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Je n'ai pas aimé ce roman. Il faut dire que je l'avais commencé avec un a priori négatif : ma première lecture de Florence Roche, La Réfugiée du Domaine, ne m'avait pas trop plu, mais je me suis laissé tenter par le résumé des Parfums d'Iris et la très jolie couverture de l'édition Libra Diffusio...

La plume de Florence Roche est fluide, le texte se lit très vite et elle nous propose l'histoire complexe d'une famille de parfumeurs de Grasse ayant ses racines dans l'Allemagne de l'entre-deux guerres, où les nazis mettent en place les lebensborns pour favoriser le développement de la race aryenne.

Dès les premières pages du roman, j'ai eu du mal. le récit est trop didactique, avec de longues explications sur l'histoire et la fabrication des parfums, sans compter les énumérations de plantes qui soignent ou qui parfument. En revanche, des péripéties importantes sont survolées en quelques lignes et l'auteur opte un peu trop souvent pour la facilité pour faire avancer l'enquête de son héroïne

Et les derniers chapitres sont tellement rocambolesques que j'ai terminé ma lecture très agacée. Décidément les romans de Florence Roche ne sont pas pour moi...
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Dans un petit village en Bretagne, Iris vit heureuse avec son père qui est apothicaire et pharmacien. Mais celui-ci est mystérieusement tué et son atelier ravagé. Il avait fait promettre à sa fille que s'il lui arrivait malheur, elle quitterait le village et ne chercherait pas à retrouver la trace de sa famille, les Dorian, célèbres parfumeurs à Grasse. Iris change d'identité et s'inscrit dans une école de parfumeurs où elle s'avère très douée. Elle va ouvrir sa propre boutique de parfums à Aix-en-Provence et devenir créatrice elle-même. Elle fait la rencontre d'Armand Dorian qui lui plaît beaucoup mais n'oublie pas la promesse faite à son père. La jeune femme va tout faire cependant pour éclaircir les secrets de ses origines familiales.

J'entends beaucoup parler de Florence Roche autour de moi actuellement et j'étais impatiente de découvrir ce qu'elle écrit, d'autant plus qu'elle habite ma région. Je suis aussi très attirée par le monde du parfum, ce roman répondait donc parfaitement à mes attentes.
J'ai passé un très bon moment avec ce livre, j'ai vraiment apprécié cette histoire qui a su me tenir en haleine du début à la fin. Je ne m'attendais pas à ce que la grande Histoire soit présente ici, à travers le nazisme et les Lebensborn, j'ai aussi beaucoup apprécié, moi qui lis beaucoup de livres sur la Seconde Guerre Mondiale.
L'écriture de Florence Roche est agréable à lire et soignée.
Le seul bémol que je pourrais peut-être apporter est que face à la complexité des liens familiaux de cette histoire, il aurait été bon à mon avis, de faire figurer un arbre généalogique en fin de roman par exemple, car parfois j'avais tendance à ne plus savoir qui est qui.
Pour finir, j'ai trouvé la couverture de mon exemplaire, qui représente un joli bouquet de roses et une carafe en verre, très belle. J'ai apprécié aussi la petite touche colorée et fleurie sur la quatrième de couverture.
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Un roman classé dans la catégorie "terroir" qui s'intéresse à l'art du parfum. Une lecture aisée et rapide qui m'a fait découvrir le monde des "nez" (leur formation, les méthodes de création des parfums, les différentes essences, autant naturelles que synthétiques).
L'intrigue, qui se situe dans les années 60, nous fait suivre Iris, une jeune femme de 20 ans qui tente de percer le secret de ses origines suite à l'assassinat de son père. Elle quitte alors le petit port du Morbihan qui l'a vu grandir pour Aix-en-Provence et sa formation de "nez". Sa quête l'emmènera ensuite à Grasse et Hambourg où elle touchera enfin du doigt la vérité. Je regrette toutefois la fin, bouclée beaucoup trop rapidement par rapport à l'ensemble de l'intrigue que l'auteur avait pris soin de bien développer.
Une lecture agréable donc, mais sans plus.
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Dès le premier chapitre, j'ai été agacée par ces énumérations de connaissances en herboristerie, ces longues explications sur la fabrication des parfums, qui m'ont paru inintéressantes à l'écriture trop scolaire ; j'ai failli abandonner le roman.
Par la suite, en persévérant, j'ai découvert le métier de nez et l'enquête d'Iris pour comprendre la mort de son père, son histoire et ses origines m'a accrochée, j'ai apprécié l'introduction en parallèle de ce pan de l'histoire de l'Allemagne nazie que je ne connaissais pas. On a envie de connaître le dénouement, et l'écriture fluide de Florence Roche propose une lecture agréable. J'ai trouvé l'intrigue très bien agencée même si parfois j'ai ressenti des incohérences dans le récit et la narration des différentes étapes de l'enquête était amenée trop facilement, sans grand réalisme, comme une enquête du club des cinq…
La fin qui m'a paru loufoque, le vol des carnets n'apportent rien à l'histoire, et trop vite bâclée par rapport à la première partie du récit qui a plus de consistance. le personnage d'Iris n'est pas assez approfondi, à aucun moment on la sent angoissée par le personnage de Bauer qui arrive comme un cheveu sur la soupe en fin de roman.
Voilà, ce récit restera un bon moment de lecture de ce roman historique qui aurait pu paraitre un roman "à l'eau de rose".
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C'est le premier roman que je lis de Florence Roche.
J'ai bien aimé, une histoire de parfums, où les amitiés semblent fidèles, mais...
Iris Dorian, fille d'Hippolyte Elzeon, devenu Dorian, devient nez dans une grande maison à Grasse.
Tout un imbroglio sur sa naissance, est dévoilé au fil des pages et c'est très bien raconté.
Je pense lire d'autres Florence Roche à l'avenir.
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Née au Puy-en-Velay en Haute-Loire, Florence Roche a fait des études d'histoire à la faculté de Saint-Etienne. Elle a notamment publié L'Honneur des Bories (2010), L'Héritage maudit (2011), La Trahison des Combes (2012), La Réfugiée du domaine (2017) et dans la collection Trésors de France Les Carnets d'Esther (2018).
Tout comme La réfugiée du domaine, le dernier roman de Florence Roche fait partie de ces romans magnifiques, qui s'inscrivent dans la grande tradition romanesque. Les parfums d'Iris restitue le pouvoir destructeur de secrets douloureusement gardés et les tourments d'une Histoire cruelle et injuste, indifférente aux souffrances des individus qui la composent.
À travers le destin romanesque d'Iris et de sa palpitante quête d'identité, Florence Roche remonte le fil de l'Histoire et évoque un des projets les plus terrifiants et invraisemblables de l'histoire de l'humanité.
Parfaitement documenté, Les parfums d'Iris est une captivante et douloureuse histoire d'amour et de perte, à laquelle se mêlent les notes troubles d'une famille à l'histoire pleine d'ombre...
Le passé qui revient hanter le présent, des personnages attachants, une fin lumineuse et pleine d'espoir. Oui, c'est sûr, vous aussi vous allez dévorer d'une traite ce roman passionnant et instructif !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Laissez-vous emporter par ce roman qui vous mènera de l'iode d'un petit port breton, aux mille et une senteurs des parfums de Grasse. Une nouvelle fois, l'auteur nous régale avec une héroïne forte et déterminée. de multiples rebondissements donnent un piquant supplémentaire à cette histoire marquante.
À DÉVORER DE TOUTE URGENCE !
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Je remercie les Presses de la Cité pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la dernière opération Masse Critique. le résumé m'avait séduite : découvrir la genèse d'un parfum et aussi la quête identitaire d'une jeune femme. Je n'ai pas adhéré à l'histoire, que j'ai trouvée ralentie par des descriptions nombreuses et très techniques sur les plantes et leurs effets. Les personnages, très (trop) typés,manquent à mon goût de nuances. Une déception donc, mais cet avis n'engage que moi.
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J'ai reçu ce livre dans le cadre de Masse Critique, et je remercie les Presses de la cité et Babelio pour cette découverte.

Élaborer un parfum, c'est une alchimie complexe qui demande un long travail car il faut laisser le temps aux différentes composantes de se mélanger. On laisse donc reposer les compositions, et on les travaille en plusieurs fois...
Un parfum est composé de plusieurs notes : celle de tête correspond à ce que l'on perçoit en premier, celle de coeur se développe dans le temps et correspond à la caractéristique du parfum, enfin, celle de fond s'évapore lentement, elle fixe le parfum et le fait durer (p.60).
Cette lecture, pour moi, reprend un peu ce cheminement.
Tout d'abord, la note de tête, si j'ai été séduite par le résumé de l'éditeur, j'ai été un peu déçue par la couverture. J'ai décidé de le sélectionner malgré tout pour le plaisir de découvrir une nouvelle auteure car je suis curieuse de nature.
Pour celle de coeur, l'idée de mélanger Histoire et histoire m'a bien plue. L'alternance entre la découverte du métier de nez et la quête d'Iris pour comprendre le meurtre de son père et plus largement son histoire et ses origines est un pari intéressant, et plutôt bien mené. le livre m'a tenu en haleine, emportée par mon envie de connaître le dénouement, mais aussi par un écriture fluide et assez rythmée qui rend la lecture agréable et plaisante.
Mais pour le note de fond, je dois dire qu'après avoir refermé le livre, je ne savais plus trop quoi en penser, et il s'est assez vite évaporé... Les personnages manquent d'envergure et me semblent trop lisses et prévisibles. Et surtout, j'ai trouvé la fin.... bien trop lisse et couru d'avance. J'attendais mieux.
Au final, j'ai été intriguée par le marketing de ce parfum, j'ai aimé son flacon et le plaisir de la découverte de la fragrance, mais l'archimie n'a pas pris, et, maintenant que j'ai reposé le testeur, je vais passer mon chemin pour aller découvrir d'autres univers.
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Nialvic, golfe du Morbihan, fin des années 60. Iris Elzeon travaille avec son père Hyppolyte dans l'officine d'apothicaire qu'il a créé. Veuf, il n'a jamais refait sa vie et Iris n'a jamais connu sa mère, morte alors qu'elle n'était qu'un bébé.

Père et fille sont très soudés et la jeune femme adore travailler auprès de son père qu'elle admire, le voyant depuis toujours s'affairer à manipuler des flacons, des plantes séchées, des huiles et des herbes, pour le plus grand bonheur de ses clients.

Un beau jour, alors qu'elle revient d'une livraison, elle surprend une conversation houleuse entre Hippolyte et une inconnue qui s'avère être Marie-Claire Dorian, à la tête d'une entreprise de parfums célèbre dans le monde entier. Madame Dorian supplie Hippolyte de revenir travailler avec elle à Grasse mais ce dernier refuse, ayant tiré un trait sur sa famille près de vingt ans auparavant.

Le lendemain, Hippolyte, qui avait fait jurer à Iris de quitter Nialvic au cas où il lui arriverait malheur, est retrouvé assassiné. Iris change d'identité et part pour Grasse afin de retrouver l'assassin de son père et découvrir ses origines dont elle ignore tout.

Avec Les parfums d'Iris, Florence Roche, passionnée d'Histoire, nous propose un roman au parfum tenace et envoûtant sur l'univers magique des parfumeurs auquel se mêlent les notes troubles d'une famille au passé chargé de secrets qui côtoient l'horreur de l'idéologie nazie, notamment les Lebensborn (maternités dédiées à la reproduction de « la race aryenne »).

J'aime beaucoup l'univers de la fragrance et c'est ce qui m'a en premier séduite ici : l'auteure s'attache en effet à nous dévoiler à travers son héroïne Iris, les coulisses de la création d'un parfum et j'ai trouvé cet aspect très intéressant.

Au-delà de cela, il est beaucoup question de secrets de famille, vous savez que j'en suis friande mais aussi des heures les plus sombres du nazisme avec les lebensborn, un sujet qui a longtemps été passé sous silence et qui nous est parfaitement décrit ici.

La plume fluide de Florence Roche est vraiment plaisante à lire et les pages se tournent toutes seules tant on a envie de découvrir tous les secrets qui émaillent la vie des Dorian, cette dynastie qui perdure depuis les premiers gantiers parfumeurs du Moyen-Age jusqu'au début du 20è où le patriarche a voulu abandonner son nom juif pour celui de Dorian, nettement plus bankable au moment où les nationalismes connaissaient leur ascension.

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Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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