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3,85

sur 644 notes
Martin, 18 ans , en terminale, rate son bac. Il est uniquement intéressé par la philo. Sa mère décédée dans un accident d'avion lui manque cruellement. Pourtant son père, avocat, remplit son rôle mais de façon distante.
Le point central du livre, c'est la rencontre de Martin avec une SDF de la rue du Bac près de chez lui, Célestine, qui rédige un carnet intime assise sur son carton. Célestine qui a pris un chemin de traverse et se retrouve sous un porche, avec la bouteille d'alcool comme compagne.
Il entame un jour une conversation avec elle, passe la barrière des odeurs et de la rudesse des propos.
Une réelle amitié s'installe entre eux. Une relation unique avec cette dame âgée de santé délicate aux prophéties finales presque magiques.
Les dialogues entre Martin et Célestine sont les pierres précieuses du livre. Elle va lui apporter le côté maternel qu'il n'a jamais connu. Il va lui apporter une relation filiale qu'elle aurait voulu connaître.
Les prophéties de Célestine apportent un petit côté fantastique au livre mais peuvent aussi être interprétées comme une dynamique donnée à Martin.
Ce jeune homme a un grand secret. Il écrit un livre. Même son père l'ignore, même Oscar, son grand ami depuis toujours. le chemin du livre occupe une grande place dans le roman lui aussi.
Il n'y a pas si longtemps, on avait vu un reportage avec un jeune homme étudiant aux Beaux Arts dans notre ville. Il avait aussi remarqué une dame SDF qui écrivait. Elle s'installait chaque jour aux abords de la gare.
J'ai repensé à ce fait en lisant le récit de Tatiana de Rosnay écrit entre 1990 et 1993 et refusé par son éditeur.
Je ne l'ai pas refusé, j'en ai savouré chaque page écrite d'une plume magnifique avec Martin et Célestine, deux personnages très attachants.
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Après Pierre Lemaitre, voilà que Tatiana de Rosnay ressort, elle aussi, un manuscrit de son tiroir, qui avait été refusé au départ . C'est par hasard que j'ai enchaîné les deux...

Eh bien, désolée, mais elle aurait, selon moi, mieux fait de l'y laisser. Autant, je reste à jamais bouleversée par le magnifique" Elle s'appelait Sarah", autant ce roman n'a pas éveillé de véritable intérêt en moi.

Pourtant, la rencontre peu probable entre un jeune adulte solitaire, Martin, et une femme de la rue, Célestine, la cinquantaine, pouvait me plaire. C'est un peu "No et moi" de Delphine de Vigan, version plus âgée.

Mais les coïncidences, les invraisemblances s'accumulent, la part du fantastique, à l'intérieur d'un fil narratif bien réel, m'a déconcertée. Fable? Métaphore? Je n'ai pas bien compris où l'auteure voulait nous emmener. J'ai cependant désiré savoir comment les choses allaient se terminer. Déception finale aussi.

Bref, je pense que je vais assez rapidement oublier ce livre...Mais il plaira sans doute à d'autres, ce n'est qu'un ressenti tout personnel...
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Martin Dujeu 18 ans, jeune homme de bonne famille, passionné par Emile Zola, promène son chien Germinal dans la rue du Bac, quand la pluie l'oblige à se réfugier sous une porte cochère, où Célestine une clocharde a élu domicile. C'est ainsi que commence une amitié improbable entre deux personnes que tout oppose : Célestine maigre enveloppée d'un imperméable troué dont l'odeur est un mélange de vin, de transpiration, d'urine et de tabac froid et Martin qui délaisse des études trop fastidieuses à son goût pour rédiger un premier roman.

Tatiana de Rosnay nous invite à un conte moderne porté par le personnage de Célestine. Si dans une première partie je me suis laissé entrainer dans cette émouvante histoire d'amitié, la seconde partie m'a paru bien mièvre, le récit se transformant en une bluette teintée de fantastique. Ce roman écrit il y a plus de vingt-six ans avait été refusé à l'époque par les éditeurs, ceci explique peut-être mon impression d'inconsistance.
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Chronique en vidéo : https://youtu.be/SmwJX_GgFZ0


C'est le nouveau roman de Tatiana de Rosnay que j'aime beaucoup, mais dont je n'aime pas toujours les productions.
Cette fois, son roman est très attachant. Je l'ai retrouvé avec plaisir à chaque occasion.

C'est la rencontre entre deux êtres que tout oppose : Martin, fils d'un avocat de renom, et Célestine, SDF dans le quartier sélect où Martin habite.
Tout les oppose, mais quelque part ils se ressemblent tellement. Effacé, la tête rentrée dans les épaules, Martin longe les murs. C'est à la faveur (oui, c'est une belle rencontre !) d'un jour de pluie que Martin s'abrite dans le porche de l'immeuble où Célestine est installée et que leur rencontre a lieu. Martin ne s'était jamais rendu compte de la présence de cette sans abri, glissée dans l'ombre de l'immeuble.
Ce côté effacé ne sera pas leur seul point commun.

Le côté fantastique ajouté à la fin de l'histoire ne m'a pas dérangée tant le message sous-jacent m'a portée.

C'est un roman qui gardera une place dans mon coeur, mais auquel je n'attribue pas cinq étoiles en raison de n'inutilité (selon moi) du côté fantastique de la fin de l'histoire.
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Un beau moment poignant de lecture grâce à mes « camarades » -libraires,[*** « Caractères » / Issy-les-Moulineaux ] qui m'ont prêté en avant-première, le S.P du « dernier-né » de Tatiana de Rosnay… Ce roman sortira en librairie à la mi-mai [2021 ] !...

Une toute première, car à mon regret , en dépit d'une curiosité constante, je n'ai encore jamais lu cette auteure…voilà qui sera « réparé » !!

Un jeune homme, Martin, orphelin de mère, bien sous tous rapports, solitaire, rêveur, dans un rapport distant, dénué de compréhension ,avec son père ; lui, brillant avocat, amateur de jolies femmes, semblant plutôt encombré avec « sa paternité ».
Dans ce désert d'affection, le jeune homme, un jour, finit par descendre de « ses nuages »..Ilest intrigué par une femme S.D.F, Titine, Célestine…se trouvant sous un porche, à proximité de son domicile… Ils vont
s' apprivoiser l'un l'autre…Une grande affection va naître entre ces deux-là, deux grands solitaires,« orphelins » chacun à leur manière !
Ils vont beaucoup parler… se rendre compte qu'ils ont un point commun et pas des moindres : L'Ecriture !
Célestine écrit un Journal intime que Martin est fort curieux de lire… de son côté, martin a un auteur de prédilection ou plus exactement en « idée fixe »: Emile Zola… Se désintéressant des études, sauf en philosophie, où il continue à avoir des résultats très satisfaisants, il s'enferme dans sa chambre et écrit , « tente « d'écrire son « premier roman »… avec, bien sûr, comme fil conducteur, Zola !

En dehors de l'affection naissante et grandissante de ces deux-là, l'auteur fait progresser la narration, en donnant la parole « aux sans-voix » , aux « Invisibles » de notre société !!

“Longtemps, il la regarde dormir, ressassant les mêmes questions, celles qu'il rêve de lui poser: qui est-elle ? Pourquoi a-t-elle abouti là? A-t-elle eu des enfants, un mari, un homme qui l'aimait, et pourquoi est-elle seule maintenant ? Pourquoi a-t-elle choisi de vivre rue du Bac ? Et l'hiver, comment fait-elle pour dormir, pour manger ? Elle doit, comme tous ceux qui vivent dans la rue, redouter l'approche du froid, des nuits qui tombent tôt, des jours qui se lèvent tard.
Martin ne peut plus regarder les SDF comme avant, ou plutôt il ne peut plus ne pas les regarder. (...)
On ne peut leur donner d'âge, car ils sont sans âge, sans identité, sans domicile. Martin se dit qu'il y en a tant, à Paris, des Gaspard de Verneuil, des Célestine du Bac, qu'on finit par ne plus les voir, par devenir détaché à leur égard. (p. 64)”

Je n'en dévoilerai guère plus… car il y a un vrai suspens, à l'intérieur de cette histoire qui prend l'allure d'un conte ou d'une fable. Célestine, très malade, aimant Martin comme un « fils » veut l'aider et lui laisser des choses positives pour avoir envie, enfin, avoir l'envie d'envisager « Un Avenir ». elle lui demande de lui confier trois de ses souhaits les plus chers…

Une histoire émouvante entre deux solitaires qui n'avaient, au demeurant, pas la moindre chance de se rencontrer et encore moins de se côtoyer !!! Mais l'Existence offre quelques rencontres-miracles qui changent toute une Vie, ce qui sera le cas pour ces « deux-là »…

En lisant avec émotion et curiosité ce roman, une autre fiction m'est revenue à l'esprit, fiction très voisine dans ses thématiques. Il s'agit du premier roman d'une jeune autrice, Célia Samba, « La rue qui nous sépare »…
Une légère gêne au début de ma lecture et puis je me suis laisser entraîner par cette nouvelle histoire, à rebondissements… avec une enquête « familiale » en prime, concernant la mort brutale de la mère de Martin dans un accident d'avion !

Une chose est sûre : Il reste nécessaire, très important que des livres donnent la parole régulièrement à ceux qui, un jour, ont tout perdu… et nous rappeler à l'ordre dans nos conforts et quotidiens bien balisés ; Rappels à la vigilance et à un minimum d'empathie envers « notre » voisin !

A la fin du roman, se trouvent « classiquement » les remerciements de Tatiana de Rosnay envers ceux qui l'ont aidée et encouragée dans cette publication, avec une note supplémentaire sur la genèse de ce manuscrit, nous apprenant, qu'il fut « en hibernation » très, très longtemps , rédigé entre 1990 et 1993…il a resurgi à l'occasion d'une einième déménagement…

Une jolie couverture noir et blanc ou plus exactement, baignant dans une sorte de « grisaille lumineuse »,ce qui pourrait paraître contradictoire ; cliché représentant un jeune homme assis en équilibre sur un bord de fenêtre, donnant sur les toits de Paris. … Photographie nous donnant très justement l'ambiance, le ton de l'Histoire : poétique, tendre, nostalgique…dans une solitude sereine… regardant de « haut » le spectacle du monde !!

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Il me fallait un écrit facile, capivant, évasif à mettre en lecture parallèle avec l'histoire tordue et le langage soutenu des lettres des “Liaisons dangereuses”.

Cette histoire de rencontre sentimentale a-typique entre la clocharde menaçante et l'asperge albinos pouvait le faire.

Publié en 2022, ce livre est pourtant un des premiers écrits par Tatiana de Rosnay de 1990 à 1993.
Il dormait dans sa cave depuis 26 ans, ”oublié”.
Je ne connaissais pas cette autrice, et vous les fans, pourrez me dire si c'est un écrit de jeunesse ou si tous ses romans sont de la même veine.
Car si la première partie m'est apparue sympathique, humoristique, je suis moins client de la deuxième avec ce côté magique apporté à l'histoire qui devient un “feel good”, un conte rose de la couleur de la quatrième de couverture.
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Martin Dujeu est un adolescent parisien, passionné de l'écrivain Emile Zola ; il a perdu sa mère tout jeune. Il rencontre dans son quartier une vieille SDF, Célestine, et peu à peu, il va s'attacher à elle. C'est sa seule amie avec son copain Oscar, un grand séducteur, et son chien Germinal car le fossé s'est creusé entre Martin et son père avocat. le jeune homme écrit un roman pour passer le temps et Célestine va confier le manuscrit à un éditeur. Mais la santé de la sans-domicile est mal en point et elle décède rapidement après avoir exaucé 3 voeux de Martin parmi lesquels celui de savoir ce que sa mère est devenue. Martin et Oscar partent en voyage au Maroc sur les traces de la mère de Martin. Est-il possible qu'elle soit toujours en vie ? Martin arrivera t-il à la retrouver ?

J'avais déjà lu plusieurs romans de Tatiana de Rosnay dont Elle s'appelait Sarah que j'avais beaucoup aimé et ce nouveau roman qui me faisait penser à No et moi de Delphine de Vigan me tentait beaucoup.
Je ne regrette pas mon choix car c'est une belle histoire d'amitié entre deux personnes si différentes, un jeune homme issu d'un milieu aisé et une vieille SDF. Pourtant, malgré leurs différences, ils vont réussir à communiquer et à se lier d'amitié. En plus, leur histoire est un peu magique, à l'image de Célestine qui a des dons étonnants.
J'ai trouvé ces deux personnages émouvants pour des raisons diverses, j'ai été émue par la solitude de Martin qui se cherche et voudrait en savoir plus sur sa mère et Célestine qui vit dans la rue, seule, sans abri, se contentant de peu. C'est l'histoire de deux solitudes qui se rencontrent.
J'ai aussi apprécié le deuxième partie du roman où Martin et son ami voyagent au Maroc, c'est dépaysant et exotique et cela m'a permis de découvrir un pays étranger sans quitter mon chez moi.
Dans ce roman, différents thèmes et sentiments sont abordés comme l'amitié, la famille, le premier amour, l'absence d'une mère, l'adolescence et les rapports difficiles entre jeunes et parents, c'est varié et on ne s'ennuie pas.
La fin pourrait sembler décevante mais c'est un retour sans douleur à la réalité de la vie, finalement ça sonne vrai et c'est convaincant.
J'ai donc apprécié ce roman réaliste et à la fois plein de magie et de mystère. C'était une lecture agréable que je ne regrette vraiment pas.
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Tatiana de ROSNAY. Célestine du Bac.

1991, à Paris, Martin Dujeu, un jeune garçon de dix-huit ans, orphelin de mère a encore échoué à l'épreuve du baccalauréat. Son père, Victor est avocat et il l'inscrit dans une boîte à bac. le jeune garçon est épris de liberté et au cours des sorties improvisées pour son chien, Germinal, il se lie d'amitié avec une vieille femme, une SDF, qui a élu domicile rue du Bac, à proximité de l'immeuble où réside Martin. Martin va pénétrer dans l'univers secret de Célestine. Tout les oppose, et pourtant....

Martin est un rêveur mais il a un grand coeur. Il est intrigué par Célestine. Sans cesse, elle écrit. Martin lui aussi écrit. Amoureux de Zola, apprivoisé par Célestine, il lui confiera même son manuscrit. Ce dernier enthousiasmera la vieille femme et elle le remettra à un ancien ami éditeur. Cette oeuvre de jeunesse sera-t-elle publiée ou comme le récit, écrit dans les années 1990 par notre autrice demeurera-t-il dans des tiroirs ?

Une belle amitié, sincère, une leçon de vie, un rayon de soleil, que nous livre Tatiana. Et, comme d'habitude, lorsqu'une histoire me touche, j'ai sorti les mouchoirs. Il y a des invraisemblances. C'est une histoire fictive, l'autrice a le droit de commettre des impairs. Cette rencontre fortuite entre deux êtres que tout éloigne, va permettre au jeune homme de construire sa personnalité, de devenir un homme et de faire le deuil de sa mère, décédée alors qu'il avait deux ans. Un bon petit roman, rempli d'humanité, de bienveillance, de sensibilité.
( 25/02/2023).

Lien : https://lucette.dutour@orang..
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J'ai été attirée par la photo de couverture, sur laquelle un jeune homme assis dans l'embrasure d'une fenêtre, perdu dans une rêverie solitaire, contemple « d'en haut » le spectacle des rues de la capitale.

Outre la jolie photo, le « pitch » : la rencontre improbable entre un jeune adulte orphelin de mère et une femme de la rue, pouvait me plaire. Mais… contrairement au bouleversant Elle s'appelait Sarah et à d'autres romans de Tatiana de Rosnay peut-être un peu moins connus (Boomerang, Moka, le voisin, La mémoire des murs, Spirales, …), je n'ai malheureusement pas été conquise par Célestine du Bac.
Notamment parce que j'avais en tête No et moi de Delphine de Vigan et La rue qui nous sépare de la jeune Célia Samba, cette histoire ne m'a pas emportée.

En surface, tout oppose Martin et Célestine, et pourtant ils se ressemblent : deux âmes effacées et solitaires, marquées par des blessures profondes et aimant écrire. le temps de s'apprivoiser, cette rencontre débouche sur une très jolie histoire d'amitié.

Célestine aidera Martin à sortir de sa coquille, à aller au bout de ses rêves et à s'accomplir en tant qu'homme.

Si l'histoire débute comme un roman, elle prend ensuite l'allure d'un conte, ou d'une fable. le récit, ponctué de plusieurs invraisemblances, prend une tonalité presque fantastique qui m'a un peu gênée, notamment dans le dernier chapitre. Je préfère les ambiances « dramatiques », oppressantes à souhait, dans lesquelles (selon moi) Tatiana de Rosnay excelle.
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Pour la plupart des auteurs, on dirait : " je reconnais bien son style d'histoire", mais pour Tatiana de Rosnay, c'est plus difficile que ça ! Elle n'a pas un type d'histoire, un type de personnage, un type d'écrit... Elle livre les histoires les unes après les autres, elles ne se ressemblent pas et pourtant ... Célestine du Bac est son dernier roman édité, pourtant, chronologiquement c'est un des premiers de sa vie. Elle l'a retrouvée en déménageant dans un carton poussiéreux.
Célestine du Bac, c'est un personnage haut en couleurs, c'est aussi une amitié hors du commun entre un très jeune homme qui se cherche et une femme d'un certain âge qui vit dans la rue. Certains diraient que cette histoire est un peu naïve ... peut être ! Mais j'aime parfois retrouver la naïveté de mes 18 ans. Ce récit court et facile à appréhender est une histoire simple qui nous fait passer du rire aux larmes. il a ce petit goût d'une vie qui débute, d'une initiation au monde qui nous entoure où tout est possible.
Tatiana de Rosnay est un écrivain que je redécouvre à chacun de ses écrits et ça, c'est assez rare pour le souligner ! Chapeau bas ! merci donc à elle pour son talent inné pour les histoires, à son éditeur Robert Laffont qui lui a fait confiance et bonne lecture à tous ceux qui sont ses inconditionnels lecteurs comme moi !
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