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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Escapade à Edimbourg aux côtés de l'inspecteur John Rebus. « La mort dans l'âme » nous fait visiter la capitale de l'Ecosse de ses sommets à ses bas-fonds. le récit commence sur les falaises de Salisbury qui dominent la ville. Jim Magorlies, un policier issu d'un milieu aisé et promis à une carrière brillante, y a fait une chute mortelle. Officiellement, il s'agit d'un suicide mais certains pensent à un meurtre. Un peu plus loin dans Edimbourg, nous découvrons la cité de Greenfield, un ensemble de tours délabrées datant des années soixante. Les services sociaux ont choisi d'y loger un pédophile à sa sortie de prison. Les fenêtres de son appartement donnent sur le parc de jeux, ce qui contrarie fortement Rebus. L'inspecteur est sollicité par son ancienne petite amie qui s'inquiète de la disparition de son fils. Rebus accepte de l'aider et, pour mener ses recherches, se rend à Cardenden, sa ville natale, une ancienne cité minière aujourd'hui sinistrée. Enfin - on ne s'ennuie décidément pas dans ce roman - un tueur en série choisit de revenir à Edimbourg une fois libéré par les autorités américaines. Voilà, pour ce qui est des intrigues, le lecteur est servi. Je craignais au départ de tomber sur un sac de noeuds ou de voir une histoire écraser les autres. Eh bien, ce n'est pas le cas, le récit qui s'étend sur six cents pages reste clair, équilibré et passionnant. L'inspecteur navigue dans toutes les classes sociales de la cité écossaise. S'il est opiniâtre, Rebus est en proie au doute et à la culpabilité, ce qui ruine son sommeil. Un seul remède : des pintes de bière ou du whisky coupé à l'eau. Quand il comprend que le pédophile est une ancienne victime ou que le psychopathe a été maltraité dans son enfance, Rebus s'interroge – et nous interroge – sur l'origine du mal. Bâtard britannique de Marlowe, il impose la justice quand ni les policiers ni les magistrats ne sont en mesure de le faire. « La mort dans l'âme » est parfaitement romancé, c'est un portrait social de l'Ecosse qui emprunte au thriller pour doper son intrigue. Je remercie lesyeuxdelamomie de m'avoir conseillé la lecture de Ian Rankin.
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Je prends la série de l'inspecteur John Rebus, de Ian Rankin, en cours de chemin avec La mort dans l'âme. Est-ce pour cette raison que sa lecture m'a parue si laborieuse? Je ne sais pas si j'aurai le courage de m'atteler à un autre volume pour vérifier l'hypothèse...

Pourtant, les ingrédients mis en avant dans la quatrième incitent à prendre son envol pour Edimbourg. Un tueur en série de retour au pays après son incarcération aux États-Unis, un pédophile en probation installé dans un logement social donnant sur un jardin d'enfants, disparition mystérieuse d'un jeune homme sans histoire, ... Tentant, non?
La sauce n'a pas complètement pris. Je suis certes allée jusqu'au bout du livre, mais en ayant l'impression d'être dans un véhicule lourd et pesant qui n'avançait qu'à grand peine. Ce nest pourtant pas faute de carburant avec tout ce que les personnages descendent comme alcools. A commencer par Rebus lui-même qui marche au whisky comme d'autres à la Contrex. D'accord, on est en Écosse, un des pays du whisky mais tout de même!

Dans les points positifs de cette histoire, je placerais en premier les réflexions sur la pédophilie: peut-on estimer qu'une personne coupable de ce crime est en règle avec la société une fois son temps d'incarcération échu? Qu'en est-il de la récidive? de l'hypocrisie qui sert d'écran à ce genre de turpitudes dans certains milieux? Etc. Ian Rankin pose ces questions et les actes conséquents via les agissements de son personnage.
Le deuxième réside dans les interrogations sur le caractère inné ou acquis des déviances en général. Devient-on coupable de violences, quelles que soient leur nature, à cause d'une erreur d'aiguillage génétique ou du fait Sun déterminisme familial et/ou social?

Quant au style du récit, il ne restera pas dans mes meilleurs souvenirs d'écriture. Je l'ai trouvé globalement assez plat, voire lourd par moment.

Lecture très mitigée en conclusion de cette première incursion chez Ian Rankin. le volume provenait d'une boîte à livres, c'est toujours ça de pas perdu...
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il y a des livres tellement prenants qu'ils laissent un vide quand on les termine. il y a des livres ou le suspense ne vous lache pas.

… et il y a les enquêtes de John Rébus. oh ce n'est pas Sherlock Holmes, il galère… mais il est teigneux. et il fait corps avec sa ville d'Édimbourg. surtout les pubs. Et curieusement la magie prend, on ne peut le lâcher, et quand on tourne la dernière page, on se sent rassasié.
c'est vraiment magique au point de se demander pourquoi on ne s'ennuie pas un seul instant avec ces enquêtes qui piétinent.

depuis le précédent épisode , le jardin des pendus, John a perdu son mentor, son parrain d'alcoolique anonyme. Et on sent bien qu'il sombre à nouveau, qu'il sabote aussi sa vie, sa relation avec Patience la bien nommée. En fait, c'est comme une longue insomnie peuplée de fantômes.
C'est une histoire de pedophilie, à plusieurs niveaux, mais il y a aussi un serial killer, un suicide suspect et un jeune homme disparu, et un amour de jeunesse qui trouble Rébus.
Beaucoup de fils à cette pelote, une enquête absolument incroyable, un roman noir.
Et puis le secret de tout ça: Édimbourg est vivante et Rébus fait corps avec la Bête. C'est la première fois que Rankin l'écrit aussi explicitement.
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J'ai englouti mon 10ème Rebus avec toujours autant de délectation. Cet opus est particulièrement bien équilibré. La complexité des différentes intrigues, les nombreux personnages aux histoires personnelles toutes captivantes, la montée du suspens, la fin qui répond aux attentes pourtant très élevées, la qualité d'écriture avec une construction parfaite, bref, un véritable coup de coeur pour ma part. Notre inspecteur a cette fois-ci plusieurs affaires à démêler. Un collègue qui s'est suicidé (?), un serial killer, un temps exilé aux USA, qui revient à Edimbourg, sur les lieux de ses supposés premiers crimes, non élucidés à l'époque, il est diaboliquement retors et manipulateur, un pédophile que les services sociaux relogent juste en face d'un jardin d'enfants, de quoi angoisser la population, quand un petit garçon disparait, c'est carrément la révolte, une ancienne petite amie de John, Candice, qui refait surface dans sa vie, alors que son fils a disparu mystérieusement, tant de directions, tant d'intrigues que seul le talent d'Ian Rankin parvient à nous raconter sans jamais nous perdre. Il est question de pédophilie et les questions soulevées sont très intéressantes. Dans la vie personnelle de Rebus, la réapparition de Candice provoque quelques remous, John remonte le temps, Sam qui se remt doucement de son "accident" et Patience sont sur la braise. Un pur régal! 600 pages et pas une de trop.
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Depuis que j'ai repris la lecture des polars de Ian RANKIN depuis le début, j'en suis au dixième tome, et je suis de plus en plus accro au personnage de John REBUS, tellement complexe et attachant, qui nous révèle au fur et à mesure des épisodes, un peu plus de sa vie, de sa jeunesse et de ses tourments, de ses fantômes qui le poursuivent. S'il fallait classer par ordre de préférence les "héros" de polars, je pense qu'il serait dans les tous premiers aux côtés du Harry HOLE de Jo NESBO et du Harry BOSCH de Michael CONNELLY.
L'ambiance, la description des différents quartiers d'Edimbourgh, les conditions de vie des "laissés pour compte", comparées à celles des "fils de ..", le personnage du pédophile (que REBUS finit par "comprendre" sans bien sûr pardonner) et celui du tueur affabulateur et manipulateur, tout dans cet épisode m'a plu et je l'ai lu en trois jours, avec chacun des deux premiers soirs l'envie de continuer malgré la fatigue.
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Rankin et John Rebus tout est à lire, merci l'écosse
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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