Enfant 44

Course poursuite en ex-URSS : un membre du MGB fidèle au régime se retrouve brutalement exilé et contraint à regarder les choses en face et à sauver sa peau.
Au coeur du régime soviétique idéal, le crime n'existe pas, aussi Léo, agent du MGB, est-il sensé classer les meurtres d'enfant qui se produisent depuis quelques temps aux alentours de Moscou… Mais en URSS, la moindre hésitation, le moindre doute équivalent à une trahison et Léo et sa femme se retrouvent sur le banc des accusés, ce qui n'est pas une très bonne nouvelle chez le camarade Staline.
Thriller décapant et glaçant basé sur l'histoire authentique d'un tueur en série, AndreÏ Tchikatilo, Enfant 44 m'a surtout intéressée par sa documentation très complète sur la vie en URSS dans les années 50 : encore une occasion de se féliciter d'avoir eu la chance de vivre dans un pays démocratique !

Leo est un agent du MGB de Moscou. Respecté de ses collègues et craint de la population, il a une situation stable qui lui offre des privilèges ainsi qu'à sa famille. Mais petit à petit, il commence à douter du bien fondé de sa mission mais surtout du régime. Surtout quand le fils d'un de ses collègues est retrouvé mort selon des circonstances particulières.
Plus tard, il sera exilé avec sa femme pour dissidence dans une petite ville du Nord. Rétrogradé et muté dans la milice, il se retrouve face au cadavre d'un autre enfant, mort dans des conditions proches de celles du petit garçon de Moscou. Malgré le danger et l'opposition du parti, il décide d'enquêter sur ces meurtres.

Ce roman a été beaucoup commenté sur les blogs. Je n'ai donc pas hésité quand ma belle-mère a proposé de me le prêter. Mais force est de constater que la rencontre attendue n'a pas eu lieu. Pourtant, j'avais espéré être happée par l'intrigue prometteuse de ce roman, surtout que j'ai souvent les mêmes goûts que ma belle-mère. Mais la lecture a été vraiment fastidieuse. Tout d'abord, j'ai trouvé que le roman était vraiment lent à progresser. Avant que Léo et sa femme Raïssa se mettent réellement à enquêter sur les meurtres, il faut attendre au moins la moitié du roman. Pendant ce temps, on suit la vie de Léo en tant que membre du MGB, sa prise de conscience que le régime et ses actions ne sont peut-être pas vraiment justes, que les arrestations sont parfois arbitraires et que certaines affaires sont étouffées, non pas pour le bien du peuple, mais pour celui du parti, pour le maintien de sa stabilité. Je ne nie pas que tout cela est intéressant. le lecteur apprend le fonctionnement de la société russe sous Staline. C'est effrayant, oppressant et difficile à imaginer. Je ne connaissais que peu de choses sur cette période et les inégalités, les délations, la terreur dans laquelle la population vit m'a horrifiée. Cet aspect m'a captivé mais cela ralentit grandement la progression de l'intrigue et tue tout suspense. Surtout que je pense que le style de l'auteur (ou de la traduction ? ) alourdit encore le tout. J'avais beaucoup de mal à lire plus de vingt pages à la suite, tellement l'auteur ne parvenait pas à retenir mon intérêt. Même les personnages de Léo et de Raïssa ne m'étaient pas sympathiques.

Heureusement, cela s'améliore dans la deuxième partie, une fois que l'enquête proprement dite se met en route. Quand j'ai compris le mobile du meurtrier, j'ai été stupéfaite. La partie thriller vaut la peine mais je doute de poursuivre cette série.
Lien : http://www.chaplum.com/enfan..

« Enfant 44 » de Tom Rob Smith se déroule en 1953 en Russie soviétique, année qui verra la mort de Staline. Leo Stepanovitch Demidov, brillant officier du MGB (police secrète qui précéda le KGB) mène et assume sa mission dans l'intérêt de son pays et de la révolution.
Le livre raconte comment sa vie bascule le jour où il enquête sur la mort atroce d'un enfant à l'évidence victime d'un serial killer…
Léo se heurte au dogme d'état soviétique : le crime n'est pas concevable dans le parfait état socialiste et il doit composer avec les règles et les lois du pouvoir en place, il doit obéir docilement et jongler habilement avec sa conscience et son instinct de survie.
On y découvre le quotidien de gens ordinaires sous la coupe du régime: leur lutte pour rester en vie sans attirer le regard du parti qui laisse peu de place à la présomption d'innocence…
Je n'avais pas imaginé de telles conséquences sur le quotidien des russes.
Vraiment, j'ai lu ici un texte oppressant, évoluant entre paranoïa et atmosphère de suspicion.
Il semble que le livre soit largement inspiré de l'affaire Andreï Chikatilo, dit "le boucher de Rostov", serial killer resté longtemps impuni en URSS.

La fin est ingénieuse avec un rebondissement que je n'avais pas vu venir mais sincèrement, rien d'un thriller haletant.

Écouté en livre audio.

Un polar sur fond de soviétisme, intéressant davantage sur le plan historique que policier...des événements improbables et peu crédibles marquent le cours du récit, et, sur le fond, l'histoire tient difficilement la route. On saluera simplement la description de la société soviétique sur le plan politique, mettant en valeur sa population au contraire de son régime et des caciques du pouvoir.

La lecture du roman est correcte, bien que l'interprétation des voix féminines par l'acteur tourne parfois au ridicule.

Ah...

Ce livre me faisait de l'oeil depuis un moment... même si je n'avais pas vraiment eu des retours élogieux concernant ce dernier. Je comprend mieux pourquoi...

Le premier chapitre dévoile quasiment toute l'intrigue, l'écriture souffre de longueur et l'arc narratif n'a rien d'originale.

Seul point fort, la période choisie par l'auteur et sa maitrise du sujet qui permet une immersion totale dans ce pan de l'histoire.

En bref, une lecture loin d'être mémorable.

Belles lectures à tous.

Abandonnée à la moitié, je n'ai pas appréciée du tout cette histoire. Pourtant, j'aurais dûe, c'est le genre d'histoire qui me plait toujours beaucoup. Mais la période et le pays où se déroule cette histoire (la Russie stalinienne) m'horripille toujours, peut être à cause de mon manque d'intérêt ou de connaissances. La lenteur du récit y est aussi pour quelque chose, j'imagine.
C'est donc l'histoire de Léo, dont le fils d'un de ses amis est retrouvé mort, nu, la bouche remplie de terre. Comme le crime n'existe pas sous le régime socialiste, pour le parti, il s'agit d'un accident. Mais Léo, de plus en plus récalcitrant face à ces mensonges éhontés, entraine sa femme dans une enquête parallèle qui les forceront à travaillés en dehors du systême établi par le petit père du peuple.
Si vous aimez l'histoire russe et les intrigues policières, vous devriez apprécier ce roman qui est somme toute bien écrit.

décevant. cousu de fil blanc pour ne déboucher que sur une démarche rocambolesque, des personnages caricaturaux, pas crédible les bons les méchants, ces derniers pouvant se convertir en bons sous l'influence d'une muse blonde et bien faite...! John Wayne chez les soviets! Affligeant.

Récit assez inégal où les passages très rythmés et haletants succèdent à certaines longueurs.
L'intrigue aurait pu être plus entraînante et le suspens aurait mérité d'être plus travaillé.
Cependant, les descriptions du régime stalinien sont extrêmement intéressantes. Elles apportent une grande clarté sur les procédés utilisés à l'époque et sur le quotidien des individus vivant sous le communisme. Les scènes de torture et les scènes de la vie de tous les jours font froid dans le dos.
Il est simplement dommage que l'écriture manque parfois de fluidité et que l'enquête traîne en longueur.
Un bon témoignage de l'Histoire de l'Union Soviétique mais un polar décevant.

Bon polar, qui se lit très vite, on attend la fin avec impatience, hélas ! celle-ci est bâclée, en queue de poisson, comme si l'auteur ne savait plus comment terminer son roman, dommage.

Dés les premières pages, l'ambiance m'a plu, je connaissais cette période noire de l'URSS, la suspicion dans la quel vivaient les citoyens sous le régime de Staline.
Ce livre traite très bien le sujet, le personnage principal est au service de la sécurité de l'Etat, ce qui ne veut pas dit grand-chose sous ce régime de dénonciation., son poste en fait un personnage central le mieux placé pour décrire cela. C'est toutefois un homme bien, qui est pris dans un système, il doit obéir, mais sa bonté et l'amour de sa femme vont lui donner le courage d'écouter son instinct au détriment de sa survie.
Il va enfreindre la loi pour découvrir qui tue des enfant et jeunes filles, il part à la quête d'un tueur en série, cela va bouleverser sa vie et celle de son entourage.
Certains personnage secondaire permettent de décrire les condition de vie de ce années là, comment sont les orphelinat, comment on traite les personnes handicapée etc.., cela fait la richesse de ce roman.
La seconde partie du livre est plus mouvementé, la relation de Leo et sa femme Raïssa évolue, cela donne une touche d'intimité, elles sont les bienvenues car le livre comporte des passages un peu dures.