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Citations sur Le secret des fleurs - Intégrale (11)

- C’est vrai que je pourrais en faire un vrai métier, n’est-ce pas ? Fit Hayley en fixant ses grands yeux bleus rêveurs sur Stella. Je pourrais apprendre, devenir bonne… je me suis toujours dit que je me mettrais à mon propre compte un jour. Je pensais ouvrir ma propre librairie, mais au fond c’est un peu pareil.
- Comment cela ?
- Eh! Bien, ici comme dans une librairie, il y a des nouveautés et des classiques, et on classe les choses par genre. Il y a les plantes annuelles, bisannuelles, vivaces. Les arbustes, les arbres et les fleurs. Les plantes d’eau, les plantes d’ombre… enfin, tu vois.
- Tu as raison. Je n’avais jamais vu les choses sous cet angle.
Encouragée, Hayley continua de parler en avançant dans les allées.
- Et puis, on apprend, on explore, poursuivit-elle. Comme avec les livres ! Et nous – enfin, les vendeurs -, nous essayons d’aider les gens à trouver ce qui leur convent le mieux. Planter une fleur, c’est comme ouvrir un livre : dans les deux cas, on commence quelque chose. Et un jardin est comme une bibliothèque. Oui, je crois que je pourrais devenir une bonne horticultrice.
- Je n’en doute absolument pas. 
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- Je crains que ce ne soit le calme avant la tempête et qu’ils ne se sautent dessus à la première occasion.
- Eh! Bien, nous verrons si nous parvenons à les distraire. Sinon, s’ils deviennent incontrôlables, nous les enchaînerons chacun dans un coin jusqu’à votre retour. J’ai gardé les entraves dont je me servais pour mes fils, plaisanta-t-elle. Je suis sentimentale, que voulez-vous ! 
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- Gavin, prends Parker. Nous reviendrons chercher nos affaires après avoir vu Mme Harper.
- Elle a le droit de nous commander ?
- Oui, L’horrible destin des enfants est d’être commandés par les grandes personnes. Et c’est elle qui paie mon salaire, elle a le droit de me commander, moi aussi. Nous sommes tous les trois dans le même bateau.
- Je ne l’aime pas, décréta Gavin en sortant de la voiture et en prenant la laisse de Parker.
- C’est ça qui me plait chez toi, Gavin, dit-elle en ébouriffant ses cheveux blonds ondulés. Tu es toujours si positif… Allez, on y va.
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- Oh ! Oh fit-elle.
- Euh !… Ça va aller. Ce n’est pas grave. Je devrais peut-être… tu devrais peut-être.
- Enfin Harper ! Je ne viens pas de faire pipi par terre. J’ai perdu les eaux.
- Quelles eaux ?
Il cligna des yeux et pâlit
- Ah !, Ces eaux, comprit-il enfin. O Seigneur. O mon Dieu. Oh, m… ! Assieds-toi. Je vais chercher… « une ambulance, acheva-t-il intérieurement. Les marines.» Ma mère, dit-il à la place. 
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« Et je crois que chaque fleur aime l’air qu‘elle respire. »
Wordsworth
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Logan coupa un morceau de son poisson-chat et le déposa au bord de l’assiette de stella.
- mum, fit-elle en le regardant d’un air méfiant.
- Je parie que vous dites à vos fils qu’ils ne peuvent pas savoir s’ils aiment ou non tant qu’ils n’ont pas goûté.
- L’un des avantages qu’il y a à être adulte, c’est que l’on peut dire des choses sans avoir à les mettre en pratique. Mais bon. D’accord. 
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- (...)Comment votre mari est-il mort ?
- Accident d’avion. Ligne intérieure. Il revenait d’un voyage d’affaires. La télévision était allumée, et il y a eu un flash spécial. Ils n’ont pas donné de noms, mais je savais que c’était l’avion de Kevin. J’ai su qu’il était mort avant qu’on vienne me l’annoncer.
- Et vous savez parfaitement quels vêtements vous portiez, quand vous avez entendu ce flash. Vous savez ce que vous faisiez, où vous vous trouviez, dit-il d’une voix clame, le regard direct. Vous vous rappelez les moindres détails de cette journée.
- Pourquoi dites-vous cela ?
- Parce que c’est le pire jour de votre vie. la veille et le lendemain sont sans doute flous, mais vous n’oublierez jamais rien de ce jour là
- Vous avez raison, reconnut-elle, touchée et surprise par son intuition. Vous avez perdu quelqu’un vous aussi ?
- Non, pas de cette façon. Mais une femme comme vous ne se marie pas, ne reste pas mariée si son mari n’est pas le centre de sa vie. Et si ce centre vous est arraché, vous n’oubliez jamais.
- Non, confirma-t-elle, je n’oublierai jamais.
Cette journée était gravée dans son cœur à tout jamais.
- Vous savez, ajouta-t-elle, c’est le témoignage de sympathie le plus perspicace et le plus juste, le plus réconfortant qu’on m’ait jamais donné. J’espère que vous ne vous vexerez pas si je vous dis que cela me surprend.
- Je ne me vexe pas si facilement. Vous avez perdu le père de vos enfants, mais vous avez construit une vie à vos fils – une belle vie, on dirait. Cela demande beaucoup de travail. Vous n’êtes pas la première femme à qui je m’intéresse qui ait des enfants. Je respecte la maternité et ses priorités. Cela ne m’empêche pas de vous regarder et de me demander quand je vais vous déshabiller.
Elle ouvrit la bouche et la referma, se racla la gorge, but une gorgée de vin.
- Eh! Bien, finit-elle par dire, c’est direct.
- Avec une femme d’un autre genre, je viserais directement le lit.
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- Bonjour, répondit-elle en souriant. Je suis Hayley Phillips, une parente du premier mari de Roz. Je travaille ici, maintenant.
- Logan, se présenta-t-il. Ravi de faire votre connaissance. Ne laissez pas la Yankee vous faire peur, ajouta-t-il avec un signe de tête en direction de Stella.
Où sont les formulaires sacrés et couteau rituel, que je puisse me couper une veine et signer de mon sang ?
- Dans mon bureau, répondit Stella.
- mum, fit-il en restant sur place au lieu de la suivre.
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- D’accord, d’accord. Oh! , Là là, un peu d’humour, dit-il en s’élançant à sa poursuite. Ne partez pas fâcher.
- Mais surtout partez, c’est ça ?
- Oui, mais inutile de nous disputer. Je ne déteste pas les disputes en règle générale…
- Je ne m’en serais jamais doutée !
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Elle ignorait le motif de la dispute de ses fils.
Comme ils n’en étaient pas encore venus aux mains, elle n’intervint pas. Elle le savait, ce nouveau déménagement les inquiétait autant que Parker.
Elle les avait déracinés. Quel que soit le soin avec lequel on procédait, c’était toujours un choc. Maintenant, ils allaient tous être transplantés. Elle pensait qu’ils pousseraient bien dans cette nouvelle terre. Il fallait qu’elle le croie, elle n’avait pas le choix. Sinon, elle serait aussi malade que le chien.
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