« Il est des hommes indélébiles, imprimés au fer rouge au plus profond de ma chair, à qui j'ai tout donné; le corps, le cœur et la tête. »
Pour s’offrir un homme, il n’est pas indispensable d’être belle. Tout se joue à partir d’un regard.
Si je devais te décrire des moments heureux passés avec lui, ce seraient ceux qui suivirent nos retrouvailles. Manuel avait changé, modifiant son intransigeance en affection.
"Je n'avais pas besoin de t'expliquer mes sentiments avec des mots ; que je me trouve au piano ou face à un orchestre, tu captais chacune de mes émotions, puis à ton tour, tu me répondais sans paroles, par le truchement intime de la musique".
Il me souriait de toutes ses dents, prononçant mon prénom comme s’il eût été une friandise savourée avec délice. J’étais incapable de parler, et il semblait s’amuser de mon silence. Il m’avait hypnotisée comme un fauve fixant sa proie, comme une araignée maléfique attirant dans sa toile argentée un moucheron appétissant.
"La musique tisse le lien entre ma vie quotidienne et ma profession, mais elle n'est pourtant pas l'essentiel. Ce qui me fait vivre, ce qui fait battre mon cœur, ce n'est plus seulement la musique. C'est aimer. Et aujourd'hui, Max, à part mon fils, je n'ai personne à aimer".
Il ne faut jamais réchauffer les vieux restes.
Il est facile de séduire un homme qu’on n’aime pas, enfantin de lui faire croire que tout vient de lui, qu’il est maître de la situation, alors qu’en vérité, il n’est qu’un pion sur l’échiquier du désir. Pour s’offrir un homme, il n’est pas indispensable d’être belle. Tout se joue à partir d’un regard.
L’instinct maternel est le plus viscéral, le plus puissant de tous les instincts. Aimer son enfant, est plus fort qu’aimer un homme, parce que aimer cet enfant-là signifie le protéger, l’élever, le chérir, lui donner tout de soi-même, lui offrir sa disponibilité, sa tendresse, sans rien lui réclamer en retour.
Aujourd’hui, Max, à part mon fils je n’ai personne à aimer.