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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
70 ans après la guerre, une boîte est retrouvée pendant des travaux dans d'anciennes fondations. Dans cette boîte se trouvent deux squelettes de mains. A qui appartiennent-elles ?
C'est l'occasion pour d'anciens amis de se retrouver, après toutes ces années, alors qu'enfants, ils jouaient dans ces fondations qu'ils appelaient « les qanats ». Tous sont désormais au moins septuagénaires, mais ont un souvenir bien précis de cet épisode de leur vie.
A partir de ces retrouvailles, la vie de certains protagonistes va se trouver toute chamboulée.
Alan retrouve son amour de jeunesse, Daphne, et quitte sa femme Rosemary. Court-il après une jeunesse perdue ? A-t-il gâché sa vie en la passant près d'une femme qui n'était pas pour lui ?
Michael , abandonné par son père enfant, va devoir aller lui rendre visite dans sa luxueuse maison de retraite. Cet abandon a-t-il pesé sur sa vie ?
Rosemary, femme délaissée après 50 ans de bons et loyaux services de mariage, perd les pédales, mais finalement, sa vie n'était-elle pas un vaste mensonge ?
John, presque centenaire, et assassin, a-t-il payé ses actes ? Ou bien a-t-il profité de la vie confortablement ?
Ce terrible secret gardé depuis 70 ans, comment va-t-il éclater ? Quel impact aura-t-il sur les personnages ?

Ne vous imaginez pas plonger dans un roman policier avec Celle qui savait tout, car dès les premières pages, on sait à qui appartiennent ces mystérieuses mains, qui les a coupées, et qui a donc tué les propriétaires…

Ruth Rendell s'interroge ici sur la vie, sur le temps qui passe, sur la mort, sur les actes et leurs conséquences.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Rosemary, très humain : d'une femme policée et engoncée dans les convenances, elle devient une femme épanouie qui écoute ses envies, en passant par la colère, la jalousie et le ressentiment. Un petit bémol cependant avec les enfants des personnages principaux , trop caricaturaux à mon goût.

De Ruth Rendell, j'ai découvert depuis longtemps la série des Wexford, puis le maître de la lande et L'été de Trappelune que j'avais beaucoup aimés. On retrouve dans Celle qui savait tout cette tension palpable. C'est bien construit, l'analyse psychologique est fouillée.
Un livre agréable, même s'il laisse à mon avis un petit goût d'inachevé. On attend « quelque chose » qui ne viendra jamais.

Merci à Babelio et aux éditions Entre deux terres pour la découverte de ce roman.
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Quand Ruth Rendell est décédée, je me suis rendu compte que je n'avais jamais rien lu d'elle. Aussi quand j'ai découvert sur Masse Critique, son dernier roman, l'ultime paru de son vivant, j'en ai profité.

Il m'est difficile de cerner l'auteur avec ce récit. Je m'attendais à un roman policier mais dès les premières pages, on sait tout du meurtrier, des victimes et du mobile. Pas de suspense non plus si ce n'est celui de savoir quand et par qui la vérité éclatera.

Ruth Rendell nous propose plutôt la photographie d'une époque révolue dont elle cherche à percer les mystères à travers les portraits croisés d'enfants jadis amis et maintenant entrés dans le Troisième Age. Ce faisant, elle s'interroge sur le temps qui passe, la mémoire, la famille, l'amitié et sur les conséquences que peuvent avoir les actes posés, sur soi ainsi que sur l'entourage.

Dès la découverte de la boite, les protagonistes vont se retrouver à l'initiative de l'un d'entre eux. Il veut comprendre, il veut savoir ce dont chacun se souvient, c'est pour lui une manière de replonger dans le passé, à une époque heureuse et insouciante.
On comprend rapidement que l'enfance n'a pas été une période sereine pour tous. de même, leurs relations étaient plus complexes qu'il n'y parait au premier abord. Au fil des pages, on découvre les personnages, leurs rêves d'enfant, leurs aspirations, leurs secrets et l'adulte qu'ils sont devenus. Tout cela est dévoilé par petites touches nous permettant de comprendre la psychologie de chacun et les liens qui les ont unis et parfois les lient encore.

Dans toute vie, il y a des réussites et des échecs ; certains ont rebondi d'autres pas. Certains ont réussi, d'autres non. Et les souvenirs qui remontent à la surface vont parfois raviver des blessures mal cicatrisées.

J'ai trouvé l'analyse psychologique des personnages aboutie et pertinente. de même, les relations humaines, les convenances, les us et coutumes de ce milieu sont très bien rendus. L'action, quant à elle, est quasi inexistante. Là n'était pas le propos. Par contre, je n'ai pas aimé le style de l'auteur (est-ce un souci de traduction ?) et cela a pour beaucoup gâché mon plaisir. Au final, ce livre m'a laissé sur une impression d'inachevé et en le refermant j'ai pensé : « Tout ça pour ça ? »

Une lecture agréable, que je remercie Babelio et les éditions Entre deux terres de m'avoir fait parvenir, mais qui ne restera pas impérissable. Pour découvrir réellement l'auteur, il faudra que je me fasse conseiller d'autres romans
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En juin 1944, un groupe d'enfants découvre un réseau de tunnels souterrains et s'y amusent. 70 ans après, lors de travaux, on y retrouve 2 mains, celle d'un homme et celle d'une femme dans une boîte. L'enquête qui va commencer va réunir de nouveau les enfants devenus des grand-parents. Les souvenirs reviennent et chacun sait quelque chose sans le savoir. La vie de tous va s'en retrouver changée.
Un roman choral qui parle de la vieillesse, du couple, de ce qu'on espère encore, de la solitude. Un véritable kaléidoscope. Avec une écriture simple, Ruth Rendell nous emmène voyager dans des vies comme les nôtres et celles de nos voisins. Ce n'est pas son meilleur livre, mais on y prend plaisir quand même.
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'avant-dernier roman de Ruth Rendell, c'est une page qui se tourne...
Celui-ci n'est pas au niveau de ses meilleurs, trop de personnages, intrigue un peu confuse, motivations des personnages pas assez fouillées, mais l'ambiance anglaise, que j'aime chez Ruth Rendell, est toujours là et j'ai passé un excellent moment.
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