Les chevaliers d'Emeraude, tome 1 : Le feu dans le ciel

Anne Robillard est présenté comme la JK Rowling du Quebec or j'ai beaucoup de mal à voir le lien entre les deux auteurs.

Cette série est également vendu comme la série incontournable en matière de fantasy.

Je l'ai trouvé assez sympathique mais trop de points négatifs gâchent le tableau.

Le point le plus flagrant est la platitude des personnages. J'ai tendance à plutôt apprécier des personnages avec des défauts, l'histoire n'en est que plus réaliste.

Or ici, tous les chevaliers, sont grands, forts, intelligents, humbles, dévoués, honnêtes, aux long cheveux cascadant joyeusement sur des épaules de catcheurs.

Même la tentative consistant à attribuer un défaut bien flagrant à chaque héros (L'un se voit octroyer la colère, l'autre la lâcheté), histoire de délisser un tantinet le portrait, est profondément risible.

De plus, cette équipe de chevalier magiciens me rappelle celle créée par Eddings dans la trilogie des joyaux et des périls mais en beaucoup moins humaine.

Enfin, le personnage le plus original, Kira est mise en avant trop rapidement et les mystères sur ses origines et son destin ne sont pas assez entretenu.

Le seul personnage pour lequel j'ai eu un peu d'intérêt est le roi Émeraude et son amour paternel pour la petite Kira malgré ses différences et la peur qu'elle inspire aux autres.

Le second point négatif concerne l'histoire vraiment trop simple et peu travaillée. L'histoire de ce tome aurait pu se résumer en quelques chapitres.

Coté histoire d'amour (unique d'ailleurs), c'est là aussi simpliste : un chevalier voit une reine (mariée) d'un autre pays, tombe amoureux en deux secondes sans lui parler, se tape un peu la tête contre les murs devant le manque de noblesse de ses sentiments, ne parvient pas à la sauver de l'envahisseur, la revoit une fois en tant que fantôme et ils enchainent directement la partie charnelle de leur relation.

Coté géographie, on a l'impression que tout se passe dans un mouchoir de poche.

En un tome, on visite tout les royaumes du continent.

Il est même possible d'observer quelques curiosités en lisant la carte en début de livre. Par exemple, Shola et le royaume des Elfes étant mitoyens, leurs climats devrait être assez semblable.

Cependant, à Shola, ce sont les glaces éternelles, rien de pousse et le pays des Elfes, c'est la forêt vierge. Étrange, non ?

Ceci dit, et malgré tout les griefs que j'ai émis, je ne me suis pas ennuyé.

Cela se lit assez vite et sans problème (idéal pour une lecture dans le train avec le cerveau à moitié endormi).

De plus, selon les différents avis que j'ai lu, la suite serait nettement plus attractive. J'essayerai donc certainement le tome 2 par curiosité.
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Ils sont sept, six hommes et une femme, doués de pouvoirs magiques et élevés depuis leur plus jeune âge pour être des Chevaliers d'Emeraude. Courageux et intègres, ils sont de vaillants combattants, fiers de porter l'armure de leurs glorieux prédécesseurs qui avaient, il y a cinq siècles, sauvé Enkidiev des hordes d'hommes-insectes envoyés par l'Empereur noir pour détruire le continent. Si désormais tous les royaumes vivent en paix, une boule de feu dans le ciel inquiète le magicien Elund car elle signifie qu'une grande tragédie se prépare.
Alors que Fan, la reine de Shola, le royaume de glace, a confié sa fille Kira au roi Emeraude Ier, le monarque est intrigué par l'étrange physique de l'enfant. Mauve de peau et pourvue de griffes et de dents pointues, Kira effraie la plupart des habitants du château. Aussi, Emeraude décide d'envoyer ses chevaliers vers Shola pour en apprendre plus sur les origines de la fillette. Pour Wellan, leur chef, cette mission est source de joie. Tombé follement amoureux de la reine Fan, il ne cache pas sa joie de la revoir. Malheureusement, la boule de feu avait dit vrai. Quand les Chevaliers arrivent sur place ils ne trouvent que ruines et désolation. Attaqué par les hommes-insectes et leurs terribles dragons, le royaume ne compte aucun survivant. Seule Fan fait promettre à Wellan de prendre soin de sa fille et de garder le secret de ses origines, avant de mourir. Fou de douleur, le chef des Chevaliers d'Emeraude jure de venger sa bien-aimée et entreprend, avec ses fidèles compagnons, de prévenir les autres royaumes de la menace qui rôde.

Un premier tome introductif qui manque malheureusement de pêche. le style est basique et la trame trop élémentaire. Anne Robillard fait fi de l'intrigue au profit de la présentation des personnages et des différents royaumes. Ces derniers sont d'ailleurs décrits trop rapidement et les premiers sont tous à la limite de la caricature. Wellan, le héros-phare est grand, beau, musclé, fier et courageux. Emeraude Ier, le monarque est un homme bon et juste, à l'image de tout le continent d'Enkidiev qui semble nager en plein bonheur. Heureusement, la menace d'une attaque imminente secoue un peu tout ce beau monde qui gambade gentiment entre fleurs et arcs-en-ciel. Mais là encore, l'auteure ne semble pas maîtriser son histoire et le soufflé retombe très vite, les invincibles Chevaliers d'émeraude gagnant la bataille en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire.
Même si Anne Robillard s'adresse à un public adolescent, elle aurait pu faire un effort d'imagination, de construction et d'écriture. Si toutefois, son livre donne envie, aux plus jeunes, de lire et de découvrir la fantasy, on ne peut pas la blâmer totalement…
Un premier tome décevant, mais l'espoir de voir une amélioration dans le tome 2 n'est pas interdit.

Je préfère prévenir dès maintenant que mon avis ne sera guère positif, je me suis franchement ennuyée en le lisant et ma critique comportera des spoils, donc si vous voulez le lire évitez de la lire. La couverture est très très belle je trouve, mais le livre en lui-même est quand même assez bof-bof.
J'avoue qu'il ne se passe pas grand chose tout au long du livre, j'avais plutôt l'impression de carrément tourner en rond. En fait les chevaliers se contentent de faire le tour de la carte et de visiter tous les royaumes pour prévenir les gens du danger à venir et demander de l'aide pour creuser des trous… Et c'est tout. Je n'exagère pas. Il ne se passe que ça. Sauf à la fin où on a enfin un combat qui dure à peine cinq pages, d'une facilitée ridicule (alors que tout au long du livre on nous rabâche comment les dragons sont forts et dangereux et nyanyanya). J'avoue qu'avoir lu tout ça pour en arriver là ça m'a franchement énervée, mais j'étais bien contente de le terminer. La seule chose qui sauve l'histoire c'est Kira, j'ai vraiment adoré les passages où on la voit, sauf qu'ils sont très courts et forts peu nombreux et c'est bien dommage. de plus l'histoire est un peu simpliste, il n'y a pas de suspens, tout est téléphoné.
Ensuite au niveau des personnages : je ne les ai tout simplement pas apprécié. Je les ai trouvé fade, j'avais du mal à savoir qui était qui, sauf sans doute Wellan, mais il a passé son temps à me gonfler. Ses colères de gosses de quatre ans m'ont saoulé, ses sentiments amoureux m'ont saoulés, ses soit-disant retranchement intérieur "je suis un homme de glace" m'ont saoulé, je passais mon temps à râler contre lui, et à m'énerver. Bref je l'ai détesté et je me suis dit que ce serait bien qu'il se fasse bouffer par un dragon. Sinon j'ai quand même adoré Kira, apprécié le roi Emeraude et la nounou. Quand au super grand magicien Elund… Il est super nul, je ne l'ai pas du tout aimé. Il est peureux, superstitieux, idiot, il juge trop vite. J'attend d'un magicien qui a formé les chevaliers d'être super sage… Mais non, on n'a pas eu cette chance. Et puis pour TOUS les autres… Je ne m'en rappelle plus je l'avoue, ils étaient trop nombreux, et interchangeable en plus.
Pour continuer la critique, je dois aussi avouer que c'est assez cucul. L'histoire d'amour est d'une niaiserie bon sang ! J'avais l'impression de lire un Harlequin par moment. Wellan connait fan depuis un dixième de secondes, elle enlève sa capuche, ça y est c'est la femme de sa vie, il ne pourra pas vivre sans elle. Il est énervant, stupide, niais. Mais je crois que les passages les plus WTF de ce livre sont quand même quand Wellan couche avec Fan, jusque là rien d'anormal… Sauf qu'elle est morte ! Il couche avec une morte ! Y a que moi que ça perturbe ici? Alors certes, elle bouge, elle parle, elle semble vivante, mais c'est un fantôme, elle est bien morte… Je trouve ça hyper malsain et gore !
De plus, j'ai trouvé ce livre très fatigant à lire, sans doute parce que je m'ennuyais, ou que Wellan me gonflait, que j'ai dût lever les yeux au ciel au moins 150 fois. L'écriture est assez simple, mais pas désagréable, c'est même plutôt bien écrit mais ça ne m'a pas suffit.
Quand aux titres des chapitres, ils ont ça de positifs qu'ils m'ont bien fait rire, surtout "De déchirants adieux" parce que là j'avais encore plus l'impression de lire un roman à l'eau de rose et pas un fantasy.
En bref, un livre assez moyen, long, ennuyeux, qui tourne en rond, avec des personnages assez chiants (voire interchangeables), une histoire d'amour totalement ridicule et qui freine le récit plus qu'autre chose. Une fin tout aussi décevante que le reste. Je ne lirai pas la suite.

On commence le livre au Royaume d'Emeraude et rapidement, on apprend à connaître son histoire, ainsi que celle des Chevaliers, leurs pouvoirs, d'où ils viennent et quel est leur devoir.
L'univers créé autour de cela est assez complet et les paysages nous font rêver au fur et à mesure de la lecture. On passe de l'univers de Shola, complètement dévasté par l'ennemi au monde des Fées paradisiaque avec ses fleurs.
Ce monde est donc très vaste et chaque royaume et chevaliers sont bien différents.

Cependant on tombe trop rapidement dans le simpliste.
Les évènements s'accumulent trop facilement et manquent de surprise.
Les personnages sont à la limite du cliché, peu recherchés et finalement, on en vient à s'emmêler entre les différents chevaliers.
Kira, qui est un des personnages principaux, ne recèle pas assez de mystère et est amenée trop évidemment dans l'histoire. Ses aptitudes sont quand à elles trop prévisibles.
L'unique histoire d'amour de l'histoire aurait mérité d'être mieux traitée. Elle est censée se vouloir extrêmement compliquée mais en fait ne l'est pas du tout, trop simple encore une fois.

Et c'est ainsi que se déroule tout le livre. Entre simplicité et répétition.
L'auteure utilise trop le même schéma quand aux parcours des chevaliers ce qui occupe une bonne partie du livre et le ralentit.

Pour une histoire de Chevaliers dans un royaume en guerre, on s'attend à de l'action, à quelques batailles, à beaucoup d'embûches.
Au bout du compte, il n'y a quasiment pas de confrontation de tout le livre hormis à la toute fin.

Ce premier tome n'est peut être pas vraiment représentatif du reste de la saga, cependant il ne donne pas assez envie d'en savoir plus. On nous installe ici les bases d'une guerre sans merci mais tout un tome, c'est trop long à mon goût, on n'arrive pas à entrer réellement dans l'histoire.

Une saga que je ne continuerai donc malheureusement pas car trop jeunesse pour moi et qui aurait certainement mérité plus de punch dès ce premier tome.
Lien : http://lefauteuil.wordpress...

On la compare souvent à Rowling. Cependant, je trouve que ses oeuvres manquent de maturité. En effet, je trouve que les caractères des personnages ne sont pas assez développés ou semblent basiques...Néanmoins, il y a peut-être une évolution au fil des tomes. Auteure à suivre sur l'ensemble de la saga

Le monde merveilleux de oui-oui, tout le monde y l'est beau tout le monde y l'est gentil. C'est gnian-gnian et sans relief.

Lu par curiosité, car j'aime beaucoup la Fantasy, j'ai trouvé ce roman assez banal, sans saveur, trop policé avec un style d'écriture beaucoup trop "scolaire" à mon goût. le manque de nuances et d'approfondissement dans les personnages et l'histoire s'explique sans doute par le fait qu'il s'agisse là d'un roman jeunesse destiné aux adolescents. La lecture de ce roman m'aura confirmé que j'ai effectivement passé l'âge de lire et surtout d'apprécier les romans jeunesse. Je laisse donc aux plus jeunes le soin de le faire.

Voilà une série dont j'entendais beacoup parler, mais dans laquelle je ne m'étais encore jamais plongée. C'est désormais chose faite, et je ressors peu convaincue de ma lecture...

Ce premier tome (la saga en compte 12 au total) est une gigantesque introduction. Ne cherchez pas d'action, il n'y en a pas ! Nos amis les Chevaliers passent leur temps à parcourir les différents royaumes d'Enkidiev pour les prévenir d'un danger imminent... Alors oui, c'est un bon prétexte pour découvrir lesdits royaumes, mais à part une géolocalisation et l'énumération des capacités des différents peuples, on n'apprend pas grand chose... Ce tome plante le décor, mais c'est lonnnng !!!

Pour ce qui est des personnages, je n'ai trouvé d'intérêt que dans le personnage de Kira et celui du Magicien de Cristal. Les Chevaliers sont tous parfaits, chacun dans leur domaine, avec leurs pouvoirs magiques phénoménaux... le pire pour moi a été le Chevalier Wellan : blond, fort, musclé, intelligent, puissant, sage, majestueux, a toujours raison sur tout... Autant de qualificatifs utilisés par l'auteur pour nous décrire avec moult détails le chef des Chevaliers. Il est tellement au centre de l'histoire qu'il relègue les autres Chevaliers au second plan, et je trouve ça dommage car Santo, Chloé ou encore Falcon auraient mérité d'être mieux mis en avant.

En bref, la seule chose qui fait que je vais (peut-être...) lire la suite est le personnage de Kira que je voudrais voir évoluer...
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Idée de départ / Accroche du début de livre : 7/10
Développement des personnages : 3/10
Style de l'écriture : 4/10
Rendu de l'histoire : 4/10
Total 18/40 Babelio 2/5

Lu des années quand je vivais encore à Tournai, j'en avais un meilleur souvenir que ça. Au final une petite quête assez banal et tellement habituel. La fantasy de ces dernières années reste tellement réchauffée qu'on a plus l'impression d'être surpris. de plus cette collection ne va pas s'améliorer avec le temps. Soyons clair ces romans pour ados tirent en longueur et si sont nombreux que pour une bonne raison, faire acheter les bouquins, merci J.K Rowling. En relisant ce livre je me suis rendu compte pourquoi j'avais laissé tombés cette collection. Les personnages sont trop superficiel et caricaturaux pour une quête qui pourrait être régler en trois tomes. Pour résumer une histoire sans surprise qui n'aideras pas le monde fantastique à se renouveler.

Allez, un énième livre très médiatisé, encensé par la critique... Lirons-nous un petit bijou, comme nous sommes amenés à le croire, ou encore un navet qui ne mérite pas les éloges dont il est l'objet ?

D'emblée, je vous préviens : Anne Robillard ne sort pas des sentiers battus, entre prophétie, Elu et héros sans peur et sans reproche. Mais, me direz-vous, il est tout à fait possible de lire un ouvrage de Sword and Sorcery classique et de l'apprécier. Je suis d'accord avec vous. Wellan est le chef des chevaliers d'Emeraude, un contingent d'élite à la solde du roi d'Emeraude. Un jour, une magnifique jeune femme, la reine Fan, amène sa petite-fille, Kira, hybride mi-humain mi-insecte au château, demandant la protection du roi vis à vis de sa fille. La jeune Kira est en effet la fille de l'Empereur noir Amecareth, qui viola Fan dans l'espoir d'avoir un héritier ayant du sang humain. Peu après cet événement, Wellan apprend que le royaume de cette jeune femme, dont il est tombé follement amoureux, a été détruit, et elle avec. Il prend alors sous son aile sa fille, faisant d'elle un écuyer. On apprend également, mais plus tard, que la jeune Kira est destinée à protéger le Porteur de Lumière, individu capable de détruire Amecareth.
Que dire, que dire ? Je me suis ennuyée en lisant ce livre, et j'ai pourtant eu le courage de lire le tome suivant. Il y a énormément de longueurs, qui cassent un rythme qui pourrait être pourtant endiablé. Les personnages sont trop lisses, trop parfaits : Wellan, pour ne citer que lui est beau, intelligent, et j'en passe. le parfait Gary-Stu, qui peut énerver plus d'un lecteur aguerri. Il est presque aussi agaçant que Richard Cypher, qui a pour lui son charisme.

Seule la jeune Kira est à peu près intéressante : elle doit vivre avec sa différence, qui lui attire parfois la peur et le dégoût d'autrui, et souhaite être comme les autres. Tous les chevaliers sont des princes ou des princesses, ou du moins des personnes très importantes des différents royaumes, qui portent chacun le nom d'une gemme, qui, si ce n'est pas original, est toujours agréable. On a trop vu de noms barbares qui nous faisaient grimacer.^^

Les plus fleur bleue s'extasieront devant l'histoire un peu à l'eau de rose entre le fantôme de Fan et Wellan, mais ça ne m'a pas vraiment marquée. Si une romance est toujours appréciable dans ce type de roman, cela fait un peu trop guimauve, quoi qu'une relation entre une défunte et un homme vivant peut paraître assez originale, puisqu'on n'assiste pas à une passion vampiresque.

Le style n'a vraiment rien de particulier, il reste très simple, à la portée de n'importe quel lecteur, et surtout de la jeunesse, à laquelle il est destiné. On aurait tout de même aimé quelque chose de plus travaillé, surtout si, comme le souhaite sûrement Anne Robillard, cette saga relève de l'épopée.

Un livre qui ne mérite pas les éloges dont il est l'objet, mais qui a au moins le mérite de faire lire la jeunesse !