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EAN : 9782263155369
208 pages
Solar (07/06/2018)
4.1/5   93 notes
Résumé :
Désabusé par la vie, Gabriel a renoncé à ses rêves de changer le monde. À 27 ans, il est enlisé dans sa routine parisienne et partage son quotidien avec son cousin Noé, un rêveur asocial.
La vie de Gabriel bascule lorsqu'il se retrouve sans préavis tuteur d'Aziliz, sa nièce de dix ans. Avec une sagesse déconcertante, Aziliz remet en cause le simulacre de vie qu'il mène avec Noé et le pousse à écouter ses désirs enfouis. Gabriel se rappelle alors la promesse ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (50) Voir plus Ajouter une critique
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Pourquoi le bonheur est-il si difficile à démasquer et à ressentir...
Pourquoi le bonheur semble si facile pour certains et périlleux pour d'autres...
Où te caches-tu petit bonheur ?
Peut-être dans une promesse.
Une promesse que Gabriel, dans un rêve, offre à sa tendre soeur la nuit où cette dernière est emportée dans l'autre monde. Mais Gabriel est encombré de toute part, de peurs, de méfiance, de pensées négatives, il s'enlise comme assureur dans un métier qui l'insupporte.
Au décès de sa soeur, la tutelle de sa fille Aziliz lui est confiée. La petite a 10 ans et semble nourrie d'une précieuse intelligence de coeur.
Aziliz rejoint son oncle ainsi que Noé, le cousin dépressif. Gabriel n'oublie pas la promesse qu'il a faite à sa soeur. Ça le taraude... C'est à trois qu'ils décident de tout plaquer pour aller au plus près des rêves. Direction la Bretagne.
Tels des robinsons des temps modernes, ils vont se laisser guider par les voix de la vie, arrimés dans une ferme délabrée mais qu'ils vont à la force de leurs bras retaper pour le meilleur. Ces trois-là vont par la même occasion faire corps avec la nature. La faune, la flore est toute à eux pour les accueillir et leur prodiguer de beaux messages de reconstruction intérieure et existentielle.
Là-bas en Bretagne, Gabriel rencontrera un vieux druide, un homme spirituel en symbiose totale avec l'univers.
Autant de clin d'oeil pour Gabriel de se laisser une chance d'être heureux.

L'auteur signe son premier roman et semble bien parti pour une belle carrière.
Sa plume est vivante et porteuse de beaucoup de sagesse et d'empathie. On sent qu'il fait du bonheur une affaire commune, avec une envie perceptible de rendre des couleurs à un monde parfois un peu trop triste. C'est un pari gagné.
J'ai apprécié ce roman comme une parenthèse bien méritée, loin des villes, du matériel, comme une bulle de savon ronronnant dans le creu de mon coeur.
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Gabriel...
Promets-moi d'être heureux.”
Si cela ne pouvait tenir qu'à une promesse.
“Le jour où j'ai compris ça, je veux dire vraiment compris......mon idée de sauver le monde était une chimère. Alors j'ai jeté l'éponge.”
Vingt-sept ans, et déjà désespéré.....

Aziliz....
“je crois que j'ai besoin d'un câlin ...”
Une boule d'émotion me monte à la gorge.
“Rappelle-lui sa promesse… »
Dix ans, et déjà si mature.....

Noé.....
“Pourquoi il est comme ça, Noé ?....il ne voit jamais de copains, il ne sort jamais.”
Si jeune, et déjà en retrait de la vie....


Gabriel, Aziliz, Noé,
“Alors, on fait quoi maintenant ?”
Défier l'impossible ?
“Jusqu'au bout de nos rêves !”
Un trio d'enfer....des étoiles, Efflam, Énora...la “résurgence du vivant”.


Ne pas se perdre dans les méandres de « la civilisation »,
pouvoir vivre sa « vraie identité », essayant de vivre selon ses rêves et ses valeurs, pouvoir, savoir activer et utiliser sa propre énergie......
la suite arrive tout seul....
bonheur.

Foisonnant de vérités universelles,
une fiction qui fait du bien !
Un superbe conte optimiste,
qui m'a enchantée.
Merci Krout.


« Tout va bien, pourquoi s'inquiéter de ce qui n'est pas ? Ici et maintenant, tout va bien. »
“.....aucun aspect de l'existence n'est indigne.”
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Reçu dans le cadre d'un Masse critique Privilèges, je tiens tout d'abord à remercier Babelio ainsi que les éditions Solar qui m'ont permis de découvrir ce premier roman car là, j'avoue avoir été scotchée. C'est drôle car dans l'histoire dont je vais vous dire quelques mots, il est question de signes que l'univers nous envoie et traversant moi-même une période difficile, c'est exactement le genre de livre qu'il fallait que je lise en ce moment afin de reprendre un peu des forces et surtout foi en la vie.

Ici, le lecteur découvre Gabriel, un jeune homme de 27 ans qui travaille dans les assurances. Vivant dans un monde confortable sans soucis d'argent et ne manquant de rien, Gabriel n'est pas heureux pour autant. Cela fait maintenant plusieurs années qu'il a recueilli chez lui son cousin Noé, homme détruit par la vie qui ne sort absolument jamais de l'appartement. Pourtant, ce n'est pas cela qui ne rend pas notre protagoniste heureux. Son cousin est loin d'être une charge pour lui mais il manque un petit quelque chose. le jour où sa soeur Clara décède dans un accident de voiture, Gabriel est d'abord anéanti avant de se rendre compte qu'en tant que tuteur légal, ce sera désormais à lui de prendre soin de sa nièce Aziliz, âgée de dix ans. Ce qui est drôle (enfin, façon de parler), c'est qu'alors que ce devrait être cette petite fille qui devrait être dévastée suite à la mort de ses parents, c'est elle qui va redonner le goût de vivre à Gabriel et à son cousin. Elle va devenir leur rayon de soleil et pour elle mais aussi pour tenir la promesse qu'il a faite à sa soeur en songe (celle d'être heureux) et c'est en quelque sorte grâce à elle que Gabriel va décider de tout abandonner afin de trouver ce qui le fera réellement se sentir à sa juste place dans le monde. Cependant, pour cela, il va devoir abandonner son petit confort parisien pour s'aventurer, avec son cousin et Aziliz, sur les routes de la Bretagne profonde, celle qui recèle en elle plein de secrets et surtout de merveilles. Il croisera la route d'un druide qui l'aidera à avancer et à découvrir qui il est vraiment et quelle est exactement sa mission sur Terre. C'est un peu ce que nous cherchons tous, non ? Et si la réponse était tout simplement bien cachée au plus profond de nous et que nous la connaissions depuis le départ sans jamais avoir osé se l'avouer ?

Pour un premier roman, je me trouve admirative et ne sait pas quoi ajouter de plus pour vous inciter à le découvrir. Célestin Robaglia, bien que ne faisant que redire des vérités universelles sait trouver le ton juste et le lecteur ne peut que s'attacher aux personnages tout en se remettant en question. A découvrir et à faire découvrir !
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♪ ♫Il en faut peu pour être heureux
Vraiment très peu pour être heureux
♫ Il faut se satisfaire du nécessaire
Un peu d'eau fraîche et de verdure♪
Que nous prodigue la nature
Quelques rayons de miel et de soleil ♪ ♫

Ajoutez quelques Breizh, histoire de maintenir une petite flamme quoi qu'il arrive, comme une veilleuse, une source de lumière, de chaleur. Un Panoramix local et une très jolie Bretonne, quelques menhirs ou dolmens, des gros cailloux quoi, des fest noz ( on s'éclate dans la ronde au son mélodieux du biniou et de la bombarde) et des abeilles. Bienvenu en Bretagne profonde.

Je ne raconte jamais l'histoire dans mes billets mais là, disons que…
C'est l'histoire d'un Parisien qui, le jour de son anniversaire (comme ça il retiendra la date, c'est bien foutu le scénario), perd sa soeur dans un accident. La nuit de l'accident il lui promet en rêve d'être heureux. Il va s'occuper de sa nièce (et d'un cousin névrosé qu'il a recueilli il y a plusieurs années) et tout quitter pour aller en Bretagne. N'étant pas fan du bonheur ni même sympathisant, il va pourtant tenter de tenir la promesse faite à sa soeur. Y arrivera-t-il ? Suspens suspens.

Si on ne m'avait pas gentiment offert ce « Promets moi d'être heureux », je n'aurais probablement jamais ouvert ce bouquin. Les recettes du bonheur et leurs produits dérivés, j'ai un peu de mal. Les belles phrases toutes faites et les grands principes, là aussi je suis assez hermétique. Quant aux ouvrages de développement personnel, tant mieux si ça peut aider quelqu'un, je passe mon tour. Alors ?
Alors pourquoi je n'ai pas détesté ce livre rempli de bons sentiments, pourquoi ne pas « fracasser » cette histoire cousue de fil blanc et ce happy end qui nous prend au dépourvu dès la page… 12 (page 11 ligne 7 pour les plus perspicaces d'entre nous).
Tout simplement parce que cette histoire m'a fait du bien. Un peu comme un instant de fraîcheur au coeur de cette canicule d'été indien qui se prolonge du coté de Lorient. Je crois aussi que j'y retrouve un écho à ma lecture précédente qui, si elle n'a rien d'un conte elle, tend aussi vers une certaine vision de la vie beaucoup plus épanouissante que celle que nous menons en général.
Ca va bientôt être cette foutue période de fin d'année alors pour être dans le ton, ce petit conte de no hell, je vais le faire circuler car la vie est courte et que si j'arrive à appliquer (me souvenir sera déjà un bon début) deux trois trucs du druide, d'autres aussi basiques que moi le pourront, parce qu'en fait, ça à l'air pas mal le bonheur selon Célestin Robaglia.

Merci Pierre pour ce cadeau qui m'a rappelé certaines conversations nocturnes de septembre dernier lors de ton séjour Lorientais. Un ami qui vous offre ce genre de livre est quelqu'un qui forcément vous veut du bien et ça aussi il faut toujours savoir l'apprécier. Bon j'arrête avec les phrases toutes faites. Pour résumer, ce bouquin n'est pas une Krout (vade retro carembar) mais un bien beau moment de « mise en conscience », d'éveil ou plutôt de réveil à la vie.
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Pour la Bretagne, pardi. Pour la Bretagne, par Toutatis. Pour les chemins creux, les chênes majestueux. Pour les mégalithes inamovibles, les lumineuses clairières au sortir d'une sente invisible. Pour les lacs, le chant des ruisseaux et celui des oiseaux. Pour les souvenirs et les heureux présages de nouvelles découvertes. Pour le mot promesse et pour le mot rêve, en quatrième de couverture, j'ai répondu positivement à cette masse critique en suivant mon intuition. Merci à Babelio et aux éditions Solar, quelle belle rencontre. Il n'y a pas de hasard, je reçois avec joie ce cadeau, au bon moment.

C'est un beau roman, c'est une belle histoire. Lorsqu'Aziliz tout à trac me confie : " Maman me dit toujours que la vie apporte son aide quand on suit sa propre légende ! " p.66, l'Alchimiste lance son charme, réminiscences d'une autre lecture. J'ai dix ans, je suis à ses côtés. Et du coup, je me fous bien de savoir s'il s'agit plus d'un roman d'apprentissage ou d'un conte onirique. J'ai dix ans, au diable les facteurs limitants, dont je me suis entretenu avec une babeliote, il y a déjà si longtemps. Ce qui me plait, étrangement, c'est cette pointe de merveilleux. Merveilleux, mais pas mielleux, en tout cas pas écoeurant.

C'est super d'être en vie. Steeve Mc Queen trouvait qu'un tel miracle, la folie serait de ne pas en profiter à fond la caisse, d'où sa passion pour les courses automobiles et à moto. Quant à Sophie Marceau je me souviens toujours de sa jolie phrase : "La vie est plus belle quand on l'écrit soi-même. " Bravo à Célestin Robaglia pour ce premier roman. Et quand le roman se referme sur lui-même en s'enroulant, ce que j'aime tant, je devine une bonne part autobiographique.

Quelle bonne idée de l'éditeur de terminer par une série de pages blanches comme une invitation au lecteur à continuer l'histoire, à y inscrire sa propre histoire. Alors curieux j'ai été localiser Ploenevez-Moëdec et Loc-Envel dans le Trégor qui sonne comme Trésor. Et puis j'ai lu le revers de couverture mentionnant l'implication de Célestin dans un potager collectif, et la référence au mouvement Colibris et Pierre Rhabi.

J'ai dix ans et j'entends une petite voix me dire : " Super ta chronique ! J'adore. Tu es top, maintenant il va en vendre plein de livres Célestin et pouvoir encore mieux développer son écohameau. "
Alors ?
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Citations et extraits (62) Voir plus Ajouter une citation
"Tout ce que tu vis est le fruit de croyances. Il n'y a pas de vérité unique. Une fois qu'on a admis cette impossibilité de connaître la vérité absolue, il ne reste qu'une question : tes croyances te servent-elles ou te desservent-elles Es-tu plus heureux en détestant l'espèce humaine, et toi-même par la même occasion ? Le monde est-il un endroit plus beau ? La nature est-elle mieux préservée ?
_OK...Mais ça ne se décide pas, ce qu'on croit !
_Ah bon ? Cela ne t'est jamais arrivé de changer d'avis ? Tu serais bien le premier que je rencontre !"
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L’humanité actuelle a tendance à oublier ses rêves, ses convictions. Elle délaisse l’aspect idéaliste et spirituel de l’homme au profit d’une vision purement matérialiste, à la source de la plupart des maux qui accablent notre planète...
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Alors, c’est facile de dire que je ne peux pas comprendre parce que je suis trop petite, mais dis-moi ce qui peut expliquer qu’on laisse des gens mourir de faim quand il y a assez de nourriture pour tous ! Le monde des grands est totalement stupide, et plutôt que d’essayer de le faire aller mieux, les adultes passent leur temps à vouloir expliquer pourquoi c’est normal qu’il soit aussi nul ! Alors c’est normal qu’ils restent malheureux ! 
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Il y a soixante-cinq millions d'années, un corps céleste de près de dix kilomètres de diamètre s'écrasait dans l'actuelle province mexicaine du Yucatán. La puissance du choc, plusieurs milliards de fois celle de Hiroshima, porta rapidement la température de l'atmosphère à des centaines de degrés et projeta tant de poussières dans le ciel que le soleil ne brilla plus des années durant, ce qui entraîna une période de glaciation. Ce cataclysme, comparable à un hiver nucléaire, est selon toute probabilité la cause de la disparition des dinosaures et de millions d'autres espèces. Pourtant, les siècles, les millénaires passèrent, et la nature continua de déployer une incroyable diversité pour devenir celle que nous pouvons voir aujourd'hui, ou plutôt celle que nous pouvions voir il y a quelques décennies, avant que notre monde commence à dérailler. Brûlez une forêt, carbonisez-la jusqu'au dernier tronc, irradiez-la, il y aura tôt ou tard une pousse qui surgira à nouveau ici ou là, une colonie d'insectes qui s'appropriera ce terrain déserté. C'est, à dire vrai, le seul espoir qui me reste, le seul que je me permets: celui que la nature survive après l'inévitable cataclysme qui emportera les humains une fois qu'ils auront pollué la dernière source, transformé le dernier arbre en papier, consumé la dernière goutte de pétrole.
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L’existence est le plus grand miracle qui soit, et les gens passent leur temps à la fuir. Je ne les juge pas.
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Video de Célestin Robaglia (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Célestin Robaglia
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