Aurora, tome 1 : Phénomène

Les séries de Christophe Bec se suivent et se ressemblent parfois. Celle-ci a été imaginé au saut du lit par l'auteur comme il nous l'explique dans la préface. On ne peut pas faire plus efficace.

Le concept ressemble à celui de la longue série « Prométhée » à savoir une future catastrophe planétaire que pourront peut-être déjouée des enfants qui ont la particularité d'être né pendant un phénomène rare d'aurore planétaire.

Cela leur confère une intelligence et une force hors du commun comme des super-héros à moins d'être des super-vilains qui mettront K.O toute l'humanité. On ne sait jamais. Il faut dire qu'on a de nombreux indices pour voir qu'ils se comportent de manière assez horrifique comme des enfants maudits.

Le procédé est toujours le même à savoir des petites séquences assez spectaculaires pour nous donner l'envie de continuer. On voit bien que c'est un tome purement introductif qui ne livre pas tous ses mystères d'un coup pour faire monter progressivement la pression sur plusieurs volumes.

Certes, le concept est intéressant mais cette fois-ci, je ne me ferai plus avoir dans un investissement massif. Désolé d'être aussi cash avec vous. Je préfère prévenir que guérir. Pour autant, je suis très admiratif du travail de Christophe Bec que je suis depuis ses débuts. Je possède également une belle panoplie de ses séries. Je commence à connaître les procédés addictifs.

Les autres pourront toujours se lancer dans l'aventure sachant qu'il faudra tenir bon sur de nombreux volumes. On ne pourra juger que sur la globalité de la série.

Club N°51 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique
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220 000 gamins surdoués nés le même jour... complétement flippant !!!

Une histoire originale qui commence bien, vivement la suite.

Aaricia
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BD de science fiction.

Très violente par moment.

Plusieurs des personnages sont présentés dans ce tome 1.

Les 220 000 enfants nés le même jour, celui de l'aurore rouge, vont découvrir leur destin et leurs capacités.

Mel
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Tome 1 : mise en place de tous les ingrédients narratifs et visuels.

Se lit avec un réel plaisir.

A suivre.

Wild57
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Stefano Raffaele et Christophe Bec avait déjà sévit ensemble inaugurant le premier des quinze opus de la splendide collection Les futurs de Liu Cixin, adaptation de nouvelles de l'auteur chinois de SF lauréat du prestigieux prix Hugo. Les voilà de nouveau réunis pour un projet sorti du fertile imaginaire de Bec.
Lors d'un phénomène étrange, une aurore boréale rouge ayant traversé la Terre sont nés 222000 enfants qui s'avéreront différents. Dans ce premier tome d'Aurora, nous en suivront certains et assisterons à de prometteuses capacités dont ils sont apparemment dotés.
Raffaele avec beaucoup de talent nous plonge dans ce monde dystopique mêlé de fantastique qui aiguise notre curiosité.
La lecture de ce premier volume nous laisse avec un énorme appétit qui ne se comblera qu'avec les prochains tomes. Une série à suivre.

Une aurore boréale recouvre la Terre. Pendant les 24 h qu'elle dure, 222 000 enfants naissent. Froids et calculateurs, ils semblent déterminer à mener le monde comme ils l'entendent.
Ce premier tome pose des bases intéressantes d'un monde où sont nés des enfants pas comme les autres. Si l'on n'arrive pas encore à prendre l'ampleur de ce qui se passe avec eux, et encore moins du but qui les motive, cette introduction éveille l'intérêt et donne vraiment envie d'en savoir plus.
Stefano Raffaele a un coup de crayon réaliste qui donne vie à des dessins pleins de détails avec des décors de toute beauté.
Un premier tome alléchant pour une série au scénario original.

Prenez une journée de 2025 durant laquelle une aurore boréale rouge se déploie sur tous les cieux terrestres : voilà les vingt-quatre heures particulières pendant lesquelles vont naître 220000 bébés zarbis , des « Enfants de l'Aurore » qui n'ont pas fini de hanter vos cauchemars !
Parce que, déjà, ces bébés, eh bien ils ne pleurent pas ! Alors vous pourriez vous dire que leurs parents sont les plus heureux parents du monde : que nenni ! Ils s'inquiètent, lesdits parents (et, entre nous, ces inquiétudes sont encore aussi mineures que leurs mômes, par rapport à ce qui les attend !). Ensuite, ledit bébé est susceptible de prononcer ses premiers mots à 7 mois, on est en mode le prodige continue. Et il se poursuit quand le gosse n'arrête pas de sauter des classes, au point de se retrouver à onze ans en terminale.
Bon, après tout, des petits génies, pourquoi pas. Mais s'il n'y avait que ça !
Ces enfants manquent singulièrement d'empathie … et s'avèrent aussi extraordinairement doués pour venir à bout, je ne sais pas, moi, de trois molosses enragés, alors qu'ils n'ont que leurs petits poings de trois ans pour les écrabouiller !

Amateurs des « Coucous de Midwich » (alias « le village des damnés » dans son adaptation cinématographique), réjouissez-vous : les enfants-qui-font-peur sont de retour ! Ici, ce ne sont pas de chères petites têtes blondes mais des têtes de toutes les couleurs, puisque nos enfants zarbis sont dispersés de par le monde entier. Quant à savoir ce qui se cache derrière cet étrange phénomène, l'album ne le dit pas clairement mais laisse entendre qu'un signal « éveillera » plus tard les enfants, liés entre eux.
Il ne s'intitule pas pour rien « Phénomène » : c'est un tome d'exposition, qui nous promène entre 2025 et 2046, quand les enfants seront devenus grands. On y croise des bébés qui ne pleurent pas (déjà évoqués plus haut, non, ça ne me fascine pas : je préfère un bébé qui pleure mais ne deviendra pas ensuite le monstre qu'on nous annonce), avec cette lueur étrange dans les yeux qu'on va retrouver dans leurs versions enfants puis adultes, quand ils sont animés de pulsions meurtrières. Et le résultat lorsqu'elles se déchaînent, c'est pas beau à voir : on a de l'hémoglobine plein les pages, beurk ! Heureusement, je supporte ça beaucoup mieux dans une BD que sur grand ou petit écran. Surtout quand c'est assaisonné d'un zeste d'humour noir, je pense au fils capricieux d'un riche homme d'affaires en vacances sur son yacht et qui ne trouve rien à son goût, une vraie tête à claques mais, lui, vaut mieux pas lui en donner, des claques, rien qu'une petite remarque et on risque sa propre tête !

Côté graphisme, on est dans du classique, certes, mais c'est esthétiquement très réussi, avec Stefano Raffaele aux commandes : dessin réaliste de qualité et couleurs (par Stéphane Paitreau) au top. En outre, on a régulièrement un paysage occupant toute la page ou presque en arrière-plan, sur lequel se détachent les cases proprement dites, qui ont le bon goût de ne pas jouer la régularité, et ça donne de très belles planches.

« Aurora » plaira aux amateurs d'étrange inquiétant, pour peu que les explosions de sang ne les rebutent pas. L'histoire ne fait que débuter avec ce premier volume et on reste évidemment sur sa faim, mais comme Christophe Bec l'a prévue en six tomes (il l'explique dans une interview chez ActuSF), elle ne devrait pas traîner en longueur. En attendant, l'auteur, bien connu pour d'autres séries comme « Carthago », « Prométhée » ou « Olympus Mons », a su piquer notre curiosité quant aux tenants et aboutissants d'un phénomène diablement hors du commun.
Le tome 2, « Signal », paraîtra en juin 2023.

N.B. :
album lu en numérique via NetGalley, je n'ai pas vu sa version papier.

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