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3,85

sur 644 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Martin Dujeu 18 ans, jeune homme de bonne famille, passionné par Emile Zola, promène son chien Germinal dans la rue du Bac, quand la pluie l'oblige à se réfugier sous une porte cochère, où Célestine une clocharde a élu domicile. C'est ainsi que commence une amitié improbable entre deux personnes que tout oppose : Célestine maigre enveloppée d'un imperméable troué dont l'odeur est un mélange de vin, de transpiration, d'urine et de tabac froid et Martin qui délaisse des études trop fastidieuses à son goût pour rédiger un premier roman.

Tatiana de Rosnay nous invite à un conte moderne porté par le personnage de Célestine. Si dans une première partie je me suis laissé entrainer dans cette émouvante histoire d'amitié, la seconde partie m'a paru bien mièvre, le récit se transformant en une bluette teintée de fantastique. Ce roman écrit il y a plus de vingt-six ans avait été refusé à l'époque par les éditeurs, ceci explique peut-être mon impression d'inconsistance.
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Il me fallait un écrit facile, capivant, évasif à mettre en lecture parallèle avec l'histoire tordue et le langage soutenu des lettres des “Liaisons dangereuses”.

Cette histoire de rencontre sentimentale a-typique entre la clocharde menaçante et l'asperge albinos pouvait le faire.

Publié en 2022, ce livre est pourtant un des premiers écrits par Tatiana de Rosnay de 1990 à 1993.
Il dormait dans sa cave depuis 26 ans, ”oublié”.
Je ne connaissais pas cette autrice, et vous les fans, pourrez me dire si c'est un écrit de jeunesse ou si tous ses romans sont de la même veine.
Car si la première partie m'est apparue sympathique, humoristique, je suis moins client de la deuxième avec ce côté magique apporté à l'histoire qui devient un “feel good”, un conte rose de la couleur de la quatrième de couverture.
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J'ai été attirée par la photo de couverture, sur laquelle un jeune homme assis dans l'embrasure d'une fenêtre, perdu dans une rêverie solitaire, contemple « d'en haut » le spectacle des rues de la capitale.

Outre la jolie photo, le « pitch » : la rencontre improbable entre un jeune adulte orphelin de mère et une femme de la rue, pouvait me plaire. Mais… contrairement au bouleversant Elle s'appelait Sarah et à d'autres romans de Tatiana de Rosnay peut-être un peu moins connus (Boomerang, Moka, le voisin, La mémoire des murs, Spirales, …), je n'ai malheureusement pas été conquise par Célestine du Bac.
Notamment parce que j'avais en tête No et moi de Delphine de Vigan et La rue qui nous sépare de la jeune Célia Samba, cette histoire ne m'a pas emportée.

En surface, tout oppose Martin et Célestine, et pourtant ils se ressemblent : deux âmes effacées et solitaires, marquées par des blessures profondes et aimant écrire. le temps de s'apprivoiser, cette rencontre débouche sur une très jolie histoire d'amitié.

Célestine aidera Martin à sortir de sa coquille, à aller au bout de ses rêves et à s'accomplir en tant qu'homme.

Si l'histoire débute comme un roman, elle prend ensuite l'allure d'un conte, ou d'une fable. le récit, ponctué de plusieurs invraisemblances, prend une tonalité presque fantastique qui m'a un peu gênée, notamment dans le dernier chapitre. Je préfère les ambiances « dramatiques », oppressantes à souhait, dans lesquelles (selon moi) Tatiana de Rosnay excelle.
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L'histoire de ce roman "oublié" dans un carton durant 26 ans est très jolie, et l'on se dit que parfois le hasard fait bien les choses et que c'était peut-être le bon moment pour le retrouver et qu'il soit publié. Un roman "feel-good"avant l'heure et qui contient de nombreux ingrédients pour en faire un bon livre touchant, émouvant (oui, j'ai versé quelques larmes), amusant et rassurant sur la nature humaine par de jolies et improbables rencontres. Ce n'est pas le meilleur roman de Tatiana de Rosnay mais je recommande cette lecture plutôt divertissante.
PS: Pour moi, les meilleurs livres de l'auteur sont Rose, suivi de près de Elle s'appelait Sarah et à part égale Manderley for ever.
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Un voyage au pays des rêves, où tout est possible. Un livre écrit en 1990, oublié au fond d'une malle et ressorti pour être publié et, qui selon l'auteure aurait une résonance particulière de nos jours. En admettant que la lecture de ce court récit trouve un écho avec la vie quotidienne, l'aspect fantastique n'est guère enthousiasmant. Il ressort plutôt du songe
moralisateur.

Une rencontre entre un jeune homme intraverti et une femme de la rue, Célestine du bac. Une relation va s'établir entre eux pour aboutir à une forte amitié. Entre le traumatisme de la disparition de la mère du jeune homme et de la descente aux enfers de Célestine, Tatiana de Rosnay, nous incite à découvrir la rencontre de deux êtres sensibles et meurtris par la société.

Il reste une lecture aisée, qui malheureusement ne peut que réjouir les jeunes âmes. Et me rappelle avant tout, le livre : La Petite Fille aux allumettes – de Hans Christian Andersen, qui laisse à chacun : d'en donner son interprétation et sa vérité.

Lien : https://bookslaurent.home.bl..
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Que dire de ce roman ? J'en ressors un peu perplexe. Tatiana de Rosnay nous a habitués à mieux. Alors certes, c'est un roman qu'elle a écrit il y a vingt-cinq ans et que les éditeurs avaient refusé à l'époque. D'ailleurs plutôt que roman, je qualifierais plutôt celui-ci de conte de fée moderne et c'est peut-être ça qui m'a gênée n'étant pas trop adepte du genre. Nous suivons Martin Dujeu, un adolescent introverti né dans le beaux quartiers, fils d'un célèbre avocat, mais qui a perdu sa mère quand il avait deux ans, celle ayant succombé dans un accident d'avion. Martin va nouer une amitié improbable avec une sans domicile fixe de son quartier. La première partie du livre nous décrit la solitude de ces deux êtres attachants et on est volontiers embarqué dans l'histoire. Mais une once de surnaturel survient dans la deuxième partie du bouquin et là j'ai eu du mal. Je n'ai pas du tout adhéré mais je ne dois par être la cible de ce genre d'histoire. Je l'ai lu jusqu'au bout, l'auteur a le talent de nous décrire avec brio des lieux et des ambiances mais le côté moralisateur que donne le "conte" m'a agacée. En clair si vous ne le lisez pas, ce n'est pas une catastrophe.
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Dans ce livre, on découvre Martin, un lycéen féru de philosophie (la seule matière dans laquelle il excelle), rêveur et solitaire. Grand dadet un peu timide et en mal d'amour. En effet, Martin a perdu sa mère alors qu'il était tout jeune et entretient, depuis, des relations tendues avec son paternel ; un avocat sans cesse accaparé par son travail (et ses nombreuses conquêtes féminines).

Martin cherche, tant bien que mal, du réconfort auprès de son fidèle compagnon canin et dans les histoires tragiques de son auteur préféré : Zola.
Sa vie va toutefois prendre un tournant inattendu lorsqu'un jour il prend conscience de la présence d'une femme sans domicile fixe dans les beaux quartiers où il habite.

Célestine « du Bac », comme elle se fait appelée puisqu'elle a élu « résidence » sous une porte-cochère de la rue du Bac dans le 7ème arrondissement parisien, est un sacré personnage. D'abord hostile (qui ne le serait pas dans ces conditions ?), sa curiosité pour ce grand blond à lunettes va finir par l'emporter.

D'abord très liés par leur intérêt commun pour la lecture et l'écriture (Célestine tient une sorte de journal de sa vie et Martin veut devenir romancier), ces deux personnages que tout oppose vont nouer une relation particulièrement forte, trouvant l'un chez l'autre ce qui leur manque dans la vie : une famille.

Si Martin apporte à Célestine de l'affection, de l'attention et du confort, c'est finalement Célestine qui apporte le plus à Martin, notamment en l'encourageant à se faire confiance, à poursuivre ses passions et, enfin, à accepter son passé familial douloureux.

C'est cette histoire entre ces deux personnages qui est intéressante et particulièrement émouvante. Elle nous met face à notre propre comportement face aux autres et notamment aux plus démunis.

En revanche, les personnages secondaires n'ont que peu d'intérêt selon moi.
Je regrette également une trame un peu « facile » (faire le bien attire le bien, on s'épanouit grâce à un amour désintéressé : une morale vraie mais un peu simpliste qui donne toutefois des airs de fable à l'histoire).

Enfin, j'aurais aimé en apprendre davantage sur l'histoire de Célestine avec un peu plus de flashbacks ou d'extraits de son journal. Globalement, le livre reste trop en surface concernant l'ensemble des personnages.

En bref : Si j'ai été très émue par cette histoire (certes pleine de tendresse), c'est plus pour des raisons qui me sont bien personnelles. C'est toutefois une parenthèse agréable et divertissante qui fait réfléchir sur la considération que l'on accorde aux autres.
Lien : https://thecosmicsam.com
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Un livre sympa qui fait passer un bon moment
Meme si l histoire m a paru un peu farfelue par moment
Plusieurs thèmes dans ce roman évoquant notre société sont évoqués
L amitie qui réunie cette Sdf et ce jeune garçon est touchante
Nous sommes tous riches quelque part
Merci à Tatiana de m avoir aussi donner envie de lire ou relire Emile Zola dont notre héros est un lecteur assidu.
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Première lecture de l'année 2022, avec ce roman de Tatiana de Rosnay, et un avis mitigé au final.
La première moitié du livre nous raconte à paris la rencontre et la naissance de l'amitié entre Martin, lycéen, orphelin de mère, et Célestine, clocharde sans âge. Tous les deux solitaires et blessés par la vie, l'écriture les rapproche d'abord, et j'ai beaucoup aimé cette amitié improbable. Puis dans la seconde moitié, l'histoire est partie dans une toute autre direction. Je n'ai pas compris où l'auteur voulait nous emmener, et je n'ai plus ressenti d'émotion, que ce soit avec les personnages secondaires, où avec Martin lui-même.
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Lecture rapide, personnages attachants, j' ai passé un bon moment mais je n en garderai pas un souvenir impérissable.
C est plutôt un conte qu un roman. Je me suis attachée à Martin, orphelin de sa maman et vivant avec son père qui n arrive pas à le rejoindre.
La rencontre avec une dame de la rue va changer sa vie. Cette femme blessée, seule, âgée va réussir à le rejoindre, leur rencontre est belle pour la joie donnée et reçue des deux côtés.
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