L'un des problèmes essentiels de l'éducation, c'est que la plupart des pays soumettent leurs établissements au modèle du fast-food au lieu d'adopter celui du guide Michelin. L'avenir de l'enseignement n'est pas dans la standardisation mais dans la personnalisation. Il ne consiste pas à favoriser la pensée de groupe et le dés-individualisation, mais à cultiver profondément et avec dynamisme des talents humains de toute sortes. À l'avenir, l'éducation devra être en accord avec l'Élément.
Wiseman identifie quatre principes caractérisant les personnes chanceuses. Premièrement, elles tendent à exploiter au maximum les occasions: elles sont particulièrement aptes à les susciter et à les repérer, et à agir lorsque celles-ci se présentent. Deuxièmement, elles excellent à écouter leur intuition er pratiquent des activités (comme la méditation) qui visent à renforcer leurs capacités intuitives. Troisièmement, elles s'attendent à avoir de la chance, ce qui suscite une série de prophéties auto-réalisatrices car elles abordent le monde en prévoyant un résultat positif. Enfin, les personnes chanceuses ont une attitude qui leur permet de retourner la malchance. Elles ne se laissent pas submerger par la déveine, et réagissent rapidement pour prendre le contrôle de la situation lorsque les choses tournent mal.
Un indicateur intéressant de notre attitude fondamentale est le rôle que nous attribuons à la chance dans nos vies. Les gens qui adorent ce qu'ils font se qualifient souvent de chanceux. En revanche, ceux qui estiment n'avoir pas réussi dans la vie disent souvent qu'ils n'ont pas eu de chance. Les évènements fortuits jouent en effet un certain rôle dans la vie de chacun, mais il y a quelque chose de plus dans la chance qu'un simple hasard. Ceux qui réussissent ont généralement des attitudes communes telles que la persévérance, l'assurance, l'optimisme, l'ambition et la satisfaction. La manière dont nous percevons notre situation et dont nous suscitons et saisissons les opportunités dépend largement de ce que nous attendons de nous-même.
Vous vous épanouirez difficilement si vous n'accomplissez pas ce qui est important pour vous. Faire quelque chose "pour votre bien" vous sera rarement bénéfique si cela vous amène à être en dessous de ce que vous êtes réellement.
L'un des signes les plus forts indiquant que l'on se trouve dans la zone est un sentiment de liberté et d'authenticité. Quand nous faisons une chose que nous adorons et pour laquelle nous sommes naturellement doués, nous avons bien plus de chances de nous sentir centrés sur notre véritable moi — c'est-à-dire d'être ce que nous avons véritablement l'impression d'être. Lorsque nous sommes dans notre Élément, nous avons le sentiment de faire ce à quoi nous sommes destinés et d'être la personne que nous sommes destinés à être.
Ce n'est pas l'évènement qui détermine notre vie, mais ce que nous en faisons.
D'après mon expérience, si tant de gens pensent être dépourvus de créativité, c'est qu'ils n'ont tout simplement pas trouvé leur médium.
Chacun naît avec un potentiel de créativité important. Il suffit de le développer. La créativité est comparable à la lecture ou l'écriture. Nous tenons pour évident qu'à peu près tout le monde est capable d'apprendre à lire et à écrire. Si une personne ne sait pas lire ou écrire, vous ne supposez pas qu'elle en soit incapable, mais simplement qu'elle ne l'a pas appris. C'est la même chose avec la créativité.
[...] L'enseignement n'a pas besoin d'une réforme, mais d'une véritable transformation. La clé de cette métamorphose n'est pas de standardiser l'éducation, mais de la personnaliser, de s'attacher à découvrir les talents de chaque enfant, d'offrir aux élèves un environnement qui leur donne envie d'apprendre et leur permette de découvrir leurs véritables passions.
Les principes essentiels sur lesquels repose l'Élément agissent dans tous les domaines de l'éducation. Or l'enseignement du XXIème siècle nécessite une transformation radicale. [...] Premièrement, nous devons supprimer la hiérarchie actuelle des matières.[...] Deuxièmement nous devons remettre en cause la notion de "matière.[...] Troisièmement, nous devons personnaliser l'enseignement.