Dès le premier chapitre, j'ai été agacée par ces énumérations de connaissances en herboristerie, ces longues explications sur la fabrication des parfums, qui m'ont paru inintéressantes à l'écriture trop scolaire ; j'ai failli abandonner le roman.
Par la suite, en persévérant, j'ai découvert le métier de nez et l'enquête d'Iris pour comprendre la mort de son père, son histoire et ses origines m'a accrochée, j'ai apprécié l'introduction en parallèle de ce pan de l'histoire de l'Allemagne nazie que je ne connaissais pas. On a envie de connaître le dénouement, et l'écriture fluide de
Florence Roche propose une lecture agréable. J'ai trouvé l'intrigue très bien agencée même si parfois j'ai ressenti des incohérences dans le récit et la narration des différentes étapes de l'enquête était amenée trop facilement, sans grand réalisme, comme une enquête du club des cinq…
La fin qui m'a paru loufoque, le vol des carnets n'apportent rien à l'histoire, et trop vite bâclée par rapport à la première partie du récit qui a plus de consistance. le personnage d'Iris n'est pas assez approfondi, à aucun moment on la sent angoissée par le personnage de Bauer qui arrive comme un cheveu sur la soupe en fin de roman.
Voilà, ce récit restera un bon moment de lecture de ce roman historique qui aurait pu paraitre un roman "à l'eau de rose".