Trois jours chez ma tante

...et Trois heures dans mon livre, et une vraie déception.

Un petit roman qui veut se faire remarquer comme un grand en cette rentrée littéraire, voulant surfer sur l'originalité et la loufoquerie. Beaucoup de bruit pour rien, beaucoup de vide dans la narration, alors que le pitch promettait une confrontation musclée entre tante et neveu. On sent bien une odeur d'arnaque et de malversations mais au milieu du livre (qui n'est pas bien gros), on en est toujours à amasser quelques indices.

J'ai eu l'impression de délayage pour remplir quelques pages de situations peu crédibles et de dialogues qui sonnent faux. Une improbable histoire à la fin prévisible. Pas d'humour pour éventuellement jouer la carte de l'insolite, pas d'accroche ni en style ni en intérêt. Même si on s'amuse néanmoins de voir se dessiner peu à peu un loser aux abois.

Toutes les raisons de se faire déshériter et de l'oublier bien vite.
Vous aurez donc compris que je n'ai pas aimé...

Merci en Masse critique et aux Éditions de Minuit.
Rentrée littéraire 2017.

Indigent ! Totalement indigent !

J'avais bien aimé le livre précédent de cet auteur et espérais retrouver la même qualité d'écriture. L'écriture est bien là.

Sauf qu'ici, le thème annoncé, la vieille tante qui coupe les vivres à son neveu qui profite à tous crins de ses largesses, qui était prometteur, a inspiré -enfin, inspiré est un grand mot- une histoire convenue et dénuée du moindre intérêt, menée par à coups et sans suspense. On n'y croit pas un seul instant et je ne dévoile rien de rien en écrivant cela.

Une réelle déception.

Peut très nettement mieux faire.

Avec la volonté d'en dire le moins possible, Yves Ravey met en scène Marcello Martini de retour en France pour trois jours afin de revoir sa tante qui lui a coupé les vivres.

Mais à force de tente d'entretenir un micro suspense sans vraiment pouvoir nourrir cette histoire plutôt simple… Il en résulte un livre assez plat et manquant de consistance.
Lien : http://noid.ch/trois-jours-c..

Ce deuxième roman de Yves Ravey que je lis ne m'a pas vraiment convaincue de récidiver. Après Un notaire peu ordinaire, Trois jours chez ma tante s'avère être de la même veine : bref et fugace. Une intrigue portée par des personnages peu sympathiques, un déroulement qui, je trouve, n'appelle pas à l'intellect du lecteur et une fin, ma foi, assez quelconque. Avec tout ça, des dialogues insipides qui sonnent creux. Une lecture de courte portée et vite oubliée.

Première expérience avec cet auteur. Une sorte de mixte de J.-P. Dubois et J. Echenoz pour la distanciation et l'humour, mais nettement moins "vitaminé", à mon avis. La fin du livre (la scène du chèque, au demeurant un peu longuette) est assez attendue...
On a le sentiment que ce texte est construit avec trois fois rien, c'est ce qui fait sans doute son charme. C'est ce qui fait peut-être qu'il sera assez vite oublié, en ce qui me concerne. Mais on ne peut dénier à Ravey un certain talent pour camper des personnages assez hauts en couleur et un sens de la concision et de l'efficacité.

Ce livre m'a stressé tout du long.
Heureusement qu'il est court.
Je ne me suis pas du tout senti à l'aise.
Le thème, l'écriture, les personnages ?
Difficile à définir.
La fin me donne un sentiment d'inachevé et c'est fort regrettable.
Il y a pourtant quelques promesses.
Par contre j'y verrai bien une adaptation théâtrale.
Car en réalité ce qui m'a manqué c'est le manque de dialogue. de vrai dialogues.

Si vous voulez passer quelques heures avec une personne ignoble, allez-y, ce Marcello Martini est pour vous ! Je vous le laisse avec grand plaisir. Yves Ravey, a un talent incroyable pour distiller les vilenies à petit feu. le pire est toujours là, au chapitre suivant ! Je ne peux pas vous les raconter car l'intérêt du livre tient en cela, que l'on ne les découvre que petit à petit. Pour vous donner une idée de l'ambiance du roman, vous avez entendu parler des rapaces qui tournent autour des vieilles dames trop vieilles et trop riches (Liliane Bettencourt par exemple) ? En lisant ce roman, vous serez aux premières loges. Heureusement notre Marcello, quoique très malin, sans scrupule et incapable d'émotion, multiplie gaffe sur gaffe. En fera-t-il assez pour se faire prendre ?

Tout le long de la lecture, je me demandais quel plaisir avait éprouvé l'écrivain à rester pendant des jours et des jours auprès d'un tel personnage. Je sais que certaines et certains (surtout certains, il est vrai) aiment bien les histoires sordides et sans émotion. Ils vont être servi ! Quant à moi, j'ai trop besoin de croire dans l'humanité pour apprécier ce roman qui est, quand même, je le souligne, un petit chef d'oeuvre de suspens littéraire.
Lien : http://luocine.fr/?p=9111

Au secours... Commencons par les avantages : il est court et facile à comprendre. Voilà ! Entrons dans le vif du sujet. Un homme rentre du Liberia pour aller voir sa vieille tante pleine aux as et lui demande de l'argent... Quoi il y a autre chose ? du suspense ? Une tension quelconque ? Pas à ma connaissance. Alerte spoiler : le héros est un connard ( pardonnez moi l'expression), la fin est prévisible, les personnages plats et clichés... Aucun humour pour relever le tout... Une déception ! de plus le style, si particulier et brillant d'après l'opinion générale, rend la lecture de certains passages lourds ( ah c'est drôle de pas marquer les dialogues dans un livre qui en ai rempli hein ? HEIN !) Je ne suis qu'une jeune lectrice mais je sens tout de même une certaine flemmardise dans l'écriture ( passages peu réalistes, situations clichées...) bref je ne recommande pas.

D'abord, commençons par les points positifs : ce livre est court, écrit gros et facile à lire.

L'idée de départ, ou du moins la 4eme de couverture, donne envie d'en savoir plus. Jusque-là, tout va bien. Macello a besoin d'argent. Il rend visite à sa riche tante. Il a 3 jours pour la convaincre.
Puis cela s'essouffle vite. le vocabulaire est banal, les dialogues sont quelconques, les personnages manquent d'épaisseur. Même pas un brin d'humour pour relever cette histoire médiocre.
Je vous laisse découvrir la scène du stylo plume ! C'est hilarant (rien que pour cela, j'ajoute 1 point à ma note).

Alors, je me pose des questions ? ? ?
Comment se fait-il que ce genre de roman se retrouve dans la sélection du livre-Inter 2018* et aussi en 2017 dans les 15 romans pour le prix Goncourt 2017 ?

* La sélection des livres en compétition est effectuée auprès de critiques littéraires de la presse écrite ou de la radio par la présélection d'une quarantaine de livres dont dix seulement seront en compétition dans la liste officielle (source Wikipédia).

Lu en 2018 avec les autres romans sélectionnés pour le Livre-Inter

Sans intérêt

La seule chose que j'ai apprécié dans ce livre c'est son petit nombre de
pages : 187 ! 2 heures de lecture plus tard je referme ce livre que j'ai lu facilement mais auquel je n'ai pris aucun plaisir.
Macello rend visite à sa vieille tante riche pour lui quémander de l'argent. Il a 3 jours pour arriver à ses fins.
L'histoire est survolée, les personnages secondaires sont laissés en friche. le style littéraire est minimaliste, gorgé de dialogues anodins.
La chute est intéressante mais j'ai dû attendre les 2 dernière pages pour frémir d'intérêt.
En écrivant cette critique je découvre que le livre est sélectionné pour le Goncourt. Je vais peut-être éviter de lire les 14 autres livres de la
première sélection...