Extrait de ma chronique :
"Toutefois, si le savant dosage entre réflexions, saillies humoristiques et récits désespérés qui constitue 2020 : L'Année où le cyberpunk a percé fonctionne aussi bien, c'est sans doute en raison de son travail poétique sur la langue, et sa façon, héritée de William Burroughs, de déconstruire les associations d'idée convenues qui fondent notre société (voir aussi, dans un autre genre, le premier roman de
Quentin Margne) – quoi de mieux qu'un virus, le langage, pour en combattre un autre, le Covid-19 (et l'aliénation qu'il véhicule) ?
Mathias Richard annonce la couleur dès la page 3 : "je fais apparaître un mot à l'intérieur d'un autre", via cette figure de style qu'est la paronomase, ceci afin de "chercher l'hors-des-mots" (page 22) – tout comme un certain
André Breton, l'auteur de
L'Amour fou, a passé sa vie à chercher l'or du temps."
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