles même si l'on ne pratique pas le milieu de la presse, comme de véritables pépites que l'on aurait envie de relire à voix haute à une copine pour partager le sourire complice.


Lien : http://www.lire-et-merveille..
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Dans ce roman, tranches de vies de journalistes travaillant tous pour le même journal de Rome, on rencontre des personnages complètement différents, dans des situations tout aussi différentes. Les personnages y sont sympathiques pour certains, antipathiques pour d'autres. le style est très agréable et fluide. Certains des protagonistes cherchent par n'importe quel moyen à écrire "Le papier" qui leur donnera une réputation dans le milieu du journalisme, d'autres cherchent davantage la réussite dans leur vie personnelle que professionnelle, et ces récits forment un genre de puzzle autour du tronc commun qu'est ce journal un peu farfelu, ou règne une ambiance plutôt étonnante.
Une lecture agréable, pas inoubliable mais sympa
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Les imperfectionnistes est un roman choral qui se déroule dans le monde du journalisme à Rome . Tous les protagonistes sont plus ou moins des personnes à la dérive qui ont connus de meilleurs jours ainsi que le journal lui-même. Chacun s'accroche à ce qu'il peut même si C'est une illusion.

Le ton est léger, les personnages bien définis et les intrigues sont souvent amusantes surtout quand un des personnages décide de faire une crasse à un de ses collègues. On assiste par ailleurs au déclin du journal en général depuis l'apparition d'Internet.

Facile à lire, amusant, premier roman de l'auteur,voyons voir le prochain.
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