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Le Diptyque du temps tome 1 sur 2
EAN : 9782226215307
443 pages
Albin Michel (01/10/2010)
  Existe en édition audio
3.76/5   1719 notes
Résumé :
A trop désirer la mort, on y brûle son âme.
Paris, 1900.
Prisonnier de son succès, un écrivain décide de tout quitter pour entrer au plus profond de ses cauchemars, de ses abysses, explorer ce qu'il y a de pire en lui. Dans ce terreau de peurs se cache la matrice des monstres enfouis en chacun de nous.
Un Léviatemps d'ombres, un golem de violence.
Guy de Timée voulait déterrer la fange, il va rencontrer le Mal.
Des cercles ésotériq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (193) Voir plus Ajouter une critique
3,76

sur 1719 notes
Ce livre atterrit dans la corbeille des bouquins mitigés, où les éléments que j'adore côtoient ceux que je goûte peu.

Qu'est-ce qui m'a attiré là ? L'époque bien sûr : Paris en 1900, alors que la ville est dans l'effervescence de l'Exposition Universelle qui nous laissera le Petit et le Grand Palais et le pont Alexandre-III entre autres ; lieu et époque remarquables pour une affaire criminelle alors que résonnent encore les échos de l'affaire Jack l'Eventreur de Londres.
Et je dois dire que Chattam m'a régalé avec la maîtrise de son décor. Au début j'ai eu peur qu'il ne se limite au Paris des bas-fonds (très bien rendus d'ailleurs, jamais je n'irai me balader rue Monjol, gulp !) mais petit à petit il pénètre des cercles plus cossus, et surtout il nous fait visiter l'Expo qui devient un élément essentiel de l'énigme. On sent respirer l'atmosphère de progrès dans les starting blocks du 20ème siècle. C'est un Paris que j'aurais adoré contempler. Une époque rude pourtant, où les sentiments ultranationalistes ou anarchistes s'affrontent parfois physiquement et où l'affaire Dreyfus hante les mémoires. Les relations conflictuelles entre les groupes, le comportement du Français vis-à-vis de l'indigène reflètent bien ce qu'ils ont dû être à l'époque. Mais en avançant dans le roman, l'auteur n'a pas pu s'empêcher de faire penser ses héros comme des contemporains qui rejettent l'extrémisme, le racisme et le progrès forcené qui détruit la planète. J'ai trouvé ces anachronismes regrettables.

Mais je ne savais pas vraiment où se situe le coeur de métier de Chattam car je n'en avais qu'un seul : c'est le Mal, montrer son oeuvre, décortiquer sa psychologie. Naïvement je pensais avoir droit à une histoire de meurtre « classique » dans un bel écrin historique. Mais non. Les premiers meurtres sont dégoutants, et la suite encore pire, jusqu'à l'oeuvre ultime du criminel qui est un truc qui ferait dégueuler Hannibal Lecter lui-même (ou alors il l'achèterait pour décorer sa maison secondaire, allez savoir).

Les héros, Guy l'écrivain et Faustine la catin, vont rechercher l'assassin avant tout parce que le premier meurtre implique une personne qui leur est proche. Mais Guy cherche surtout l'inspiration. Il veut pénétrer la tête du psychopathe, apprécier ses rouages, démonter et remonter l'horloge. Tout au long du récit, il se comporte comme un profiler avant l'heure, émet des théories plus ou moins fumeuses, pratique à rallonge la graphologie dans des chapitres longs à n'en plus finir. Il est doué, mais c'est un amateur. Ses théories partent dans tous les sens, aboutissent dans des impasses ou disparaissent simplement du récit. Et évidemment, quand on a tout conjecturé, la vérité se trouve quelque part dans le tas. Ben non, même pas et il sera plutôt surpris à la fin, Chattam nous offrant quelques rebondissements que le lecteur a peu de chances de deviner.
Chattam n'oublie pas de montrer que l'empathie est un don à double tranchant. Si pouvoir pénétrer les arcanes de la pensée d'un criminel est un atout dans une enquête, c'est aussi un pont qui peut permettre à la maladie de passer du criminel à l'enquêteur. Guy sent ses démons endormis se réjouir quand il saisit une caractéristique du Mal qu'il explore. Il en éprouve une certaine jouissance. Et comme je crois que Guy est une forme d'avatar de Chattam, l'auteur lui-même doit aimer se confronter à l'horreur absolu dont l'humain est capable. A un moment donné, Guy prétend vouloir être un passeur qui, en se salissant les mains, permet au lecteur lambda d'avoir un aperçu du Mal en restant tranquillement allongé dans son canapé. Dans cette phrase Guy et Chattam sont confondus.

Voilà. Si vous aimez les horreurs criminelles, pénétrer l'âme des psychopathes, les décors historiques de qualité, vous adorerez ce roman. de mon côté je remercie lyoko d'avoir pioché ce livre dans ma PAL et j'espère que mon billet lui exprimera bien mon ressenti et mon enthousiasme composite.
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Guy de Timée - Chattam avait d'abord opté pour Boulée de Mars mais l'action se déroulant en février...- est un écrivain reconnu évoluant dans la haute bourgeoisie. Mari et père à la vie insipide, il décide d'abandonner soudainement femme et enfant pour finalement trouver asile au «  Boudoir de Soi « , une maison close classée cinq Durex au guide DSK, c'est dire le prestige de la boîte...de douze . Son ambition, écrire un nouveau roman à la Conan Doyle, son modèle absolu . Julie, Faustine et Milaine, autant d'amitiés se créant au fil du temps . Aussi, lorsque cette dernière est découverte sauvagement assassinée, Guy n'écoute alors que son relatif courage pour tenter de solutionner ce tragique fait divers . C'est épaulé de Faustine et de Martial Perotti, jeune flic épris de la victime et fraîchement débarqué à Paname, que ce nouveau héros des temps presque modernes décide d'investiguer au péril de sa vie .

J'ai découvert Maxime Chattam il y a bien longtemps par le biais de sa fabuleuse Trilogie du Mal que je considérais alors comme inégalable dans sa biographie . En refermant ce diptyque du Temps, les positions restent inchangées .
La vraie bonne idée, un cadre franchement atypique que ce Paris 1900 accueillant l'Exposition Universelle, formidable toile de fonds parfaitement exploitée . le lecteur se retrouve à mille lieues des enquêtes habituellement torchées sur fonds d'ADN où de méthodologie dernier AAAAAHHH, cri . Un bouquin qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler l'Aliéniste de Caleb Carr où l'intellect primait sur une science encore balbutiante .
L'auteur, sans véritablement se forcer, parvient cependant à intriguer et ce malgré un rythme poussif constituant ici le véritable point noir de ce thriller à la sauce ésotérique . Un bouquin livré sans biactol et qui, dès le début, assène un rythme effréné qui n'est pas sans rappeler les plus belles accélérations de l'épicurien moyen gavé au McDo, option monocycle, dans le Ventoux .
Mais le récit tient largement la route en s'appuyant habilement sur quelques passages justifiant pleinement que l'on s'y attarde .
La poisseuse rue Monjol abritant les pires déchets de l'humanité qui soient et la douce flânerie parfumée à travers les égouts de Paris participent à ce soudain regain d'intérêt lorsque celui-ci a tendance à s'étioler .

Notre trio d'enquêteurs se complète à merveille . Faustine et Martial suscitent d'emblée la sympathie alors que Guy, visiblement abonné à Réponse à Tout, a vraiment tendance à gonfler à la longue.
Bref, vous l'aurez compris, si ce Léviatemps n'est pas de ces lectures inoubliables malgré un sens certain de la narration, il constitue néanmoins un honnête dérivatif qui aura pêché par ses longueurs interminables et son final extravagant...
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Charmant ce retour au début du XXème siècle. En 1900 précisément, jonction entre un XIXeme industriel, défricheur et novateur, et un nouveau siècle qui débute plein de promesses de prospérité mais dont on sait qu'il sera sacrément horrible et meurtrier.
Les avancées technologiques ne compensant pas toujours les atrocités commises par les hommes. C'est étrange d'ailleurs cet équilibre entre le sublime et l'horreur dont est capable l'humanité. À se demander si ils ne se nourrissent pas l'un de l'autre. Cela nourrit au moins la création et c'est aussi de cela dont parle ce livre.

Le bouquin d'ailleurs situe son sujet sous le prisme de l'exposition universelle de 1900.
Ah l'exposition universelle, tant de magnificences créées par l'Homme.
Saviez-vous que le restaurant "Le Train Bleu" situé dans la Gare de Lyon fut créé cette année-là ?
Un petit bijou d'art nouveau somptueux. C'est à voir. Par contre, il ne faut pas y manger, le cuistot doit être aussi né en 1900...
C'était la minute Guide Michelin.

L'exposition universelle de 1900 donc, pleine de si belles promesses d'un futur meilleur, sera pourtant le point d'orgue et le fil symbolique, théâtre même, de crimes, de violences et de barbaries sans nom. Une métaphore de l'avancée du progrès et de la condition humaine où l'on verra que la condition humaine est loin de progresser, l'histoire étant un perpétuel recommencement...

La galerie de personnages proposée par Maxime Chattam est réussie.
Son anti-heros, Guy de Timée, délicieusement lâche et antipathique par endroit, la sublime Faustine et Perotti, le peu courageux inspecteur, vont faire battre les coeurs au tempo de meurtres peu ragoûtants.

Ils vont être confrontées à des horreurs annonciatrices de temps nouveaux, aux limites de la modernisation et du progrès, aux virus humains de la folie qui vont se multiplier tout le siècle, se propageant jusqu'à des paroxysmes jamais atteint. Bienvenue au XXeme siècle, les gars !

Comme toujours chez Maxime, le style est limpide, fluide, claque comme le fouet dans le vent. Mais surtout se déroule à une vitesse faramineuse tant le lecteur est happé par les mots. 3,5/5

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Un polar qui flirte avec le fantastique en explorant les sources de la création littéraire.

Nous sommes au tout début du vingtième siècle alors que Paris déploie des trésors d'ingéniosité pour épater les visiteurs de l'exposition universelle. Montmartre est quasiment à la campagne. La rue Monjol est un haut lieu de la misère humaine, hanté par macs abjects et prostituées repoussantes.
A quelques rues de là, Julie règne sur le Boudoir de soi, une maison haut de gamme, même si la finalité est identique : procurer à des clients nantis quelques heures de plaisirs tarifés.

C'est là que Guy, écrivain à succès malgré lui, s'est réfugié pour fuir un destin qui ne lui convenait plus.

Tout commence lorsque le cadavre atrocement mutilé d'une des filles de la maison close est retrouvé devant l'établissement. La police ne semble pas motivée pour éclaircir l'affaire et c'est donc Guy qui va s'y coller, aidé par un jeune enquêteur qui connaissait (bibliquement ) la victime, et l'une des courtisanes.

La mise en scène macabre est impressionnante et d'emblée les pratiques sataniques sont évoquées. Ce qui conduira notre équipe d'investigation vers un cercle ésotérique pas vraiment enclin à révéler ses agissements.



Le fantastique prend place à petites touches, créant le doute chez le lecteur : de quel côté va pencher la balance, scientifique ou magique? On retourne le goût de l'auteur pour les grosses bêtes qui hantent les égouts de la ville, et le spiritisme fait partie de l'enquête .
.
Voilà un roman de bonne facture, documenté, avec des personnages plutôt intéressants, même si un peu caricaturaux. Les méthodes de déduction utilisées par l'écrivain sont un peu tirées par les cheveux, mais il est vrai qu'à cette époque, l'outil principal d'un enquêteur était son cerveau. C'est le début de l'entomologie médico-légale, utilisant les insectes pour dater un cadavre. Nos justiciers amateurs ont aussi recours à la graphologie et n'hésitent pas non plus à se référer aux théories naissantes de la psychanalyse pour comprendre le processus psychique qui a conduit aux meurtres et ainsi identifier le criminel. L'écriture est fignolée et agréable.

Cette deuxième incursion dans l'univers de Maxime Chattam, après les quatre premiers tomes d'Autre-monde, consolide mon opinion favorable pour cet auteur.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Je viens de redécouvrir Maxime Chattam, que j'ai découvert il y a 20 ans, avec la Trilogie du Mal, et que j'avais un peu dédaigné depuis car j'avais été déçue par quelques-uns de ses romans plus récents.
Bref, je suis tombée un peu par hasard sur ce roman policier historique qui se passe à Paris en 1900 durant l'Exposition Universelle.
J'ai beaucoup aimé la reconstitution historique de l'époque, les moeurs, la découverte des inventions, la visite des différents pavillons, les pratiques ésotériques à la mode, et surtout la partie policière qui est, il faut bien le dire, assez sanglante et vraiment glauque.
J'ai été charmée par le personnage principal, un écrivain qui fuit sa famille et qui choisit de vivre dans une maison close, ainsi que les personnages secondaires qui ont de la consistance.
J'ai été happée par l'intrigue haletante tout autant que par les descriptions de l'époque.
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Citations et extraits (114) Voir plus Ajouter une citation
Elle hurlait.
Les traits déformés par la souffrance.
Ses mains froides et moites agrippèrent les poignets de Guy pour le sortir de ses rêves.
Dans le frémissement orangé d'une bougie, Faustine apparut. Ses cheveux aussi noirs que la nuit tissaient un rideau duquel sortaient son visage et ses grands yeux lumineux.
Guy cligna des paupières à nouveau pour desserrer les serres du sommeil qui le retenaient. Faustine lui parlait à toute vitesse, elle ne criait pas vraiment, mais le mal de crâne de Guy lui en donnait l'impression.
— … devons descendre. Dépêchez-vous !
— Quoi ? Quoi ? balbutia Guy en se frottant le coin des yeux. Qu'est-ce qui se passe ? Quelle heure est-il ?
Ses sens se ré-acclimatèrent à son environnement. Faustine était paniquée. Ses narines s'entrouvraient nerveusement, sa mâchoire tremblait et elle respirait fort. Guy tira sur ses draps et s'assit face à la jeune femme.
— Qu'y a-t-il ? Faustine, vous êtes toute pâle !
Il voulut tirer sur sa chemise de nuit et remarqua les traces sombres sur ses manches. Il saignait.
Le cœur battant, il inspecta son corps avant de réaliser soudainement que ce n'était pas lui. Faustine lui avait attrapé les bras.
Il saisit ses poignets et les leva vers lui, au-dessus de la bougie.
Ses paumes étaient couvertes de sang.
— Il s'est produit un drame, Guy, un cauchemar, dit-elle, le regard habité d'une inquiétante lueur.
— Quoi donc ? Êtes-vous blessée ?
Faustine ignora sa question, les mains toujours levées devant elle, le liquide luisant sinistrement sous la mince flamme. Du bout des lèvres, elle ajouta :
— C'est... l'œuvre du Diable !
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Julie l’avait bien formée pendant ces années. Elle lui avait appris à renverser sa situation de femme, à la diriger plutôt qu’à la subir. Faustine ne voulait pas d’une existence d’épouse, obéissante à son mari, en tout point irréprochable dans la tenue de sa maison, dans le soutien à son époux, asservie et docile. Et puis les mots de Julie étaient gravés dans son esprit : « Un mari respectable est un homme fidèle, non à sa femme à qui il ne saurait imposer les caprices de sa chair que la nature lui dicte, mais à sa maison close dont il connaît les bonnes mœurs et l’hygiène, qui lui garantissent de revenir à sa femme en bonne santé, et bien préparé pour les choses nécessaires du lit conjugal ! » Julie s’inquiétait de ces politiciens qui commençaient à militer pour la fermeture des bordels, elle craignait, non pour son commerce, mais pour l’équilibre des couples, et se plaisait à répéter à qui voulait l’entendre que ce serait remplacer le bon sens par l’hypocrisie.
Faustine était sûre d’une chose : elle avait vu passer tant d’hommes à l’honneur public immaculé au Boudoir de soi qu’elle ne pouvait croire en l’amour romantique et fidèle. Elle s’était faite à l’idée qu’ils étaient ainsi constitués et ne pouvaient se contenter d’une relation tronquée. Seule plutôt que malheureuse.
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Prendre la vie peut-être une forme de jouissance. C'est l'orgasme divin, comme je l'appelle. Le pouvoir de vie et de mort lorsque vous avez terminé la traque, que la proie est face à vous, que votre index est sur la détente, prêt à la presser. Il ne reste plus que vous pour prendre une vie ou pour la laisser. C'est votre pouvoir de vie et de mort sur ce que vous venez de pourchasser, un droit quasi divin. La décharge émotionnelle, au moment où le coup part, où vous savez que vous venez d'arracher une vie au cosmos, est une ivresse formidable.
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Les lampadaires à gaz jetaient sur cette foule une clarté chaude que Guy préférait aux lampadaires électriques autour de l'Opéra, avec leur lumière blanche, presque spectrale. Il se demandait souvent si tous ces progrès qui n'en finissaient plus de révolutionner le monde n'allaient pas finir par priver l'humanité de ce que la vie avait d'original, de ses singularités.
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Nous avons à nouveau des problèmes avec les immigrés italiens, une poussée de racisme dans un quartier où on les accuse de tous les maux actuels de la France ! C'est toujours la même chose avec les imbéciles qui se mettent à la politique, ils commencent par accuser "l'autre" ! Aujourd'hui, ce sont les "Ritals" comme on les appelle, demain les Italiens seront nos amis et ce sera le tour d'un autre peuple ! Vous verrez !
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