L'espoir des Neshov

Je viens de relire ma critique du 3e tome des Neshov…elle date de 2014 !
Je comprends alors mon errance dans les premières pages de ce 4e volet.
Mais l'attachement à cette famille norvégienne est vite revenu :
- Margido, le frère croque-mort, très pointilleux, très professionnel, et plein d'empathie. C'est le personnage qui m'attire le plus, je pense.
- Erlend, le petit dernier, homosexuel à la vitalité débordante, surtout depuis que son compagnon et lui s'occupent de leurs enfants, des jumelles et un petit garçon, portés par leurs amies, un couple de lesbiennes.
- le « grand-père », Tormod Neshov, enfin parfaitement heureux dans une maison de retraite.
- Et Torunn, la nièce, que l'on retrouve à quarante ans, pleine de désillusions mais aussi avec un fol espoir au coeur.

Ma foi, mon enthousiasme est retombé assez vite. La première partie (jusqu'à la moitié du livre à peu près) relate la vie quotidienne de chaque protagoniste, sans heurts ni malheurs.
La deuxième partie ne parle plus que de Margido et surtout Torunn, qui va changer de vie.
J'aime beaucoup m'immiscer dans les pensées et les sentiments de ces deux personnages, mais il faut reconnaitre que le ménage, les courses, la cuisine occupent la majorité de l'espace des pages.

Bref, j'espérais suivre avec béatitude les aventures des Neshov, je me suis enlisée dans les torchons, les problèmes de personnel de Margido, les gaufres au fromage (bêrck) et j'en passe.

N'empêche, je lirai le 5e volume. Mon espoir reste intact.

J'ai retrouvé avec plaisir les personnages de la famille Neshov. Heureusement, il y a un rappel des évènements et des personnages principaux. Cela fait quand même 4 ans que j'ai lu les trois premiers tomes. il y a moins de rebondissements et de surprises dans ce tome. Il s'agit de suivre l'évolution des personnages, ce qu'ils deviennent, leur questionnement sur le sens à donner à leur vie.
J'aime beaucoup cette autrice norvégienne. Elle sait remarquablement bien écrire sur les choses de la vie, les différents caractères de ses personnages.
Cependant, ce tome 4 est en dessous des trois autres, à mon avis. Il m'a moins touchée.

Tiens, je n'ai pas mis de critique à ce dernier tome de la saga des Neshov.
"Les cochons" comme je l'appelle affectueusement.
Bin, mes cochons, je me rappelle que ce dernier épisode manquait de sel.
J'ai été déçue, je me voyais déjà en bottes de caoutchouc accompagnant près des fjords un troupeau de cochons truffes au vent. Mais non.

Un peu confuse à la lecture de ce tome. J'avais beaucoup aimé les deux premiers volumes de la saga et avais été moyennement convaincue par le troisième. Mais celui-ci... Je me suis beaucoup ennuyée, et finalement assez peu attachée aux personnages.
Je n'ai pas compris Torunn, encore moins ses relations si inconstantes avec ses oncles. D'ailleurs parmi eux, Erlend m'a beaucoup déçue : très intéressant durant les deux premiers tomes, il ne devient qu'une caricature de lui-même par la suite. Je veux bien entendre qu'il soit excessif , mais là...
Le si discret et serviable Margido est le véritable protagoniste de ce roman, mais je me suis demandée à quel moment il avait été promu personnage principal en lieu et place de son héritière de nièce ?
Le tout m'a laissée sur ma faim. Les événements s'enchaînent sans grande logique, les réactions de Torrun sont complètement désordonnées et le récit donne l'impression d'être désarticulé.
Reste le style quand même prenant, et le personnage du grand-père que j'ai trouvé très touchant (les évocations de la vieillesse et des violences intra familiales ne sont pas si courantes, et je salue l'autrice pour cela).
C'est une saga où me suis malheureusement perdue en route...

Bon voici refermée l'histoire de cette famille Neshov.
Ce dernier volet est plein d'espoirs.
Thorun y est très présente mais j'ai regretté de moins y rencontrer Erlend , Krumme et leur sympathique tribu.
Margido est présenté ici sous un jour moins sombre.
Cependant, après avoir vraiment dégusté ces pages de vie, je me dis qu'il est temps d'aller lire autre chose.
Mais Merci Anne B. Ragde pour le plaisir que vous m'avez donné.

Voici à nouveau une partie de la famille Neshov, Torunn, son grand-père et son oncle Erlend, autant j'ai aimé le 3 premiers, mais ce 4 ème m'a paru bien mièvre Jusqu'à l'Installation de Torrun à Neschov, qui apporte une peu de pep's lors de l'installation de Torrun dans sa propirété et l'énergie qu'elle met à sa nouvelle vie

J'ai beaucoup aimé retrouver cette famille mais j'ai trouvé ce livre bien moins intéressant que les 3 autres. Mon intérêt s'est réveillé dans le dernier tiers consacré à Torunn.

On retrouve ici Torunn, Margido, le grand-père et Erlend pur la fin de cette histoire scandinave.
Ce tome sert de conclusion aux 3 précédents romans.
Erlend et Krumme sont maintenant installés dans leur vie de pères.
Le grand-père trouve enfin une vie qui lui plait.
Margido semble plus serein.
Et Torunn prend sa vie en main.
Ce tome est plus positif que le précédent, même si l'action n'est pas au rendez-vous.
Parfait pour finaliser cette histoire familiale sur une note un peu plus optimiste... On peut tourner la page !!!

Reprise de la série des Neshov où on reprend leur vie quelques mois après le 3ème tome. Pas de sombre secret cette fois ci, l'opus est centré sur Torunn qui décide de laisser tomber son copain et de prendre sa vie en main.
Pour cela elle passe par Trondheim où elle redécouvre Margido son oncle et la ferme.
C'est lent, on suit principalement Torunn, Margido, Erlend et sa famille, et le "grand père". C'est comme reprendre des nouvelles de vieux amis, on est content de refaire un point sur leur vie, mais il est vrai qu'il s'agit ici d'une chronique mais aussi de renaissance pour Torunn, pour Margido qui découvre la sociabilité, pour Erlend qui se découvre papa. Autant les deux premiers sont intéressants à suivre, pour Erlend, j'ai trouvé un peu "too much".
Cela reste très agréable.

Se retrouver grâce à la famille et ces valeurs. C'est ce que semble prôner Anne B. Ragde dans cette 4 me partie de l'histoire des Neshov où sont talent d'écriture est arrivé à me maintenir à flots alors que les faits racontés sont d'une banalité impressionnante: c'est le réalisme nordique et l'on peut y adhérer ou pas.