AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Audrey56


AUDIOLIVRE – C'est par Boris Pasternak, alors au début de sa carrière d'écrivain, que Marina Tsvétaïeva entre en correspondance avec celui qui incarne la poésie, le grand Rainer Maria Rilke. « Poétesse-née », d'après les mots de Pasternak, elle séduit Rilke et leurs échanges deviennent très vite aussi amoureux que poétiques.

Leur correspondance ne durera que quatre petits mois, entre mai et septembre 1926. Elle s'arrête brutalement, avec la maladie de Rilke et sa mort le 29 décembre 1926, sans qu'ils n'aient jamais pu se rencontrer. Cette passion épistolaire et éthérée est une histoire d'amour triste et belle.

« Rainer, le soir tombe, je t'aime. Un train hurle. Les trains sont des loups, les loups c'est la Russie. Pas un train, non — c'est toute la Russie qui hurle après toi. Rainer, ne sois pas fâché contre moi, fâché ou pas, cette nuit je couche avec toi. Une fissure dans l'obscurité, parce qu'il y a des étoiles, je ferme : la fenêtre. (Quand je pense à toi et moi je pense fenêtre, pas lit.) Les yeux grands ouverts, car dehors il fait encore plus noir que dedans. le lit est un bateau, nous partons en voyage. »

Est-ce que tu m'aimes encore ? Correspondance, M. Tsvétaïeva, R. M. Rilke Rivage Poche, Petite Bibliothèque, 2018

La suite sur : www.actualitte.com avec possibilité d'écouter un extrait

Lien : https://www.actualitte.com/a..
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}