Si vous osez encore partir en vacances en camping, en famille, sur la plage, à la campagne, sous les tropiques ou n'importe où ailleurs. Si vous prenez sans crainte votre véhicule avec la vague idée qu'il vous conduira sans peine jusqu'au lieu de vos réjouissances. Si vous espérez revenir requinqués, revigorés, revivifiés, bronzés, en pleine forme avec une peau parfaite à l'issue de ce séjour loin du métro, boulot, dodo...
Si tout ça, dis-je, alors c'est que vous n'avez pas encore lu
Vive Les Vacances de
Reiser. Encore une occasion pour lui de conspuer le genre humain et toute sa bassesse, toute sa mesquinerie, toute la vilenie qui l'entoure.
C'est assez désillusionné dans le fond, mais c'est très drôle et avec des dessins inimitables de réalisme cru derrière une apparente loufoquerie, comme toujours chez le regretté
Reiser.
Temps pourri, maladies de peau ou vénériennes, coups de bambou divers et variés, embouteillages, promiscuité, bref, tout y passe et ça nous rappelle à tous plus ou moins des souvenirs de galères vécues, en ces temps bénis des congés annuels.
Bonnes vacances à vous !