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3,56

sur 413 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Eugène ne se pose pas trop de questions quand il est muté à Détroit pour un nouveau projet de construction automobile. Il revient d'une mission en Chine, il n'a pas rempli ses objectifs mais ses supérieurs lui certifient que c'est une promotion, un nouvel endroit où il pourra faire ses preuves. Un collègue est chargé de s'occuper de la logistique et Eugène n'a plus qu'à poser ses valises. Oui mais voilà, la maison ne lui plaît pas, trop loin du centre ville, une banlieue dortoir, toutes les maisons sont identiques, sans âme. le centre ville où se trouvent le quartier d'affaires n'est pas plus réjouissant : des tours abandonnées, des terrains vagues. Nous sommes à Détroit en 2008 et les habitants se retrouvent sans travail, perdent leur maison et s'en vont. le seul problème d'Eugène est l'éloignement du centre ville et il déménage de façon à pouvoir se rendre dans le seul lieu ouvert : le bar de la ville et observer et admirer Candice la serveuse. Ses journées de travail dans un bureau surréaliste dans une ville surréaliste ne le dérange pas plus que ça. Il a l'impression d'être arrivé chez lui, de reconnaître ces gens qu'il ne connaît pas vraiment. de l'autre côté de la ville dans un quartier aussi abandonné, sévit la bande de Charlie, jeune adolescent vivant avec sa grand-mère, son seul lien familial. Les gamins sont livrés à eux-mêmes, tous ne sont pas aussi bien lotis que Charlie, les parents démissionnent embourbés dans leur misère, leur précarité. Les enfants disparaissent souvent dans cette ville, mais où sont-ils ? La description de cette ville abandonnée en plein hiver avec le vent et la neige relève presque du fantastique, et pourtant… J'ai éteint la lumière et fermé la porte mais j'aimerais bien une suite à cette histoire.
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L'auteur écrit à la manière d'une photographie de paysage fantôme. Son écriture du vide est abyssale sur Detroit. Et le chaos se poursuit au restaurant, style diner, « Dive in » où Candice, y travaillant, est prise d'effroi par un passé qui la rattrape, quand le policier Brown la questionne sur un suspect dans une affaire d'enfants disparus dans la ville … Ce soir-là, elle n'est pas seule, cet ingénieur français, régulier au comptoir, vient d'apparaitre devant elle ; Il lui parle franchement du revirement de situation dans laquelle son chef, après l'avoir envoyé ici, ne lui donne pas de nouvelles, maintenant que l'entreprise est en train de faire faillite, avec son éventuel retour en Europe. Cette frayeur passée, ils parlent, elle lui raconte sa vie.
À partir de ce moment, le champ du roman est d'autant plus libre entre inconnus, qui ne le sont plus. Puis les protagonistes, le policier Brown et la grand-mère de Charlie disparu, sont attachants quand ils cherchent les enfants disparus, tout en se questionnant sur la centaine manquante dans cette ville. Dans cette lignée du chaos, l'auteur, au presque roman noir, est en phase avec la catastrophe, et l'effet papillon bat son plein avec la fin probable de son histoire.



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Eugène est un ingénieur d'origine française embauché par « l'Entreprise » pour superviser un projet automobile.

Charlie « Skinny » est un enfant d'une douzaine d'année qui vit avec sa grand-mère et occupe ses journées à faire les 400 coups avec sa bande de copains, jusqu'au jour où il décide de quitter la maison.

Georgia est la grand-mère de Charlie, qu'elle élève seule depuis sa naissance après que sa fille l'a abandonné.

L'inspecteur Brown est un vieux flic solitaire chargé d'enquêter sur les disparitions d'enfants.

Candice est une jolie serveuse dans un bar de la ville.

Leur point commun ? Ils habitent tous la mythique Détroit, première ville américaine à s'être déclarée en faillite après la crise financière des subprimes en 2008. Motor City, qui a abrité le fleuron de l'industrie automobile pendant des années, n'est plus que l'ombre d'elle-même. Après la « Catastrophe », les entreprises fuient ou font faillite, le chômage explose et la démographie s'écroule, laissant la ville exsangue. La description de la ville, des friches industrielles, des maisons laissées à l'abandon parce qu'elles ne valent plus rien donne la vision d'un monde post-apocalyptique qui glace le sang.

« Que le dernier qui parte éteigne la lumière » constitue la blague en fil rouge tout au long du roman. Et c'est bien là tout le thème du livre : la population fuit et la lumière vacille, vacille… mais ne s'éteint pas. Avec son écriture sensible, touchante, Thomas Reverdy décrit une ville en ruine, à l'hiver de sa vie et distille au compte-goutte des touches d'espoir qui nous font entrevoir la possibilité d'un prochain printemps. Tout le roman est en équilibre : basculera-t-on dans le chaos ou verrons-nous la lumière au bout du tunnel ? Les menaces planent : licenciement, assassinat, alcoolisme, deuil d'un enfant... le sourire brillant et rouge de Candice apparaît alors comme la faible lueur d'une bougie ; tant que cette minuscule tâche de lumière est présente, l'obscurité ne peut pas être totale…

Le prétexte du roman noir est parfait pour décrire la ville dévastée et pour faire la critique du capitalisme, du Taylorisme poussé à outrance au point d'oublier l'humain et la poésie du monde. Par exemple, on ne connaitra aucun détail de la vie d'Eugène, il n'est défini que par son travail au sein de l'Entreprise, il n'existe qu'à travers lui. Alors quand le projet pour lequel il a été investi fini par être abandonné à cause de la crise économique, il semble se réveiller d'un long sommeil et reprend petit à petit le contrôle sur son corps, et par extension sur sa vie.

De la désolation peut naître l'espoir et la vie. Magnifique lecture, dont on ne sort pas indemne.
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Frappée de plein fouet par la crise, Détroit, berceau de l'automobile et partie prenante du rêve américain est aujourd'hui une ville fantôme. Longtemps fleuron de l'industrie automobile mondiale, la ville s'est transformée, la vie économique a déserté le centre-ville, les habitants sont partis et la nature reprend peu à peu ses droits. Thomas B. Reverdy en a fait le décor de son dernier roman : « Il était une ville », publié chez Flammarion.

Après une mission ratée en Chine, Eugène, un J3C, jeune cadre à carrière courte, débarque à Détroit pour mettre en place le nouveau projet automobile de son Entreprise. Dans cette ville que John Ford rêvait éternellement prospère et qui fut l'un des joyaux de l'industrie automobile mondiale, Eugène va devoir se réinventer et créer le cadre qui permettra de faire émerger son projet. le centre-ville et les zones industrielles de Détroit sont désertés, en friches. C'est pourtant là qu'il va s'installer, avec son équipe, dans un immeuble abandonné par la majorité de ses occupants.
Dans ce décor de fin du monde, le seul point de lumière pour Eugène, c'est le beau sourire rouge de Candice, la serveuse du Drive-in. Eugène va y prendre ses quartiers, y passer ses soirées. Puis il y a Charlie, abandonné par sa mère, élevé par sa grand-mère, dans ce quartier pillé par les voleurs, déserté par ses habitants. Et Bill, le copain de Charlie, pour qui Charlie ferait toutes les bêtises, qu'il suivrait au bout du monde. Et il va le suivre, ensemble ils vont dans « la Zone », là où se réfugient ces enfants que la croissance a laissés au bord du chemin, dans la "prairie des indiens", frères d'armes imaginaires dans cette Amérique des laissés pour compte. Enfin il y a l'inspecteur Brown, qui enquête sur les affaires non résolues. Car les vastes surfaces abandonnées de la ville en ruines sont propices aux mauvais coups et des enfants disparaissent mystérieusement.
L'habileté de Thomas B. Reverdy, c'est de nous emmener avec beaucoup de poésie dans le décor surréaliste d'une ville en perdition, fait de neige et d'hiver, de maisons en ruines et d'incendies dans la nuit, de gravats et de rouille, là où se délite le rêve de prospérité américain. Il nous montre la ville par le prisme de ses désespérés, des plus faibles, sans pour autant être misérabiliste et en restant porteur d'espoir. C'est un roman superbe, ponctué de phrases inoubliables et tellement réelles.
Ses personnages savent bien qu'ils survivent à la Catastrophe, parce que oui, « c'est Détroit, mon pote, Un putain de terrain de jeu ! » mais ils ont également compris que « l'avenir, même quand il n'y en a plus, il faut bien qu'il arrive ».
Alors j'ai envie de vous dire : courrez, avant que Detroit ne renaisse, découvrez sa solitude et son abandon, à travers les mots et les maux des personnages si réalistes et attachants de Thomas B. Reverdy.
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Il était une ville... une ville autrefois florissante, un paradis industriel, le rêve américain incarné sur les rives des grands lacs du Nord. La capitale de l'automobile. Ford. Dodge. Packard. Chrysler. Cadillac - qui fut le nom du fondateur de Detroit deux siècles avant de devenir celui d'une marque de voitures.
Et puis, tout a commencé à aller de travers. Petit à petit, lentement, très sûrement. Les usines ont commencé à fermer. La population la plus aisée à partir. La ségrégation a entrainé des émeutes, qui ont accentué la tendance. Et puis la crise financière s'en est mêlée et les gens ont abandonné derrière eux les maisons dont ils ne pouvaient plus rembourser l'emprunt, dont personne ne voulait, qui ne valaient plus rien. A ce stade, le scandale politique - fraude, corruption, détournement de fonds et népotisme - n'était plus guère que la cerise sur le gâteau.
C'est donc dans une cité en plein naufrage que débarque, en septembre 2008, un jeune ingénieur français chargé de chapeauter un nouveau projet automobile international de l'Entreprise. Pauvre Eugène ! Il y croit pourtant à sa mission, et comme il a quelque peu raté la précédente, il faut bien qu'il se rattrape n'est-ce pas ? Pourtant les coutures craquent déjà, elle est comme tout le reste vouée à la déréliction.
Pendant ce temps, à travers la ville, le jeune Charlie et ses copains rêvent de liberté et d'aventure, un flic vieillissant brave le vau-l'eau général qui n'épargne pas même la police pour enquêter sur des disparitions d'adolescents, et une barmaid illumine vaillamment de son sourire la pénombre d'un bar où les habitués se font de moins en moins nombreux.

Thomas B. Reverdy signe là un beau roman, qui joue avec brio de la fascination des ruines et des empires déchus mais sait avancer son propos sur une critique des systèmes déshumanisants qui ont amené là, l'enrichir d'une aventure bien humaine, justement, pleine de sensibilité.
Le Detroit de Reverdy, ce sont les friches pleines de vestiges, les usines pillées, les immeubles désossés et les maisons en feu mais ce sont aussi ses habitants, ceux qui partent et ceux qui restent, ceux qui résistent surtout, contemplateurs sidérés de la catastrophe. Les adultes et les enfants, les survivants d'un autre monde et ceux qui ont déjà abîmé leur jeunesse dans ce chaos, les gamins qui rêvent et qui meurent, ceux qui dealent et qui tuent, ceux qui cherchent à les sauver, ceux que l'amour pousse en avant. le tout sans misérabilisme, jamais, avec même un sens affûté de la dignité de chacun... et un suspense léger mais bien présent qui rend la lecture fort difficile à lâcher !
Lien : https://ys-melmoth.livejourn..
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Détroit n'est pas la capitale du Michigan, juste une ville connue pour son activité automobile.
Eugène, ingénieur Français est envoyé par sa "boîte"dans cette ville pour en superviser un projet.
Mais nous sommes en 2008, la crise des subprimes est passée par là et c'est une ville désertée qu'il trouve et un mystère : la disparition de centaines d'enfants...
C'est un français qui fonda cette ville en 1701 Antoine Laumet dit Antoine de Lamothe-Cadillac, d'où le nom de cette fameuse voiture américaine.
Mais lorsqu' Eugène seul dans un bungalow vide , doit sortir pour acheter les produits de première nécessité, la ville qui incarnait le rêve américain était devenue une ville fantôme, pourquoi, comment ?

Eugène est un pion pour son entreprise qui l'ayant précédemment envoyé en mission en Chine, et ceci n'ayant pas été une réussite, Détroit est en sorte une seconde chance.
Une seconde chance de quoi? La question reste prégnante car la ville "s'élime tel un tissu qu'on ne parvenait plus à repriser".
Cette crise des "subprimes" est incompréhensibles pour les gens simples qui travaillent et élèvent leurs enfants alors la plupart choisissent la fuite.

Mais les enfants qui restent n'ont plus de repères et s'inventent des histoires et les vivent "pour de vrai"...
Charlie va disparaître à son tour et sera recherché par Gloria qui déploiera tout l'amour d'une grand-mère, et par l'inspecteur Brown.

Pour Eugène une seule lumière, comme un phare, pour le marin sur une mer déchaînée ; le rouge du sourire de Candice la serveuse du Dive in.

C'est une idée de roman très originale;Thomas B. Reverdy l'a eu en regardant un livre de photos sur Détroit, et après un temps de gestation il a écrit cette histoire qui nous parle mieux des ravages des crises dues aux spéculations et à leurs désastres humains bien mieux que des statistiques.
Tout l'art du romancier est-il dans la possibilité de redonner vie à ce qui a été détruit? Joli pari réussi.
Le style rend bien l'aspect délétère de cette catastrophe et plante un décor surréaliste.

Parfaitement maîtrisé et prototypique.

Chaque livre de Thomas B.Reverdy a été primé, celui-ci par Bordeaux et le précédent "les évaporés" a reçu le magnifique Prix Joseph Kessel.
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Cette ville, c'est Detroit, la cité de l'automobile et de la réussite économique américaine, devenue, après la crise de 2008, un fantôme avec ses rues vidées de ses commerces, de ses habitations devenues sans valeur et abandonnées par ses occupants. Ceux qui sont restés vivotent entre le chômage, la violence, la drogue et le froid des hivers.
Le roman gravite autour de quelques personnages qui, chacun à sa manière, symbolisent la faillite de la ville. Eugène, un jeune ingénieur français envoyé à Detroit pour superviser un projet automobile, qui en fait se révèle être une coquille vide. Charlie, un jeune garçon de 12 ans qui vit avec sa grand-mère et qui, un jour disparaît. L'inspecteur Brown, chargé justement des dossiers de disparition d'enfants, désabusé par l'empilement des affaires et par son impuissance à les résoudre.
Mais il y a Gloria, la grand-mère de Charlie; elle déploie tout ce qui lui reste d'amour pour tenter de retrouver son petit-fils. Et il y a Candice, la serveuse de bar qui a vu un jour sa meilleure amie assassinée par les caïds de la prostitution, et qui se sent prête à aimer vraiment. Car, aussi sombre que soit ce livre, il véhicule l'espoir parce qu'au coeur du chaos, il reste toujours le besoin de donner et de recevoir.
J'ai beaucoup aimé ce roman.
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Un très bon livre qui nous dévoile la situation à Détroit après la crise financière. On suit 3 personnages, dont les destins ne se croisent pas forcément mais qui évoluent plutôt en parallèle, c'est très intéressant. L'auteur nous plonge aussi dans le fonctionnement de ces entreprises qui ne cesse de délocaliser les usines pour augmenter sans fin les dividendes des actionnaires.
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Description à faire frémir de Détroit, ville US, ancienne mégapole industrielle riche, capitale de la construction automobile, ruinée par la « crise des subprimes ». Faute de rentrées fiscales, les édiles sont incapables de financer les services publics élémentaires. Les habitants, chômeurs, fuient, les maisons vides sont invendables et brulent parfois dans l'indifférence générale. Les commerces ferment. Les enfants ne sont plus scolarisés, fuguent, s'organisent en bandes redoutables de petits malfaiteurs ; souvent, ils disparaissent, devenus SDF ou assassinés ; la police s'en désintéresse, sauf exception admirable dans ce monde démentiel. Brown, flic honnête, est de ceux-là. Attachante aussi est Gloria, grand-mère dévouée du jeune Charlie, enfant perdu.
Le récit de Reverdy impitoyable dans sa description d'une société folle est illuminé par la présence de quelques personnages dignes et généreux.
Allons ! Même dans l'univers dérégulé « enrichissons-nous et laissez faire » il reste une petite place, un peu illusoire, pour l'espoir.
L'histoire est admirablement contée. L'auteur fait preuve d'une grande sensibilité et de beaucoup d'empathie. J'ai aimé ce roman qui m'a aussi parfois effrayé.
Lien : https://livre.fnac.com/a8685..
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Eugène, jeune ingénieur français, arrive à Détroit, en 2008. L'ancienne capitale de l'automobile est en plein déclin, qui va encore dramatiquement s'accentuer avec la crise des subprimes et la déroute des banques américaines. Il doit piloter un projet automobile pour utiliser des locaux et des chaînes de production abandonnés. Il découvre une ville en voie de désertification, les usines, les centres commerciaux ferment, les habitants s'enfuient, seul restent ouverts quelques cafés, dont le Drive In ou il rencontre Candice, la serveuse, qui sera son rayon de soleil, comme celui de ce livre sombre, dans lequel les enfants errants, squattent une ancienne école, sont exploités, disparaissent, recherchés par le lieutenant Brown, un flic désabusé mais tenace. Charlie, parti rejoindre la bande avec son copain Gros Bill, est lui recherché désespérément par sa grand-mère Georgia. Thomas B.Reverdy atteint plusieurs buts dans ce livre. Il montre bien l'ambiance qui règne dans l'encadrement des sociétés de l'automobile, et notamment pour les expatriés, loin de leurs hiérarchiques, ceux qu'il appelle les " N+1 ou les N+... ". Mais surtout il décrit les dégâts que font les mutations technologiques ajoutés aux crises économiques sur les habitants des villes et des régions concernées. Les maisons de bois abandonnées , les usines désaffectées, immenses ruines qui servent de terrains de jeux et de trafics. Les habitants qui trouvent dans l'alcoolisme, la drogue, la prostitution des moyens de survie bien illusoires. C'est une plongée poétique dans une Amérique confrontée à la crise mais dans laquelle l'amour est encore possible, même en période de catastrophe. Dans " La Route ", Cornac Mc. Carthy avait fait une description de ce que pourrait être le monde après sa destruction, Thomas B. Reverdy nous décrit ce qu'il devient lors des crises, c'est tout aussi poignant. J'ai aimé ce roman, il est bouleversant, les personnages sont attachant, on vibre à la fois pour Eugène, pour Candice, pour le lieutenant Brown, mais surtout pour Charlie et sa grand-mère.
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