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3,71

sur 389 notes
Aimant beaucoup Émile Zola et le Paris qu'il décrit si bien, j'ai eu envie de découvrir Belle Époque. Des les premières pages, nous sommes plongés dans le Paris miséreux, sales, cruels parfois au coté de Maud qui débarque de Bretagne a Paris pour fuir son père et son futur mariage. Elle répond a une annonce et se retrouve engager comme repoussoir. C'est a dire que des clients riches loue ses services pour être attirante a coté d'elle qui est sensé être très quelconque. Elle va travailler au service d'une comtesse dont la vie fait son entrée dans la société et découvrir l'autre Paris. Celui de la richesse, des bals, des mariages de convenances, des dîners ou la nourriture est la en abondance.....

J'ai eu un véritable coup de coeur pour ce roman, même si je dois dire que cette "happy end" est un peu bâclée et bien peu réaliste. Mais c'est une lecture légère qui permet de se détendre de manière très agréable. Au final on est très loin de style et de l'oeuvre de Zola mais l'auteure ne veut absolument pas le copier, elle s'en est juste inspirée pour construire la trame de ce roman. Et ça donne vraiment quelque chose de très réussi.
Maud est une jeune fille naïve et attachante. J'ai beaucoup aimé sa relation avec Isabelle, jeune fille libre qui rêve d'émancipation. Sa relation avec Paul est aussi très belle.

J'ai aussi apprécié le fait que la nouvelle de Zola figure a la fin du roman, cela permet de voir ou l'auteure a puisés son inspiration et puis surtout j'espère que la jeune génération (ce livre et cette collection s'adresse plutôt j'ai l'impression aux adolescents ou aux jeunes adultes) aura envie de découvrir Zola. Pour ma part, je connaissais déjà cette nouvelle mais j'ai pris plaisir a la relire.
En tout cas je vous conseille a tous cette plongée dans Paris a la Belle Époque.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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J'ai adoré ce livre!
L'histoire, je trouve, sort de l'ordinaire: Maude Pichon, une jeune bretonne qui a fugué à Paris pour fuir un mariage qui lui faisait horreur, se voir obligée, pour pouvoir vivre, de travailler pour la fameuse agence Durandeau, qui recrute des jeunes filles laides (ou au moins au visage banal, insignifiant). Ces jeunes filles servent alors de "faire-valoir" à des femmes de la haute société qui veulent mettre leur beauté en avant.
Comment cela me direz-vous? Prenez un fruit, normal, pas abîmé. Rien ne le démarque alors des autres. Placez-le à côté d'un fruit pourri. Forcément, le premier n'en deviendra que plus beau! C'est exactement la même chose avec ces femmes qui embauchaient des jeunes filles laides. Elles les fréquentaient, sortaient avec elles, dans l'unique but de faire ressortir leur propre beauté...
Ignoble! me répondrez-vous. Eh oui...
Cette histoire, inspirée d'une nouvelle d'Emile Zola: "Les Repoussoirs", est très bien écrite. Les personnages sont réalistes, aussi bien Maude qui, et on peut la comprendre, prend un peu la grosse tête à force de fréquenter la famille Dubern, qu'Isabelle, cette jeune comtesse qui cherche à échapper aux carcans imposés par sa condition. La mère de cette dernière est, quant à elle, presque une caricature d'elle même, obnubilée par le futur mariage de sa fille, sa beauté, etc.
Il ressort parfois de ce livre un certain malaise face à ses filles exploitées pour leur laideur. Comment peuvent-elles vivre ainsi? Quel regard ont-elles sur elles? C'est à ces questions, que Zola laisse en suspens, que tente de répondre Elizabeth Ross.
Enfin, ce roman a été sélectionné pour faire partie du prix des Incorruptibles. Il est à conseiller vivement aux adolescents qui découvriront peut-être alors une histoire inattendue, dans un univers parfois pas si éloigné du nôtre qui promeut sans cesse et par tous les moyens la beauté, la minceur comme des idéaux à atteindre.
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Maude Pichon, 16 ans arrive à Parie en 1889. elle a fuit sa Bretagne natale. Elle a fuit aussi un mariage forcé avec le bouché du village. C'est son père qui veut la marier à tout prix. Sa mère étant morte quelques années plus tôt.
Maude rêve de cette ville, qu'elle voit romantique. Mais après quelques mois passé dans la capitale qui s'apprête à célébrer l'exposition universelle, elle se voit contrainte de changer de travail. Celui qu'elle occupe dans une blanchisserie ne lui permet pas de vivre, ni même de manger à sa faim.
Alors elle va répondre à une annonce :

« On demande
Des jeunes femmes
pour faire un ouvrage facile.
Bienséance respectée.
Présentez-vous en personne
à l'agence Durandeau,
27, avenue de l'Opéra, Paris. »

cette fameuse agence propose à de jeunes et riches clientes de louer les services de jeunes femmes « moches ». le rôle qu'on leu demande est de se prêter au jeux du « faire valoir »... des repoussoirs !!!

Maude va être embauchée par la comtesse Dudern, au service de la fille de cette dernière. Mais, elle n'est pas dans la confidence comme elle le devrait. Elle pense justement que Maude est une pauvre provinciale venue à Paris chez sa tante Mme Vary.
Maude devient peu à peu amie avec Isabelle puisqu'elle ne se doute de rien. C'est alors que leur amitié va être malmenée quand Maude ne veut plus jouer l'espionne et le « petite singe » pour la comtesse.
Mais la vengeance de Maude va être à la hauteur du traitement avec lequel elle a été traité depuis qu'elle fait partie de cette agence.

Une histoire tirée d'une nouvelle méconnue d'Émile Zola « Les repoussoirs ». L'auteur Elizabeth Ross, a su parfaitement tirer le maximum de cette nouvelle pour en sortir toute une histoire riche et plonge le lecteur dans le Paris de l'exposition Universelle de 1889.

J'ai adoré me replonger à cette époque que j'adore !!! Ce Paris avec ses ruelles malfamées et sombres. Ces hivers frais et neigeux. Ces petites gens qui n'ont pas de quoi manger malgré le travail harassant et en contre partie, cette bourgeoisie qui semble être au dessus de tout et qui peuvent tout acheter avec leur argent. Tout acheter, enfin, presque tout …
Et puis, cette Tour Eiffel que j'adore et qui a traversée ces années...
Ce livre m'a donné le goût de me replonger dans es deux tomes de Maxime Chattam « Léviatemps et le Requiem des abysses ».
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Paris, fin 19ème. Maude quitte sa Bretagne et arrive à Paris la tête pleine de rêves. Mais le manque d'argent l'oblige à accepter le poste de repoussoir. Sa laideur doit mettre en valeur l'aristocratie parisienne. Pour sa première mission, Maude doit faire semblant de devenir l'amie d'une jeune Comtesse qui fait son entrée dans le monde. Mais peu à peu une amitié nait entre les deux jeunes filles qui amène Maude à devoir choisir entre son identité réelle et son identité rêvée...

Un roman intéressant pour la description de Paris, de la construction de la Tour Eiffel et sa réflexion sur la relativité de la beauté à travers notamment la photographie. Mais si l'idée, inspirée d'une courte nouvelle de Zola, est alléchante, le roman se perd souvent en longueur et invraisemblance. Dommage

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Un magnifique voyage très prenant dans le vieux Paris, une histoire hors du temps. J'applaudis un YA si prenant et sans une seule touche de fantastique !

Je n'ai pas mis la mention "coup de coeur". Pourtant, on n'en est clairement pas passé loin. Je ne saurais d'ailleurs dire ce qui m'a manqué. Peut-être un style plus fouillé encore, peut-être juste une narration à la troisième personne, peut-être juste une narration au passé, je ne sais pas. Mais sincèrement, pour un young-adult, on a là un livre d'une belle qualité à tous les niveaux.

Avec Belle époque, nous entrons dans le Paris de la fin du XIXème siècle. le début du monde moderne, et un décor tout à fait impressionnant. La Tour Eiffel est en cours de construction, la mode parisienne est incroyablement chatoyante et luxueuse, et le fossé entre les pauvres et les nantis est immense.

Les femmes sont un peu superficielles, elles n'ont que la beauté à l'esprit. Et cela va inspirer à Mr Durandeau un bien triste commerce. Car à Paris, en 1889, tout se vend, tout s'achète, tout a un prix. La femme en l'occurrence. Et la femme - laide - peut rapporter gros.

Loués comme de vulgaires robes de bal, les repoussoirs ne sont que des objets d'ornement, destinés à illuminer la beauté de la riche personne qu'elles accompagnent, à en sublimer l'éclat, comme un bijou ou un carré de soie. Un objet, dans tous les cas. Les repoussoirs ne sont même pas considérés comme des êtres humains, comme le seraient des domestiques, non. Juste des objets.
Et c'est dans cet univers que débarque notre pauvre Maude. Si elle n'est pas spécialement laide, elle est par contre vraiment quelconque, et sa proximité met donc clairement en valeur la beauté d'une personne déjà plus jolie qu'elle, sa fadeur illumine le teint de la fille d'à côté, son visage terne et non remarquable envoyant toute la lumière sur celui de l'autre. Maude va devoir apprendre à mettre sa fierté, son amour propre au placard, car il n'y a pas de place pour ses sentiments si elle ne veut pas être renvoyée chez son père avec toute l'humiliation qu'on imagine.

L'histoire de Belle époque, librement inspirée d'une nouvelle d'Emile Zola Les repoussoirs, plutôt méconnue, est belle et glauque à la fois. On la découvre avec autant de dégoût de la façon dont des humains peuvent traiter d'autres humains, que de délectation devant le pouvoir d'Elizabeth Ross à nous la rendre aussi prenante. A nous dépeindre une Maude à laquelle on s'attache immédiatement. A laquelle on s'identifie, même. Malgré ses 16 ans. Malgré le fait que cela se passe il y a plus d'un siècle. Malgré les toilettes, les coutumes, la culture qu'on ne la connaît pas. de la première à la dernière ligne, on s'y croirait. On est Maude Pichon. Personnellement, ça m'a fait le même effet que la première fois que j'ai vu Titanic, à fond dedans, j'avais été plongée dans les années 1910, comme si j'y étais. Eh bien, avec Belle époque, tout pareil.

A tout bien réfléchir, cette histoire aurait même largement pu être exploitée en mode dystopie, dans un monde ultra moderne, mais franchement, ça aurait été une grave erreur. Je pense que si cette histoire s'était déroulée n'importe où ailleurs ou à une tout autre époque, cela aurait été fort dommageable. Mais Paris, le vieux Paris, cette époque précise, avec son faste injuriant la misère juste à côté, lui donne un charme incroyable. C'est une réussite.



Dans le détail :

- La couverture : L'une des plus belles réussites de toute la collection je trouve. Elle n'en fait pas trop et dégage pourtant une beauté tout artistique qui représente drôlement bien le contenu. On ne voit pas le visage de la personne représentée, du coup, on ne peut que "ressentir" sa beauté intérieure, l'esthétique qu'elle dégage. Les couleurs sont admirablement bien choisies, et le contraste entre l'etoffe luxueuse de la robe et le métal froid de la tour Eiffel derrière est parfaitement choisi. Un coup de coeur personnel pour cette couverture, qui est juste magnifique.

- le style : Comme toujours chez Collection R, c'est fluide, et ça a la particularité d'être extrêmement prenant. Ca se lit tout seul. Celui-ci en particulier est à retenir, au niveau du style, car même si ça reste young-adult, même si ça reste au présent, et à la première personne du singulier, l'effet ressenti, du fait des conversations mondaines dans la haute société, des bonnes manières, des descriptions d'objets, de vêtements, de décors aujourd'hui oubliés, en font un des petits joyaux de cette collection destinée à un public jeune. On ne ressent pas du tout de côté trop "ado", malgré le jeune âge de l'héroïne, car elle est déjà une adulte pour son époque, ne l'oublions pas.
Bref, côté style, c'est aussi une réussite. Quand on compare aux autres ouvrages de cette catégorie, bien sûr.

- L'histoire : A priori, comme ça, juste à la lecture du résumé, on ne s'attend pas à être complètement avalé par les évènements. Et pourtant, c'est hyper efficace. Les aventures de Maude, même sans aucun élément fantastique, même si l'action n'est pas au centre des choses, sont tout bonnement super prenantes. C'est une histoire à la fois réaliste et incroyable, on hésite entre véracité historique ou fiction presque dystopique. C'est glauque et en même temps très touchant. Bref, on ne reste pas de marbre en suivant l'histoire de Maude et de ses amies repoussoirs. L'auteure a eu la bonne idée de se sentir inspirée après la nouvelle de Mr Zola, et ça nous donne un roman à la fois réel et totalement inconcevable, c'est un mélange très curieux, mais encore une fois, ça fonctionne très très bien.

- Les personnages : Alors là, chapeau à l'auteure. D'habitude, j'ai toujours du mal (beaucoup de mal) avec les gamines de 15 - 16 ans, mais là c'est vraiment passé comme une fleur. Il faut dire que du haut de ses 16 ans, Maude, à son époque, est déjà une adulte, prête à se marier, à travailler. Et puis, ses origines modestes en font une jeune fille qui a les pieds sur terre, et la tête sur les épaules, qui va chercher à subvenir à ses besoins plutôt qu'à penser à des futilités. Un caractère appréciable donc pour un personnage aussi jeune. Elle est belle de l'intérieur, par son âme d'artiste, par sa fragilité, son besoin d'amour, de tendresse, d'amitié. J'ai beaucoup aimé Maude. J'ai également beaucoup aimé les personnages secondaires, qui sont tous réussis à leur niveau.

- L'édition : Au niveau de la correction, une petite déception. Petite parce que ça reste correct bien entendu, juste quelques couacs très peu nombreux. Mais déception parce que je ne me souviens pas d'avoir déjà relevé des coquilles dans les romans de cette collection (mais j'ai peut-être oublié...) Pas de fautes proprement dites, mais des coquilles (parfois assez grosses tout de même) passées à la trappe, des mots manquants, ou au contraire, des mots en trop. Rien de méchant, mais ça m'a surprise.
Pour le reste (objet-livre, couverture, chapitrage, aération du texte) rien à redire, il est parfait comme les autres. Ca se lit très (trop ?) vite, la police est vraiment grande, le texte très aéré, les chapitres très courts... Ca se dévore !



Vous l'aurez compris, je vous recommande chaudement ce roman, petite nouveauté chez Collection R, et un vrai bijou ! Vous aimerez, j'en mets ma main au feu !



Cali
Lien : http://calidoscope.canalblog..
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Repoussoir, c'est le seul métier que trouve Maude Pichon pour survivre à son arrivée à Paris. Louée à l'agence Durandeau par la comtesse Dudern pour servir de faire valoir à sa fille Isabelle, elle côtoie alors la bourgeoisie parisienne au risque d'y perdre son identité. Mais l'amitié naissante entre les deux jeunes filles remet les choses en perspective pour Maude...
Un roman historique qui permet de se plonger dans le Paris du 19° siècle et de réfléchir sur la notion de beauté.
J'ai apprécié l'histoire de Maude, son courage, sa lucidité parfois mise à mal, ses doutes et ses rêves de jeune fille et je me suis attachée au personnage d'Isabelle, jeune comtesse indépendante et en rébellion contre sa mère.
Je dois dire que j'ai été très étonnée de découvrir ce "métier" de repoussoir que je ne connaissais pas.
Une lecture très intéressante !
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Elizabeth Ross s'est inspirée d'une nouvelle d'Emile Zola, intitulée "les Repoussoirs", elle même incluse à la fin de l'ouvrage.
Notre héroïne, Maude Pinchon, jeune bretonne tout juste arrivée à Paris afin d'échapper à un mariage arrangé par son père, répond à une annonce afin de trouver un travail lui permettant de payer son loyer (l'histoire se déroule au 19e siècle). Elle s'apercoit que cet emploi consiste à servir de faire valoir aux Dames un peu trop communes de la bourgeoisie. En acceptant ce travail, Maude devient un "repoussoir".
L'histoire est bien racontée et développée par l'auteur. J'ai trouvé intéressant que la nouvelle d'Emile Zola soit présentée à la fin de l'ouvrage. Cela nous permet de mieux appréhender l'ensemble de l'histoire. En effet, nous entrons dans le quotidien d'une de ces jeunes femmes utilisées pour leur laideur. Nous comprenons mieux leurs états d'âmes, même si je trouve que notre héroïne a un destin plutôt positif étant donné ses origines modestes.
Dans l'ensemble, le livre est plutôt bien écrit. L'ambiance de ce début de 19e siècle bien retranscrite et l'histoire plaisante à lire.
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Maude a fui son village natal, mais surtout son père qui avait pour elle des projets de mariage. Paris qui représente pour la jeune fille une terre promise, s'avérera très vite une ville hostile dans laquelle elle aura toutes les peines du monde à se loger et se nourrir. C'est dans ce contexte difficile qu'elle poussera la porte de l'agence un peu particulière de Monsieur Durandeau...
Voici un livre que j'ai aimé pour m'avoir rendu mes 16 ans le temps d'une histoire joliment racontée.
L'écriture est simple, mais franche et précise. le récit est au présent et on ne se perd pas dans de longues descriptions.
Très sympa à lire.
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Inspiré des Repoussoirs d'Emile Zola, Belle Epoque vous plonge dans le Paris du 19ème siècle.
Maude Pichon décide de quitter sa Bretagne natale pour aller à Paris. Mais démunie et sans argent, Maude doit trouver du travail et vite. C'est alors qu'elle tombe sur une annonce surprennante : "On demande de jeunes filles laides pour faire un ouvrage facile". Maude décide de voir de quoi il en retourne et postule à l'agence.
Elle apprend que l'agence Durandeau propose un service inhabituel à ses clientes, des repoussoirs. N'ayant pas d'autre choix que d'accepter Maude est engagée comme faire-valoir pour la fille de la comtesse Dubern, Isabelle. cependant, cette dernière ne doit rien savoir du rôle de Maude à ses côtés. Elle découvre alors le luxe des bals, les richesses et l'abondance de la noblesse.

Attirée par la couverture de ce livre, ainsi que par le résumé, j'ai dévoré ce livre.
Une héroine au fort caractère, une écriture fluide et une histoire original, je recommande ce livre et souhaite un bon voyage à la Belle Epoque.
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Je souhaitais un livre plus léger après ce que je venais de lire, et puis il y avait des coïncidences de lectures: Maude , voilà un prénom de personnage qu'il faut suivre apparemment!!!!Et puis Paris au temps de l'exposition universelle, comme je venais de finir le Dyptique de Chattam, je voulais voir ce que ça donnerai dans « quelque chose d'autre »…

Je ne suis pas déçue de cette découverte. Il y a avait une belle originalité à prendre à contre pied l'envie de briller en société…Les riches disposent d'un nouveau jouet à la hauteur de leur vanité: les repoussoirs….C'est juste ahurissant ces jeux de dupes, ses faux-semblants, et l'auteure est arrivée à me surprendre véritablement en remettant au goût du jour une nouvelle de Zola. Elle nous dévoile les dessous de Paris, et ce n'est pas beau à voir, pour le coup!!!!L'homme est capable de beaucoup d'horreurs et de bassesse, et vendrai Tout (meme son ame), ca ne rassure pas vraiment sur l'avenir…

J'ai beaucoup aimé l'harmonie, la dynamique des filles de l'agence. Face à l'adversité, elles sont très liées. Et pourtant, il faut toucher de près, faire sa propre expérience, pour s'apercevoir de l'ampleur des horreurs aristocratiques face aux « petites gens »…L'auteure a plus mis l'accent sur les relations tyranniques de la bourgeoisie face aux domestiques, que sur Paris et sa Belle époque, mais j'ai trouvé cela beaucoup plus intéressant à suivre…

En bref, ce fut une lecture très agréable (et qui n'est pas si Jeunesse que cela). Elle donne les moyens d'ouvrir les yeux sur le monde superficiel et les tragédies qui se passent derrière le coté du miroir…

Les petit plus:
•La couverture Recto/Verso est très jolie !!!
•La nouvelle originale de Zola en fin de livre…Très appréciable pour se faire son avis et voir d'où l'auteure est partie dans son imagination.

Le petit bémol: Un petit regret sur le décor pas assez travaillé…Paris au temps de la grande exposition, ça doit faire rêver…..
Lien : http://fairystelphique.wordp..
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