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3,56

sur 413 notes
Une vieille maison, la neige, au premier plan une bicyclette d'enfant abandonnée au pied d'un poteau. L'illustration parfaite pour un roman de Stephen King, j'ai pensé, en le regardant. Il fallait que je choisisse un livre au hasard à la bibliothèque (foutus challenges tiens) alors je me suis dit que le hasard avait peut-être bien fait les choses. Il était une ville, un petit jeu de mot avec il était une fois, sympa.

J'aime les romans qui proposent une construction un peu originale. La démultiplication en plusieurs narrateurs n'est pas follement novatrice, mais la façon de le faire ici a quelques trouvailles. Un narrateur cadre, qui revient plus souvent, le "héros" principal, français débarqué à Detroit pour le travail, le parfait oeil extérieur pour découvrir le lieu et qui aura en plus l'avantage pour l'auteur d'avoir le même genre de références que son lecteur moyen, français. Des narrateurs secondaires variés, un gamin qui fugue, sa grand-mère qui le cherche, un policier qui s'interroge sur la disparition des gamins. Une barmaid qui offre ses lèvres comme fil rouge de l'histoire, au long de son rire sonore. Une temporalité fractionné, parce qu'on comprend petit à petit que les différentes narrations ne se passent pas tout à fait en même temps, et que ça crée du coup des suspenses pas rassurants du tout, qui nous laissent un temps imaginer le pire, et ne nous rassurent ensuite qu'à moitié. Bref, vraiment sympa à suivre, on ne s'ennuie pas.

On pourrait reprocher à l'auteur un peu trop de bienpensance dans le choix de ses héros, qui sont sans doute les 4 ou 5 personnes les plus gentilles de la ville, pas de vice caché sous l'armure. Mais c'est peut-être nécessaire quand on s'attelle à la visite d'une ville en décomposition, effondrée sous les coups de boutoir du capitalisme mondialiste des subprimes. On pourrait lui dire qu'à part les fuck disséminés à droite à gauche, ses héros pourraient parfaitement ressembler à des Français plutôt qu'à des américains, à part peut-être le policier, volontairement calqué sur les clichés du flic des films noirs américains. On pourrait, oui... mais on en a pas envie.

Parce que l'auteur a le sens de la formule (plongez-vous dans les différentes citations relevées, il y a de quoi faire) et que ses personnages très attachants sont aussi de beaux archétypes de leur époque et de leur monde. Parce que certaines envolées sont plutôt jolies même si le style n'est pas non plus révolutionnaire. Parce qu'on se laisse totalement embarquer dans toutes ces histoires et que le livre fait partie de ceux qu'on referme en soufflant un petit "au revoir" ému aux protagonistes, en leur souhaitant tout le meilleur possible dans ce monde à reconstruire. Parce qu'on ne peut s'empêcher d'entendre Eminem en bande son de ce petit tour à Détroit, d'autant que le petit garçon habite 8 Miles (les vrais sauront).

Bref, le hasard a bien fait les choses, on pensera à lui de temps en temps, il est parfois un aussi bon conseilleur de livre que certains prix littéraires... Ah ben tiens, prix des Libraires 2016, le bandeau n'était même pas présent sur l'édition de la médiathèque, il n'aura pas pu jouer son rôle d'attrape lecteur, le hasard était plus rapide !
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Eugène est un optimiste.
Il faut l'être un minimum quand on est parachuté par son entreprise européenne à Detroit (USA) à la veille de la crise financière de 2008. La ville est en faillite, exsangue, vide, dangereuse, livrée aux pillages.
Ici, le rêve américain a la gueule de bois...

Cette lecture fut un peu la quatrième dimension. J'en ai aimé l'atmosphère d'apocalypse. Quand on cherche quelques photos de cette ville "fantôme" sur le net, c'est vraiment cette idée que l'on se fait de Detroit, une ville à l'agonie de son industrie automobile et de la crise des subprimes. Une ville dépeuplée qui est l'atout fort du livre, tel une approche de science-fiction qui n'en est malheureusement pas une.

Thomas B.Reverdy construit un livre multiple, roman de société, docu-fiction économique offrant une vision du monde de l'entreprise, enquête policière.
Tout le récit baigne dans une atmosphère plombée de solitude. L'auteur a parfaitement su nous immerger dans cette sinistrose. Ca frise le surréalisme dans la description des friches industrielles et des maisons individuelles écroulées ou brûlées. La ville est déjà laide au départ mais sa décrépitude lui donne des allures violentes de film de Mad Max (d'ailleurs un des chapitres du livre). On voit aussi en flash de possibles peintures de Hopper dans l'immobilité des êtres dans les bars. En dépit du contexte, la lecture est aisée et rapide par des chapitres courts et énergiques.

Donc, conquise par l'originalité de la fiction, la plume très agréable, fluide et généreuse, et la faculté d'imagination de Reverdy, invitant ses lecteurs dans des univers hors des sentiers battus.

(C'est plutôt la mondialisation qui donne la gueule de bois...)
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Nous sommes à Détroit en 2008, ancienne capitale de l'automobile, une ville sombre, vide.
En fait, Detroit ne ressemble plus à rien ou plutôt à un décor de science fiction, une vision apocalyptique. Les rues et les quartiers sont comme pétrifiés, les maisons sont abandonnées. le paysage dévasté où des bâtiments ont été défoncés , pillés, dépouillés se met à ressembler à ceux des villes dévastées du couloir des tempêtes. Les rues sont singulierment vides. le parfum de la catastrophe est dans l'air juste aprés la crise des subprimes. Les fenêtres des immeubles sont murées par des briques ou des planches en bois. Les écoles ferment et les enseignes ne clignotent plus. Certaines maisons encore habitées laissent apercevoir des canapés à moitié défoncés ou des placards arrachés....
Les friches industrielles envahies par les ronces ou la végétation rebelle s'étendent: des écoles fantômes et des squelettes d'immeubles au bord de l'éffondrement .....On ressent la misère, l'abandon, la ruine, la débrouille,les trafics, les incendies suspects....
Eugène, jeune ingénieur français , naïf et optimiste vient d'arriver. il doit superviser un projet automobile mais l'entreprise n'est plus qu'un écran d'ordinateur ....viendra bientôt la faillite....
Heureusement Candice, la serveuse "au rire brillant et rouge" le retiendra avec son sourire .
Dans ce désert subsistent des enfants comme Charlie et sa bande de copains manipulés par un dealer dans " la Zone ". Il disparaît, se volatilise dans les friches, sa grand- Mére, Georgia, aimante et déterminée remuera ciel et terre pour le retrouver.
On y rencontre aussi le lieutenant Brown , flic sur le retour, en charge des disparitions d'enfants. Une blague circule dans la ville: "que le dernier qui parte éteigne la lumière" aprés la " Catastrophe".
Ce livre mélancolique, pudique et poétique invite quelque peu à contempler les ruines de notre propre civilisation et les effets néfastes, ô combien,de la mondialisation," un monde à l'envers oú flottent malgré tout les étoiles."
Un roman crépusculaire oú l'angoisse du vide nous étreint , pétri d'émotions contradictoires, l'incongruité des images de la désolation nous fascine.....Detroit ressemble à un film catastrophe. La toute fin malgré tout donne une petite lueur d'espoir .....dans ce monde dévasté tout est à refaire.....
On sort de cette lecture un peu éreinté....c'est tout le talent de l'auteur....que je ne connais pas.
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Il était une fois, une ville, un lieu dont la poussière s'accumule sur les trottoirs esseulés, le long des caniveaux où même les ivrognes n'y dorment plus. Une ville où la neige recouvre tout, même le silence. Detroit y subit les conséquences de la crise des subprimes. Les maisons ne valent plus rien, les habitants les ont désertées, laissées telles quelles, à l'abandon. le poumon économique de l'industrie automobile d'antan s'est totalement essoufflé, pour ne pas dire éteint. C'est pourtant dans ces conditions précises qu'un jeune ingénieur français débarque pour superviser et diriger un nouveau projet. Parallèlement, il y a le petit Charlie qui a disparu dans l'indifférence presque générale, hormis celle de sa grand-mère qui erre, le souffle las et l'énergie fatiguée, dans les rues devenues sauvages, à sa recherche. L'inspecteur Brown, un vieux de la vielle avec son chapeau mou et sa solitude mélancolique, navigue entre ces amas de neige grise pour tenter de le retrouver mais peine perdue, dans une ville abandonnée, ses enfants y sont forcément aussi abandonnés.

Il n'y a pas de héros, il n'y a que des anonymes, des survivants d'une ville sans lumière, car même les lampadaires ont abandonné. Les flocons de neige qui tombent du ciel sont les seules étoiles du coin. Il n'y a plus d'hommes, ni de femmes, ni d'enfants. Il n'y a plus que des oubliés dans une ville désertée, les évaporés des subprimes. Mais il y a justement cette ville, Detroit, scène musicale de ce Roman, la ferveur de la Motown en moins. Les usines automobiles ont fini de cracher leurs fumées grises, les disquaires ont baissé définitivement leurs grilles noires. Cette ville, d'une blancheur sous la neige, je m'y suis senti bien dès les premières pages. Une ville de poussière, une ville pour s'oublier ou se perdre dans une mélancolie pour solitaire. Même dans ce bar, je me retrouve seul au bout du comptoir à boire ce bourbon sans glace. Même la serveuse n'a plus de regard pour son client, un pauvre type aux souvenirs douloureux. Pourtant moi je la regarde, comme je regarde cette ville, comme je regarde et tourne les pages de ce bouquin. Avec amour qui rime avec tristesse. Avec poésie qui rime avec whisky. Avec Thomas B. Reverdy qui rime avec merci. Il était une ville, Detroit.
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Détroit, capitale florissante de l'industrie automobile, subit de plein fouet la crise des Subprimes durant l'année 2008.
La ville s'est pour ainsi dire vidée de sa substance, faillite des banques, licenciements, maisons abandonnées.
Malgré cela, certains tentent de résister et de survivre dans ce milieu hostile, tout comme Eugène qui vient d'y être parachuté par son entreprise afin de superviser un projet automobile.
Charlie, comme tous les enfant tentent de se glisser dans les interstices du désastre et rêvent d'une vie meilleure en refaisant le monde au milieu des terrains vagues.
La ville de Détroit est « le personnage central » de ce roman attachant.
L'écriture juste et sensible de Thomas Reverdy nous donne à voir la lente agonie d'une ville américaine, parabole glaçante de notre civilisation au bord du gouffre.
Une lecture agréable même si ce roman n'a pas à mon sens le même attrait que « les évaporés ».
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Détroit, c'est bien d'elle dont il est question dans ce roman. de cette ville fantôme et qui se meurt doucement et douloureusement... Mais on y rencontre encore quelques attachants personnages, comme Charlie, jeune garçon qui quitte la maison de sa grand mère par un beau matin froid à la suite de sa petite bande d'amis. Candice, une serveuse de bar désabusée et dont le sourire illumine les soirées des hommes sans but ni avenir. Eugène, jeune ingénieur qui revient de Chine pour l'Entreprise, échoué là par hasard. Brown, flic passionné et opiniâtre, qui met tout en oeuvre pour apporter des réponses...
Le dernier roman de Thomas B. Reverdy est un roman à part. Il se lit facilement, l'écriture est agréable, les personnages, malgré leur nombre, sont attachants. Ils sont les spectateurs impuissants de la Catastrophe, de leur ville et de leur vie qui partent en miettes... Un roman sombre mais qui, à l'image du sourire de Candice, comporte quelques rayons de soleil...
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Il était une ville... Voici un titre qui résonne comme un conte de fée. Sauf qu'ici, il s'agirait plutôt de fées maléfiques qui ont pour nom Récession, Crise, Délinquance, etc.

La ville, c'est Detroit, Michigan. Fleuron de l'industrie automobile américaine pendant des décennies. Longtemps symbole de paradis accessible pour les travailleurs sans emploi des différents États. Et puis vinrent les premières difficultés. Puis les grandes émeutes de la fin des années 1960 (lire l'excellent Eux de Joyce Carol Oates à ce sujet). Puis les chocs pétroliers, la récession, les délocalisations, la révolution des petites autos japonaises économiques face aux gouffres sur roues des grands noms de l'Amérique automobile. Enfin, en ouverture du roman de Thomas B. Reverdy, la Catastrophe. le big bang des places financières de 2008 qui vient achever Detroit agonisant dans les affres de la déprise économique et des malversations à la tête de la municipalité. Banqueroute, faillite, disparition d'un monde déjà branlant.

L'auteur met en scène quelques personnages afin de peindre la chute des multinationales comme de la ville. Eugène, ingénieur français envoyé par l'Entreprise en vue d'un projet prometteur... sur le papier.
Candice, barmaid au rire irrésistible qui cache la fatigue et l'inquiétude devant la désertification galopante du quartier.
Charlie, petit malin de douze ans élevé par sa grand-mère et qui se retrouve embringué dans quelque chose de trop grand pour son petit gabarit.
Et Brown vieux flic à l'ancienne, usé mais opiniâtre qui cherche où peuvent être tous ces mômes disparus. Des mômes dont, pour la plupart, tout le monde se contrefiche. A commencer par des collègues qui y voient des problèmes de délinquance en moins pour l'avenir.

L'avenir, parlons-en! Est-ce qu'il existe seulement dans ce monde en totale déliquescence? Mieux vaut avoir le moral bien accroché en débutant ce roman. le propos n'est pas plus gai que la situation effective.
Les descriptions de Detroit sont remplies de ces trous dans le tissu centre-urbain, de ces maisons abandonnées faute de pouvoir rembourser l'emprunt, de ces friches industrielles où tout ce qui pouvait avoir de la valeur a été arraché. En lisant, j'ai repensé aux déambulations nocturnes du couple de vampires désabusés du beau film Only lovers left alive de Jim Jarmusch dans cette ville qui a toutes les allures d'une civilisation post-apocalyptique. Des mots de Thomas B. Reverdy émane la même sensation que les plans de caméra.

En leitmotiv reviennent les allusions au joueur de flûte de Hamerlin. Il était une ville est bien un conte, finalement. Pas de deux villes mais d'une seule qui perd son âme.
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Superbe roman, qui m'a séduite d'emblée et bien tenue sur la distance.

Ce n'était pas gagné d'avance, car, ayant pas mal de romans américains au compteur, je m'étais engoncée dans l'idée qu'un auteur français tentant d'écrire l'Amérique sous forme romancée ne pouvait qu'être voué à l'échec. Faux : Reverdy saute brillamment par-dessus tous les écueils et propose un roman qui fait réfléchir, respecte le contexte, et donc peut se permettre de jouer avec les codes d'un certain genre américain (notamment le polar) et de le dépasser. En y insufflant notamment, sans complaisance, quelques pousses de vie et d'espoir dans un univers désespéré…

J'ai adhéré d'entrée à l'originalité de la narration qui s'ouvre sur une focale européenne pour aborder un sujet a priori purement américain: un cadre français lambda envoyé, pour rien, par « l'Entreprise » à Detroit, ex symbole de l'industrie automobile mondiale, aujourd'hui en perdition. Il y perdra le sens de « l'emploi » mais y trouvera le sens de la vie.

Cette focale de lecture donne chair au concept de mondialisation, nous la rend plus proche, et permet d'élargir pour éclairer les effets de la dévastation économique du monde occidental dans lequel nous vivons, et qui nous pend au nez.
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Des chiens errent la queue basse de poubelles en poubelles en recherchent de quelques nourritures. Mais les poubelles ont été pillées depuis fort longtemps. Les flics qui patrouillent ont des véhicules d'une autre époque. Les affiches claquent au vent. Par endroit des tas fument encore de ce qui a été autrefois des foyers de gens heureux, vivant de leur travail. Des ombres à demi-courbées circulent à visage masqué. Les cris des enfants ne résonnent plus dans les cours de récréation.
La ville se vide, Detroit se meurt, l'industrie automobile bat de l'aile.
Il y résiste encore quelques âmes.
Eugène y vient pour un projet automobile. Un paradoxe.
Candice, serveuse y fait régner son sourire.
Le lieutenant Brown cherche des enfants disparus.
Charlie lui a disparu.
Sa grand-mère, Giorgia, le cherche.
Un roman tendre et poétique sur fond de misère sociale, avec tout de même un message d'espoir car quand tout paraît perdu il y a encore quelques belles personnes qui se débattent.
Pas un coup de coeur mais un roman qui se laisse lire grâce à la belle plume de Thomas Reverdy qui nous plonge dans une ville aux allures fantasmagoriques à l'atmosphère pesante.
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Detroit, ville phare du capitalisme triomphant, de l'essor industriel sans limite, de l'implacable évidence des bienfaits du Taylorisme pour l'épanouissement professionnel et familial des individus... Detroit, ville modèle de la deuxième moitié du XXe siècle. Mais ça c'était avant...

Avant la Catastrophe, cette crise de la fin des années 2000 qui vient non pas bousculer ce modèle mais l'anéantir, l'exploser "façon puzzle", entraînant dans sa foulée le chaos pour cette ville et les individus qui la peuplent.

Ainsi Detroit, lorsque Il était une ville commence, c'est le Far West : les entreprises ont fermé, les banques et leur bulle immobilière ont expulsé les gens hors de chez eux, les condamnant au départ ou à l'errance. Les ensembles industriels à l'abandon forment des friches, nouvelles zones désertiques, no man's land de non droit où personne ne va plus. Et pour tenter de conserver un soupçon de droit dans ce chaos,quelques policiers, sans moyens, tentent de continuer à imposer un minimum de droit.

C'est dans ce contexte que débarque Eugène, ingénieur de L'Entreprise automobile phare de Détroit, envoyé par ses N+1 & 2 pour manager un projet pilote capital pour L'Entreprise. Déjà en partie chamboulé par deux années passées en Chine à manager une joint-venture pipeautée, il va peu à peu perdre ses dernières illusions à Détroit.

Parallèlement, la ville va toucher le fond : dans une indifférence quasi générale, les enfants disparaissent. Et dans cette ville où l'individualisme et la survie règnent en maître, il ne reste que quelques grand-mères pour les pleurer et un vieux flic loyal pour les chercher.

Ce livre de Thomas Reverdy est remarquable : parallèlement à sa dénonciation des aberrations managériales et mondialistes de ces grandes firmes qui ont elle-mêmes creusé leurs tombes, il s'attarde avec beaucoup de sensibilité sur leurs conséquences sur la vie quotidienne de ceux qui les subissent et y font face.

Puis un jour réagissent. Car il faudra bien que du chaos, renaisse quelque chose de nouveau, de meilleur... Enfin il va falloir essayer.

C'est écrit comme un roman, mais c'est profond comme un essai. Une de mes très bonnes lectures de cette rentrée...
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