Boomerang

Une histoire qui pourrait prétendre au scenario d'un téléfilm : clichés, invraisemblances, personnages tout juste croqués sans réelle consistance... Cette première incursion dans l'univers de Tatiana de Rosnay ne me laissera pas un souvenir impérissable. Sans doute pas son meilleur roman.

Si j'ai eu envie de lire ce roman, c'est parce que la bande-annonce du film m'a plu. Alors je me suis dis, les romans sont en général mieux que les adaptations cinématographiques!

On nous annonce la quête d'un fils à la recherche du secret de famille qui entoure le décès de sa mère. On comprend très vite que dans la famille Rey, ce qui importe le plus se sont les apparences. Etre digne de son rang, de sa renommée. Toujours bien se conduire, être irréprochable pour faire honneur au nom qu'ils portent. Dans cette enfance strict et sans amour, Antoine et Mélanie se construisent pour devenir les adultes qu'ils sont aujourd'hui. Une vie banale et plutôt décevante. A 40 ans, Mélanie est encore célibataire, n'a pas d'enfant. Seul son travail lui plait, un travail très prenant dans une maison d'édition. Son frère, Antoine, c'est tout le contraire. Récemment divorcé, il se bat entre son amour pour son ex-femme qui a refait sa vie avec un autre, ses ados qui sont en pleine crise et un boulot plutôt ennuyeux. Voilà le contexte de ce roman.

J'ai attendu longtemps l'enquête que devait mener Antoine sur le décès de sa mère, dont il ne sait pas grand chose. Très longtemps! Plus de 200 pages! Parfois il y a les mots que sa mère écrivait à une personne qu'on ne connait pas, qui nous éclaire un peu sur sa vie secrète mais c'est tout. Et quand Antoine s'attaque enfin au problème, c'est assez vite réglé. Tout ça pour découvrir qu'en fait, il n'y avait pas de secret.

Malgré les 375 pages de ce roman, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages. Tout est trop répété, leur condition de vie, leur problème... Un peu trop à mon gout! Ce roman s'intéresse surtout aux problèmes de relations entre Antoine et son père, et finalement ses enfants.

C'est avec beaucoup de mal que j'ai terminé ce roman. Première partie totalement plate et sans intérêt. Aucune action. Les personnages sont lisses et dénués d'intérêt. L'intrigue se fait attendre et au fil des pages reste cette platitude ennuyeuse. On est très loin de la plume sensible d'une Anna Gavalda. Ici, nous manquons cruellement de descriptifs sensibles, de personnages attachants, de réflexions pertinentes. Rien. Je me demande comment j'ai pu le terminer tant je me suis ennuyée.

Je n'ai pas été conquise . J'ai pourtant lu ce livre rapidement comme une enquête policière. J'ai rapidement deviné que la mère avait une aventure avec une autre femme . Toutes ces morts ces accidents ces problèmes à résoudre comme une accumulation de tuiles et grosses tuiles fatiguent le lecteur.

Comme toujours avec cet auteur, clichés et invraisemblances s'enchaînent dans cette famille de grands bourgeois parisiens caricaturaux et centrés sur eux-mêmes.
Le secret qui lie ces personnages explose en même temps que leurs propres vies et ce qui aurait pu donner une excellente intrigue se révèle être un roman creux et insipide dans lequel on s'ennuie ferme jusqu'à la révélation de ce fameux secret qui au final est bien insignifiant, surtout dans la société d'aujourd'hui. Seule l'écriture fluide et agréable m'a permis de ne pas abandonner en cours de route.

Tatiana de Rosnay est une auteure que j'ai rencontrée, et que je lis lorsque j'en ai l'occasion. Généralement, l'aspect réaliste de ses romans, et ses histoires pleines de secrets suffisent à me distraire et à me tenir en haleine. Mais là, le soufflé est un peu retombé...

Antoine, fraichement divorcé, tente de se changer les idées en organisant un voyage d'anniversaire pour sa soeur, Mélanie, qui fête ses quarante ans. Il décide donc de l'emmener à Noirmoutier, là où ils passaient tous leurs étés lorsqu'il étaient petits, du moins jusqu'à la subite mort de leur mère. Leur mère, Clarisse, est un mystère tout entier. Elle est morte d'une rupture d'anévrisme lorsque Antoine avait dix ans, et Mélanie six. Les souvenirs sont donc rares, d'autant plus que la famille entière n'a jamais reparlé de leur mère. Ses photos ont disparues, elle semble être un sujet tabou...
Alors qu'ils rentrent de leur voyage à Noirmoutier, Mélanie, au volant, fait une embardée alors qu'elle se remémore un souvenir de jeunesse. C'est l'accident. Mal en point, elle ne se souvient plus de ce qu'elle allait confier à son frère. Ce dernier va donc se lancer dans une sorte de quête de la vérité, afin de connaitre les secrets de leur mère, et le malaise qui l'a toujours entourée depuis sa mort foudroyante...

Pour ce qui est des personnages, ils se sont montrés relativement attachants.
Antoine, architecte, est lasse de son travail. Il ne trouve plus l'épanouissement qu'il ressentait lorsqu'il a débuté sa carrière. Divorcé d'Astrid depuis quelques mois, il peine à remonter la pente, et n'arrive pas à venir à bout de ses enfants, alors en pleine crise d'adolescence.
Mélanie, sa soeur, est une femme débordée. Elle travaille dans le domaine de l'édition, et n'a pas une minute pour elle. Jusqu'alors, elle a collectionné les histoires désastreuses, et n'a donc pas encore eu le temps de fonder une famille.
Clarisse, leur mère, est un mystère tout entier. Décédé subitement dans la fleur de l'âge, ses enfants ne savent rien d'elle, mis à part qu'elle était d'une grande beauté et d'une douceur incroyable.
Enfin, vient les personnages secondaires, tels qu'Angèle, l'embaumeuse sexy qui se révèle être une motarde qui n'a pas froid aux yeux, Margaux, la fille d'Antoine, qui connait une mauvaise passe dans sa petite vie, Blanche, la vieille grand-mère aigrie, qui ne lâche jamais le moindre mot sur le passé de la famille...

Je dois admettre que certains points m'ont plu dans ce livre. J'ai tout d'abord aimé la complexité entre la relation des personnages dans ce livre. Antoine, au centre de l'intrigue, n'arrive pas à parler à son père, ni à ses enfants. Astrid, demeure une girouette face à son mari etc... On comprend bien que les choses ne sont pas toujours simples, d'autant plus que plane sur ce beau monde un secret de famille inavouable...
J'ai encore apprécié la plume de Tatiana de Rosnay, riche, détaillée, avec ses descriptions précises et de petits indices lâchés de ci-de-là.
Toutefois, je n'ai pu m'empêcher de me dire que l'intrigue était longue, extrêmement longue. Plusieurs fois j'ai voulu abandonner ma lecture, mais j'avais toujours espoir que l'on se retrouve sur les fesses à la fin du roman. Mais hélas, je me suis vite rendue compte que le secret était en fait lâché dès le départ. Nous avons donc un sentiment d'inachevé, où je n'ai pu me retenir de me dire: "Mais tout cela pour ça ?" Alors oui, certains points m'ont plu, mais j'ai trouvé l'histoire incroyablement creuse au final. Beaucoup de recherches, de questionnements et de non-dits pour quelque chose qui, au final le lecteur savait depuis le début... Vraiment dommage.

En conclusion, je dirais que malgré les relations compliquées des personnages, et des descriptions précises de l'auteur, je n'ai pu adhérer complétement à ce roman. La fin a été très décevante pour moi, et je me dis que c'était beaucoup de bruit pour rien. Quel dommage !

On critique souvent mes choix de lectures, jugés élitistes. Pour casser cette image, j'essaie de lire de temps en temps de la littérature contemporaine française, mais la conclusion est accablante: ce genre ne m'attire pas et je suis d'accord avec certains critiques qui trouvent que les romans français sont nombrilistes et sans grande consistance.
Je me suis énervée plusieurs fois au cours de ma lecture à cause de l'abondance des marques citées. C'est une pollution visuelle, une vraie NUISANCE. Encore une fois certains éditeurs et auteurs prennent leurs lecteurs pour des poires ! Avons-nous réellement besoin de savoir que le personnage fait ses courses à Mon***ix, met tel marque de vêtement ou conduit tel automobile Je pense qu'il y au moins une cinquantaine de marques citées, depuis le fabricant de meubles à la boîte de thon.
C'est une histoire de parisiens, oui je le répète, une histoire de bobos parisiens centrés sur eux-mêmes et qui traversent des crises dans leur vie : Antoine, divorcé et père de deux ados taciturnes et rebelles ; Mélanie célibataire à quarante ans et victime d'un grave accident de la route, une famille bourgeoise du XVIème arrondissement qui cache un lourd secret. D'ailleurs parlons-en de ce fameux secret, qui pour ma part, ne m'a pas impressionné tant que ça. Au final, son impact est faible et le fait de le savoir ne change pratiquement pas l'existence des personnages principaux.
Ce récit m'a paru insipide, creux et plein de clichés et de stéréotypes. On se croirait dans un Harlequin version amélioré avec cette caricature d'une riche famille bourgeoise, ces histoires d'amour à deux francs et ce décès inopiné censé donner un semblant de sensibilité à l'intrigue.
Le style d'écriture est plat, avec des phrases courtes sans aucun charme.
Ma critique est très dure mais à la hauteur de ma déception. A éviter !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..

Première lecture décevante de ce roman, l'un des premiers que je lis de Tatiania de Rosnay
En effet, ce livre est truffé de passages inintéressants : beaucoup trop de descriptions sans intérêt et d'histoires (ex : le décès de la copine de Margaux, le fils qui passe quelques heures en prison) qui, j'ai l'impression, ne sont là que pour meubler.
La quatrième de couverture nous fait croire à une intrigue surprenante, comme un boomerang, mais en fait il n'en ait rien.
On sent rapidement que l'auteur n'a pas la matière pour en faire un livre et qu'elle nous rajoute des histoires à la place.

L'idée était pas mal même si déjà vue.
La lecture s'est avérée plus décevante.
J'ai lu, lu et relu en attendant patiemment que l'intrigue arrive, que les personnages cherchent, découvrent...mais rien.
Les pages défilent et il n'y a finalement pas d'intrigue.
Aucune surprise.
Bref j'ai trouvé ce livre un peu plat.
Heureusement qu'il ne fait pas 600 pages...

Je me suis ennuyée. Beaucoup de descriptifs peu importants.