Depuis longtemps j'avais l'envie de lire
Joseph Roth : Zweig en était fou d'admiration, littéraire surtout, Roth étant un touche à tout très doué. Si la marche de Radetzki est son ouvrage le plus connu, le roman d'un homme simple est certainement celui qui suit dans la mémoire collective. le roman a d'ailleurs eu plusieurs titres, au Livre de Poche
le Poids de la grâce. Mais le roman d'un homme simple lui va mieux, assurément. Qu'ai-je retenu de ce livre ? La lecture d'abord : elle est facile, simple, agréable, imagée sans être poétique. L'histoire ? Celle d'une famille juive que le temps et l'exil déchirent, vue surtout à travers les yeux de son patriarche, Mendel Singer, un simple maître d'école. En à peine 250 pages, le roman a la capacité de faire apprécier toute une vie, et les pensées d'un mari et père de famille juif à différents moments de son existence, jusqu'à la vieillesse. le happy end ne gâche pas la fête de la lecture.