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2,95

sur 261 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Marcello Martini (avec un nom pareil, vous ne serez pas surpris que je vous dise que c'est un homme charmant un peu escroc sur les bords) vient rendre visite après 20 ans d'absence à sa riche tante Vicky qui est placée en Ehpad et menace de le déshériter.

Avis mitigé sur ce court roman très bien écrit , qui aurait d'ailleurs fait une bonne pièce de théâtre.
J'ai beaucoup aimé le début, mais j'ai eu l'impression de rater quelque chose à la fin.
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« Après vingt ans d'absence, Marcello Martini est convoqué par sa tante, une vieille dame fortunée qui finit ses jours dans une maison de retraite médicalisée, en ayant gardé toute sa tête. »

Voilà qui promettait une lecture réjouissante sous la plume de cet auteur…
Mais je crois avoir fait une lecture trop rapprochée de romans d'Yves Ravey. Une sorte d'excès de gourmandise…Car à peine une dizaine de jours après la lecture de  La fille de mon meilleur ami ,j' entamais Trois jours chez ma tante . Et la lecture rapprochée de ces deux romans n'a pas eu un résultat très favorable sur moi.

J'ai eu le sentiment de retrouver exactement le même schéma autour du personnage principal.
C'est à dire un homme qui semble inoffensif au départ et qui se révèle plus complexe par la suite.
Et même si l'écriture est toujours aussi efficace cet air de déjà vu à gâché mon plaisir.
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Un court roman où un neveu rentre précipitamment en France, au chevet de sa richissime tante qui a besoin de lui pour quelques jours. Il en profitera pour négocier une avance d'argent. Mais, avec un rythme soutenue, l'auteur nous balade peu à peu dans la complexité des personnages et dévoile une comédie dramatique. Un bon roman, la fin m'a laissé un peu perplexe.
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🖊 « Ma tante était assise au bord de son lit, face à la baie vitrée donnant sur le parc, et me tournait le dos. Mon premier geste, vite retenu, fut de me placer entre le lit et ces grands arbres du parc. Elle a dû cependant se rendre compte d'une présence dans son dos. Elle a demandé : C'est vous docteur…? Son visage était tourné maintenant du côté du mur. »
(P.11)

🖊 Après un long voyage depuis le Liberia où il s'est précipitamment retiré il y a voilà vingt ans, Marcello arrive enfin en France, dans la maison de repos où l'attend sa tante. Face à la fenêtre, elle a entendu ses pas qu'elle a confondu avec ceux du docteur. Elle n'a pas changé, et Dieu sait que le temps a passé - dans sa tête, Marcello se demande bien quelle mouche l'a piquée de vouloir soudainement mettre fin à son virement mensuel. Tout de même, dans l'école où il travaille avec ces pauvres enfants au fin fond de l'Afrique, ce petit pécule était bien nécessaire et voilà qu'il faut faire une croix dessus sans la moindre raison…

🖊 Enfin… une raison, il y en a bien une… un soupçon… un doute. Entourée de ceux qui lui veulent du bien et loin de celui qu'elle a voulu protéger deux décennies auparavant, sa décision est prise : c'est fini. Pendant les trois jours de son séjour, Marcello va tenter tant bien que mal de la dissuader mais nombreux seront les obstacles qu'il va rencontrer : Pamela la jeune infirmière, la directrice de la maison et son ex-femme, Lydia… Étonnant.

🖊 le scénario est noir, il n'y a aucun espoir ; à moins que… Peut-être suffirait il d'une lueur couleur pourpre… ?

🖊 Voilà le deuxième roman de Ravey que je lis et j'ai savouré à nouveau le suspens incroyable qu'il réussit à instaurer dans ses romans… Chaque page lève un peu plus le voile sur un mystère, tout en ne divulguant en rien le clou du spectacle. Prodigieux !
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J'ai lu ce livre en quelques heures.

Le narrateur, Marcello, a laissé le Libéria où il a monté une "école pour enfants déshérités", pour venir voir sa tante Vicky qui lui a signifié la fin du virement mensuel alloué depuis 20 ans.

Peu à peu nous allons découvrir comme Marcello est odieux, aussi bien comme neveu que comme ex-époux, père, ami, collègue ou patron.

Quant à Vicky elle est fermement entourée et soutenue.

C'est court et léger, et il ne se passe pas grand chose.

Je n'ai ni ri, ni pleuré, pas noté un seul extrait.

Je l'ai lu jusqu'au bout, pour connaître la fin, et ce ne fut pas celle que j'attendais...
Lien : http://www.unebonnenouvellep..
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Merci aux éditions de Minuit et à Babelio pour l'envoi de ce roman. le moins qu'on puisse dire c'est qu'il est déconcertant !
Il se passe très peu de choses, il y a très peu de personnages mais pourtant on entre vite dans l'histoire. Il s'agit d'un homme d'une quarantaine d'années Marcello Martini qui vit au Libéria, il a créé une fondation censée contribuer à l'alphabétisation des enfants. Chaque mois, sa tante lui verse de l'argent, or, elle vient d'entrer dans une maison de retraite médicalisée et souhaite voir son neveu afin de le déshériter. Cela tombe à un mauvais moment car il se trouve dans une mauvaise passe financière. Il revient donc passer 3 jours à Paris avec un seul objectif en vue : obtenir un chèque de sa tante afin de se rétablir financièrement. Une rencontre avec le notaire est prévue, il revoit aussi son ex-femme, est confronté au passé. Il se dégage de ce roman une ambiance assez bizarre, ce n'est pas désagréable, le style est très concis.
Je n'arrive pas trop à savoir si j'ai aimé ou non, disons que c'est moyen.
A lire si on connaît déjà cet auteur, assez particulier et spécial.
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J'avais déjà lu un livre de l'auteur que j'avais bien aimé. Là aussi, son écriture fine m'a séduite pour lire une histoire impertinente et d'humour noir. La fin est, si j'ose, dire désopilante.
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Ce bref roman, lu par hasard (je ne connaissais même pas le nom d'Yves Ravey, jusqu'ici), est une curiosité. Cette histoire, qui se déroule dans un court laps de temps, est a priori mince. le narrateur est Marcello, un quadragénaire qui, autrefois, s'est expatrié en catastrophe au Libéria. Il revient maintenant en France pour rencontrer sa vieille tante, Vicky, une dame richissime désormais hébergée en maison de retraite. Elle a envoyé des subsides à son unique neveu pendant longtemps, mais elle a décidé de le déshériter. Or, Marcello est aux abois et a un besoin urgent d'argent. A travers le récit de Marcello, le lecteur apprend peu à peu le passé des protagonistes, qui apparait de plus en plus trouble.
Ce livre n'est pas un chef d'oeuvre; mais il a un ton très particulier, mi-figue mi-raisin. L'auteur sait distiller au compte-goutte les informations qui permettront au lecteur d'y voir clair. C'est une lecture plaisante.
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J'ai acheté ce livre, attirée par une bonne critique à la télévision.

Une livre qui se consomme vite, qui s'avale sur place, qui passe trs vite, plus vite que trois jours.
Le neveu prodigue qui revient au bout de vingt ans voir sa donatrice.
Un espace blanc de vingt ans dont on ne sait pas grand-chose. Peu à peu se profilent des activités peu avouables, une situation d'homme aux abois, cerné de toutes parts car on s'aperçoit qu'il doit rendre des comptes.
Mais dans ces circonstances, qui a grugé qui? Qui est complice ou ennemi? Les apparences sont trompeuses, il y a ceux qui parlent trop, ceux qui interprètent, ceux qui parlent mal, l'appât du gain.
Tout est dit en quelques minutes, en quelques chapitres sur la misarable condition humaine de celui qui vit d'expédients, s'affaire dans une imposture afin de se donner bonne conscience et se justifier aux yeux des autres notamment à celle qui verse les subsides.
Tenir les pieds chauds à une vieille qui a l'argent, c'est un thème récurrent dans des histoires de viagers et autres prébendes familiales.
Mais, ironie, qui rira le dernier?
La chute est bien trouvée, comme une bonne blague...

Je trouve quand même l'écriture désinvolte, à l'image du principal protagoniste, j'aurais aimé un peu plus de densité dans les personnages.
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J'ai trouvé le titre sympa, j'ai donc lu une critique, et, j'ai eu envie de lire ce livre. J'étais curieuse de savoir ce qui allait changer sa vie... J'ai en fait été relativement déçue. Marcello le personnage principal est bien un homme du XXIème siècle. Un symbole, dirai-je de notre société de consommation, dans laquelle la morale semble avoir disparue. Peu importe les moyens, du moment que l'on obtient ce que l'on souhaite !
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