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Lieutenant Eve Dallas tome 18 sur 61

Sophie Dalle (Traducteur)
EAN : 9782290342633
382 pages
J'ai lu (15/09/2006)
4.32/5   25 notes
Résumé :
Cette fois encore, le lieutenant Eve Dallas est tombée sur une sale affaire ! Son mari Connors lui demande d'aider sa collaboratrice Reva Ewing gui vient de découvrir son mari et sa meilleure amie au lit... morts, lardés de coups de couteau. Bien entendu, Reva est la principale suspecte. Tous les indices l'accusent. Chargée de l'enquête, Eve flaire pourtant le coup monté, et ses soupçons sont vite confirmés. Techno-terrorisme, virus informatique, conspiration géante... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Encore une affaire des plus explosives pour le lieutenant Eve Dallas. On peut dire qu'elle est tombée sur une sale affaire !

Reva la principale suspecte, n'est autre que la collaboratrice de Connors … Ajoutez à cela des histoires de techno-terrorisme, virus informatique,, conspiration gouvernementale et des agents secrets… Vous obtiendrez une enquête qui ne vas pas être de tout repos et riche en suspens !

D' autant plus que la relation entre Connors et Eve risque d'être perturbée…voir menacée !

Je recommande !
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Ils étaient mariés depuis plus d'un an, et cependant, par moments, le seul fait de le contempler lui coupait le souffle.
Il revint s'asseoir près d'elle, lui prit le menton, caressa la petite fossette en son milieu avec son pouce.

- Mon Ève chérie, si calme et silencieuse.

Il lui effleura le front d'un baiser.

- Je t'ai apporté un cadeau.

Elle cligna des yeux, eut un mouvement de recul. Il ébaucha un sourire, car elle réagissait toujours ainsi. Elle fixa la longue boîte étroite d'un air méfiant.

- Ça ne mord pas, tu sais.
- Tu es parti moins de deux jours. Il doit bien y avoir un délai minimum d'absence pour justifier un cadeau.
- Tu m'as manqué au bout de deux minutes.
- Tu dis ça pour m'amadouer.
- Ça n'en est pas moins vrai. Ouvre la boîte, Ève, et dis : «Merci, Connors. »
Elle leva les yeux au ciel, mais s'exécuta.

C'était un bracelet, une sorte de manchette en or, incrustée de diamants minuscules, disposés autour d'une pierre rouge sang — elle en déduisit donc que c'était un rubis — aussi grosse que son pouce, à la surface douce.
C'était un bijou splendide, une antiquité de toute évidence, sans doute d'une valeur inestimable.

- Connors, répéta-t-elle, tu vas me dire que ce bracelet a appartenu à une comtesse italienne ou...
- Une princesse, l'interrompit-il en le lui prenant des mains, pour le lui glisser au poignet. XVIè siècle. Maintenant portée par une reine.
- Tu exagères…
- Bon, d'accord, j'en fais peut-être un peu trop. N'empêche qu'il est superbe sur toi.
- Il serait magnifique même sur un tronc d'arbre.

Ève n'était pas très sensible aux bijoux, bien que Connors sautât sur la moindre occasion pour lui en offrir. Mais celui-ci avait... un petit quelque chose en plus, songea-t-elle en levant le bras pour l'admirer.

- Ce serait vraiment dommage. Mais en attendant, cela me fait plaisir de le voir sur toi. Si cela peut te rassurer, ma tante Sinead a réagi de la même manière
- Il me semblait bien que c'était une femme raison.
- Les femmes de ma vie sont raisonnables, en tout cas suffisamment pour me combler, dans la mesure où il me fait toujours plaisir de leur offrir des cadeaux.
- Celui-ci est particulièrement beau.

De plus — mais pour rien au monde elle ne l'admettrais — elle aimait le sentir glisser sur sa peau.

- Je ne peux pas le mettre pour aller travailler.
- Je suppose que non. Cela dit, j'aime que tu le portes sans rien d'autre sur toi.
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Elle attaqua la serrure à l'ancienne avec allégresse, et poussa un soupir de satisfaction lorsqu'elle céda. Elle ouvrit le tiroir. Et arrondit les yeux.

- Doux Jésus !

Elle plongea la main dans un assortiment de liens en satin, de fouets en velours, de strings en cuir et autres accessoires. Elle tomba sur plusieurs flacons d'une substance illégale connue sous le nom de Rabbit, un sachet de Zeus, un autre d'Érotica. Sans compter les boules en gélatine, bandeaux pour les yeux et innombrables joujoux à piles.
Et tout le reste, qu'elle n'était pas certaine de savoir identifier.

Bissel ne s'était pas contenté de prendre son travail au sérieux, songea-t-elle en sortant un «jouet» électronique.

- L'ordinateur n'est pas bloqué, lieutenant. II...

Les mots moururent sur les lèvres de Connors quand il vit ce qu'elle était en train d'examiner.

- Eh bien, quel assortiment ! commenta-t-il.
- Une véritable malle aux trésors. Ce machin tremble, vibre, enfle et chante sur commande vocale cinq mélodies différentes.

Il s'accroupit près d'elle.

- Tu n'as quand même pas eu le temps d'essayer toutes ses fonctions !
- Espèce de pervers. Je l'ai mis en marche par curiosité. Il y a aussi tout un tas de drogues dans ce tiroir.
- C'est ce que je vois. Oh, regarde ça, c'est amusant !
- Bas les pattes !
- Ce que tu peux être stricte, railla-t-il en laissant courir ses doigts sur le genou d'Ève. On pourrait peut-être essayer ceci plus tard, ajouta-t-il en brandissant une paire de menottes.

Une rapide vérification lui permit de constater que les menottes étaient bien les siennes, subtilisées sans qu'elle s'en soit rendue compte. Elle les lui arracha des mains.

- Arrête ! Et ne touche à rien. Je ne plaisante pas. Il faut que j'enregistre toutes ces conneries. Il a beau posséder le nec plus ultra des accessoires, ce n'est pas une raison pour verrouiller ses ordinateurs, fermer à clé un tiroir dans un lieu déjà sécurisé et...

- Je viens de te dire que l'ordinateur n'était pas bloqué.

Il lui tapota la cuisse et se redressa, résistant — difficilement — à l'envie d'empocher deux ou trois joujoux, rien que pour le plaisir.
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Elle se penchait sur les corps quand elle entendit le parquet craquer Elle pivota sur elle-même, prête à insulter l'intrus, se ravisa à temps en reconnaissant Peabody. Elle allait devoir s'habituer à la nouvelle démarche, infiniment plus discrète, de son exassistante.

Depuis qu'elle avait été promue, Peabody avait troqué ses gros souliers d'agent en uniforme contre des baskets à coussins d'air, silencieuses et... un peu monstrueuses, selon Ève. Apparemment, elle en avait de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, dont celles-ci, jaune moutarde, assorties à sa veste.

Cependant, en dépit de ces accessoires, du pantalon cigarette noir et du décolleté plongeant, Peabody conservait une allure impeccable et sévère.
Ses cheveux sombres, coupés au carré, encadraient un visage à l'expression soucieuse.
- Pour couronner le tout, ils sont nus, constata Peabody.
- Nus, et en situation d'adultère.
- C'est donc ça? On ne m'a pas donné de détails.
- Parce que je n'en ai pas fourni. Lui, c'est le gendre de l'assistante de Connors, et pour le moment, l'épouse est la principale suspecte.
Peabody contempla le lit.
- On dirait que la situation, déjà sordide, a complètement dérapé.
- Examinez la scène, après quoi, je vous ferai un topo sur les protagonistes. Pistolet paralysant, indiqua-t-elle en soulevant l'arme sous scellés. La...
- Nom d'un p'tit bonhomme !
- Quoi ? Quoi ?
- Ça!

Peabody tendit la main pour effleurer le bracelet d'Ève.

- Il est somptueux. Non, mais vraiment... supra magnifique, Dallas !

Mortifiée, Ève tira sur la manche de sa veste. Elle avait oublié qu'elle le portait.

- On pourrait peut-être se concentrer sur le boulot plutôt que sur mes accessoires.
- Oui, bien sûr, mais celui-là, c'est vraiment le nec plus ultra ! Ce gros caillou, c'est un rubis ?
- Peabody.
- D'accord, d'accord, concéda-t-elle, tout en se promettant de l'admirer de plus près à la première occasion. Où en étiez-vous ?
- J'étais en train de jouer avec les pièces à conviction, de faire mumuse sur la scène d'un crime.

Peabody leva les yeux au ciel.

- Seigneur ! Frappez-moi !
- Ce n'est pas l'envie qui m'en manque..
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Peabody sortit de la boutique, un énorme sac dans les bras.

- J'ai pris des sandwiches ! annonça-t-elle.

Elle poussa un grognement en se laissant tomber sur son siège.

- Il y en a pour un régiment !
- Et d'autres provisions.
- On part en safari ?

Drapée dans sa dignité, Peabody sortit un sandwich impeccablement emballé et le tendit à Ève.

- Des boissons, un sachet de chips au soja, un autre d'abricots séchés...
- Des abricots séchés, au cas où la rumeur de l'arrivée de l'Apocalypse n'en serait pas une ?
- Et des cookies ! conclut Peabody avec une moue boudeuse. J'ai faim, et vu comme les choses se présentent, je risque de ne plus voir un gramme de nourriture avant d'être transformée en sac d'os. Vous n'êtes pas obligée de manger, vous savez. Personne ne vous pointe un pistolet sur la tempe.

Ève inspecta le contenu de son sandwich : une sorte de simili jambon. Ça devrait aller.

- En cas d'Apocalypse, j'espère que vous avez choisi des cookies au chocolat.
- Possible.

Ève conduisit d'une main, tout en mordant dans son casse-croûte. Un peu calmée, Peabody ouvrit un tube de Pepsi et l'inséra dans l'encoche prévue à cet effet.

Le temps qu'elles atteignent le Flatiron1, Peabody avait englouti son sandwich et la moitié d'un sachet de chips. Du coup, elle avait retrouvé sa bonne humeur et son énergie.

- C'est mon gratte-ciel préféré ! affirma-t-elle. Quand je me suis installée ici, j'ai pris une journée pour photographier tous les endroits que j'avais découverts dans les livres. Celui-ci était le premier de ma liste. Il est tellement kitsch ! La tour la plus ancienne de New York.

Ève l'ignorait. Cela dit, elle ne s'intéressait guère à ce genre de détails. Certes, il lui était arrivé d'admirer son étrange architecture triangulaire, de loin en loin. Mais à ses yeux un bâtiment était un bâtiment. Les gens y vivaient ou y travaillaient. Ils occupaient un espace et donnaient une forme à la ville.
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— Certaines personnes portent des bijoux pour qu’on les remarque, justement. Qu’on les admire, voire qu’on les envie.
— C’est la raison pour laquelle tant d’individus déguisés en sapin de Noël finissent par se faire agresser.
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