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Je venais de finir la biographie de Daphné du Maurier quand j'ai vu que Tatiana de Rosnay avait aussi écrit la bio de Tamara de Lempicka, peintre dont j'apprécie particulièrement l'oeuvre et qui, malgré un style très reconnaissable, est devenue une icone intemporelle. Je voulais connaître sa vie et j'avoue que j'étais loin de me douter de l'excentricité de la femme et de l'artiste. Maintenant je comprends mieux son style.
Cependant j'ai eu du mal avec le parti pris par Tatiana de Rosnay d'écrire cette « biographie » en tutoyant son sujet et en lui parlant à la première personne du singulier. Malgré la forme originale, c'est assez pénible à lire. J'ai eu l'impression d'écouter aux portes ce qui est pour moi, assez dérangeant.
Même si l'exubérance faisait partie de la vie de Tamara de Lempicka qui aimait à se montrer, à s'exhiber. Nul doute qu'elle aurait aimé ce livre qui la décrit dans sa flamboyance.
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De TATIANA DE ROSNAY : TAMARA PAR TATIANA.

Tamara de Lempicka est une peintre, reine des années folles.
Née à Moscou en 1898 dans une famille très riche, son enfance au sein de celle-ci sera très heureuse.
Avec sa grand-mère a 13 ans, elle découvre l'Italie, ses peintres (Botticelli, le Titien, Leonard de Vinci etc.…)

Un nouveau mouvement artistique, le Cubisme de Pablo Picasso et la peinture de Georges Braque l'intéresse.
Elle se choisira un mari digne de son rang.

Tout bascule le 28 juin 1914 quand François Ferdinand est assassiné.
Ruinée elle va vivre à Paris avec sa Fille et son mari dans une chambre de bonne.

Ambitieuse, brillante, théâtrale, elle se fera connaitre en rencontrant des personnages célèbres comme Paul Valery,Jules Romain, Hemingway et bien d'autre.

Ce livre c'est l'histoire étonnante de Tamara de Lempicka, d'un destin hors du commun.
J'ai découvert ces oeuvres grâce à ce livre.
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Je viens de découvrir quelques oeuvres originales de Tamara de Lempicka, lors de la visite de la magnifique exposition « Pionnières » au musée du Luxembourg et j'avoue avoir été impressionné par la qualité de ses toiles, qu'on a souvent transformées en purs produits marketing. Après avoir lu en quelques heures, sa biographie agréablement narrée par Tatiana de Rosnay, on se dit que cette artiste avant gardiste des années folles mérite bien mieux que le traitement mercantile qu'on en fait aujourd'hui. C'est une femme audacieuse, incroyablement moderne et une artiste acharnée qui ne concède rien. Elle est de ces femmes qui ont bâti l'art moderne en s'affranchissant de toutes les conventions sociales de leur époque.
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Les bio ne sont pas trop mon domaine de prédilection. Est-ce le nom de Tatiana de Rosnay ou celui de Tamara de Lempicka qui m'a attiré ? le premier se retrouve en bonne et en bon nombre dans ma bibliothèque. le second c'est plus compliqué. La première rencontre fut sur la couverture de "La femme au miroir" d' E. E. Schmitt.
Merci Google pour la suite.
Cette petite a ce soir bien fontue. Trois motifs essentiels de la lire : La vie fastueuse de St Petersburg, de Varsovie, cette vie à l'époque des stars qui s'effondre. Puis l'Europe, Paris avec en ligne d'intérêt les années 20, Monmartre, Montparnasse, Rivoli.... et Tamara qui va grandir artistiquement. Elle va s'infiltrer partout où elle rencontre le 'Gotha'. "Puis ce sera les États-Unis.
On voit évoluer cette grande Dame très très noble et embourgeousée qui a du se reconstruire après l'exil et la chute du tsarisme.
Ceux qui la connaissent bien vont la retrouver, les autre vont la découvrir.
Même sa mort est la signature d'une dame qui veut que l'on parle d'elle jusqu'au bout et même après.
Mais, comme elle le disait, elle peignait aussi bien les rois que les petites gens

Mais celle qui vivait très droite dans le luxe, le monde de la nuit, les palais et les hôtels particuliers et qui semblait mépriser 'le monde d' en bas' était d'une sensibilité que l'on ne lui accordait pas d'emblée

Excellente P'tite bio.
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St Petersbourg, début du XXe siècle, Tamara grandit dans un milieu très aisé auprès d'une grand-mère et d'une tante adorées. Tamara développe vite un goût et une sensibilité artistiques. Picasso, Braque et le mouvement cubiste la fascinent. Elle se plonge aussi sans retenue dans le luxe, les belles toilettes, le champagne. Lors de l'une de ces soirées mondaines, elle tombe sous le charme d'un jeune homme polonais descendant d'une grande famille, Tadeusz Lempicki.

Mais Tamara et sa famille restent aveugles à cette lame de fond révolutionnaire qui finit par renverser la monarchie en place.
Il faut fuir à tout prix et trouver un nouveau refuge. Ce sera Paris. le luxe n'est plus, les dorures ont disparu. Mais Tamara est ambitieuse et convaincue de sa valeur. Elle sera une grande artiste peintre. Elle se plonge corps et âme dans la création artistique. Avec les années, elle sombrera petit à petit dans les folles nuits parisiennes...

Tatiana de Rosnay nous livre un très beau portrait de l'artiste peintre, Tamara de Lempicka, égérie de ce Paris des Années folles. Au fil des pages, Tatiana de Rosnay s'adresse directement à cette artiste qu'elle admire tant depuis ses 15 ans: une artiste talentueuse, ambitieuse, magnétique, arrogante et rebelle. Tamara de Lempicka a toujours cherché à enfreindre les conventions.
Mais l'autrice révèle aussi les fêlures de cette femme moderne et très libre pour son époque. Ses frasques, son goût extrême pour les mondanités masqueront pendant longtemps la richesse de l'oeuvre de Tamara.
Ce roman sensible est une vraie déclaration d'amour pour cette artiste tombée si vite dans l'oubli.
J'ai été touchée par le destin de ce personnage de l'avant-garde culturelle des années 20, une Tamara de Lempicka éprise de liberté.
Une vraie pionnière!
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Prenez la plume d'un auteur, le talent d'un photographe et la vie d'un peintre : vous obtenez un ouvrage à la fois artistique et romanesque ; c'est la rencontre de plusieurs arts qui est parfaite !

J'ai toujours eu l'oeil attiré par les couleurs émeraude et bleue des tableaux de Tamara de Lempicka mais je ne savais rien d'elle. Grâce à Tatiana de Rosnay, j'ai découvert avec passion la vie de cette femme très particulière - très « artiste » libre et femme libérée des 1920's. À cela, le travail de Charlotte Jolly de Rosnay parfait le tout : les photos se fondent dans ce livre à tel point que l'on a l'impression qu'il s'agit de photographies d'époque.
Je recommande chaudement ce livre magnifique et complet d'un artiste réalisé par deux autres artistes 💃🏼
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Comme toujours avec Tatiana de Rosnay, le style est agréable, précis, accessible et recherché. La construction de cette courte biographie est simple et originale : constitué de chapitres courts et de paragraphes très courts (parfois 1 seule phrase), articulés autour des lettres du prénom du sujet.
On entre dans l'intimité de ce qui unit Tatiana et Tamara de Lempicka : l'autrice est fascinée par l'artiste et elle partage avec nous cette tendresse particulière.
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Un livre facile à lire et addictif.
On suit la vie tumultueuse de l'héroïne entre Paris, Berlin, New York mais aussi Capri, Venise ...
Nous rencontrons le tout Paris car c'est aussi une fresque historique que ce livre. Intéressant et jamais laissant.
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Tamara par Tatiana de Tatiana de Rosnay est atypique dans son oeuvre à plus d'un titre. Tout d'abord, l'auteure de Sentinelle de la Pluie s'est associée pour l'occasion à Charlotte Jolly de Rosnay pour cet livre conçu à quatre mains, un livre qui plus est édité chez Michel Lafon – et non pas Héloïse d'Ormesson comme ses livres précédents. Autre particularité : c'est un essai que propose Tatiana de Rosnay. Pas franchement une nouveauté, après le brillant livre sur Daphne du Maurier, sorti il y a moins de cinq ans. Cette fois, c'est à Tamara de Lempicka (1899- 1980) que s'intéresse Tatiana de Rosnay.
Quels points communs peuvent-ils exister l'auteure de Rebecca et la peintre emblématique des années folles ? Ces deux artistes, qui ont été toutes deux de grands voyageuses autant que des habituées des mondanités en Europe ou aux États-Unis, ont traversé le XXe siècle tourmenté sans jamais transiger sur leur liberté de femme. À leur façon – la Polonaise aristocrate devenue une immigrée en France après la Révolution russe et l'héritière britannique, fille d'un comédien victorien devenue une importante figure de la littérature anglaise – Daphne du Maurier et Tamara de Lempicka vivent de plein fouet les périodes tourmentées des deux guerres mondiales comme les grandes transformations sociales. L'une comme l'autre vont se battre pour leur émancipation.
Tatiana de Rosnay propose un essai sensible sur celle qu'elle appelle fraternellement Tamara, et dont les lettres du prénom sont déclinés en six chapitres chronologiques : "T comme Talentueuse", "A comme Ambitieuse", "M comme Magnétique", "A comme Arrogante", "R comme Rebelle" et "A comme Artiste." Mais qui se cache derrière cette femme emblématique des années 20 et 30, dont les tableaux ont été redécouverts à la fin des années 70 ? Tatiana de Rosnay écrit ceci, sous forme d'adresse à cette peintre au parcours fulgurant : "Ton nom. Presque un nom de plume. Un nom de scène ? Un nom d'ensorceleuse. Un nom que tu écris fièrement en bas de tes oeuvres. Qui se cache derrière l'image de perfection absolue que tu souhaites tant projeter ? "
Car il y a sans nul doute un mystère Tamara de Lempicka, dont la carrière ressemble à une comète brève mais éclatante. Après une enfance et une adolescence dorée entre Varsovie, la Côte d'Azur, Paris et Saint-Pétersbourg, la grande histoire oblige la jeune femme gâtée à venir se réfugier en France, avec sa fille Kizette et son mari. Ce mari, Tadeusz Lempicki, elle le traînera comme une âme en peine : l'ancien aristocrate habitué à la belle vie ne peut se faire à un train de vie modeste qui l'oblige à travailler. À l'inverse, Tamara de Lempicka trouve dans cet exil une nouvelle raison de vivre et des plaisirs qu'elle ne soupçonnait pas : l'art, les soirées littéraires, les fêtes démesurées et des relations sulfureuses, que ce soit avec des hommes ou des femmes. Une vraie vie romanesque, comme le souligne Tatiana de Rosnay. Mais c'est bien entendu la peinture qui est sa grande révélation.
Celle qui possédait un réel talent avant son arrivée à Paris se lance dans la création, après une période de formation qui sera capitale dans l'élaboration de son style inimitable. En 1921, l'Académie Ranson, avec comme professeurs les Nabis Maurice Denis et Paul Sérusier, mais surtout la découverte d'autres artistes (Bronziono, Ingres, Albert Gleizes et surtout André Lhote) va lui permettre d'imaginer son propre chemin artistique.
Dès 1922, Tamara de Lempicka peint ces portraits et ces scènes de groupes sensuelles, sophistiquées, mêlant réalisme, cubisme et influences renaissantes : le Rythme (1924), Groupe de quatre nus (1925), Portait d'homme inachevé (1928), Mon portrait (1929), L'écharpe bleue (1930), le Turban vert (1930), La jeune fille aux gants (1930), Adam et Ève (1931), sans oublier La Belle Rafaela de 1927.
Une carrière fulgurante donc, faite de passions, de découvertes mais aussi d'excès, qu'un autre conflit, la seconde guerre mondiale, stoppe net. Avec son départ pour les Etats-Unis, Tamara de Lempicka disparaît des radars, jusqu'à sa redécouverte par le galeriste d'art Alain Blondel en 1972.
Pour illustrer cet essai intime, Tatiana de Rosnay a fait le choix d'illustrations de la peintre mais aussi de photographies contemporaines de Charlotte Jolly de Rosnay. L'atmosphère des années folles est mise en scène à travers des clichés soignés, des portraits au noir et blanc somptueux mais aussi des gros plans collant au plus près du grain de pain des modèles. Cet essai sur Tamara de Lempicka se démarque des beaux livres habituels pour offrir l'éclairage sensible que voulait Tatiana de Rosnay.
Lien : http://www.bla-bla-blog.com/..
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Un très bel ouvrage pour les fans de Tamara, de cette époque et de Tatiana!!!!!
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