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Claude Riehl (Autre)Dominique Dubuy (Autre)
EAN : 9782020093408
60 pages
Seuil (01/10/1986)
4.06/5   63 notes
Résumé :
Un vieux monsieur élégant et mystérieux choisit parmi plusieurs clochards qui peuplent les quais de la Seine Andreas Kartak, ancien mineur de Silésie, ayant fait de la prison pour meurtre. Il remet a son protégé un prêt de 200 francs qu'Andreas doit rapporter le dimanche matin après la messe, à l’église Sainte-Marie des Batignolles ou se trouve la statue de sainte Thérèse de Lisieux. Ce prêt inespéré va précipiter la vie d'Andreas qui va rencontrer une série de pers... >Voir plus
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Une phrase, un Pernod. Régime sec.
- Santé !
- Surement pas ! A la vôtre, d'accord, pour la mienne, c'est trop tard.
J'imagine ainsi Joseph Roth, en couple avec la bouteille, écrire ce dernier texte dans un bar en 1939 à Paris, un cendrier, tombeau de ses 80 cigarettes quotidiennes, à ses bas cotés. 45 ans qui comptent double, comme au scrabble, après une vie d'errance et de tourments. L'écrivain et ancien journaliste a fui les nazis mais il n'a pas réussi à semer l'alcool et la misère. Il n'est pas davantage parvenu à débusquer succès et fortune. Son ami, Zweig, ne peut plus rien pour lui. Sa gloire sera post-mortem diagnostiquera le légiste.
Joseph Roth a fait de cette nouvelle « miroir », son testament littéraire. Mort solitaire. Publiée à titre posthume, l'écrivain tourmenté, éternel Caliméro, nous offre un personnage à son image, reflet dans la flaque, en bout de course, la reconnaissance en déshérence rance.
Andreas, ancien mineur, émigré polonais, clocharde sous les ponts de la Seine. Verbe éventé et inventé. Un mystérieux inconnu lui offre 200 francs contre la promesse de rendre cet argent en l'offrant à la petite Sainte Thérèse à l'église des Batignolles lors de la messe du dimanche. Aumône miraculeuse ou peau de chagrin ?
Mais le jour du seigneur, ce n'est pas demain la veille et le temps saigne son pécule. L'argent lui brûle les doigts et l'oesophage. Il s'offre un bon repas, du bon vin, quelques menus plaisirs et un peu de compagnie. Il se retrouve à nouveau sans un sou en poche… trouée mais dans les jours qui suivent, le miracle se reproduit et de bonnes âmes ou d'anciennes connaissances providentielles lui offre du travail, un logis et de l'argent. Dieu en prêteur sur gages. Baroud d'honneur, purgatoire festif, cette quarantaine de pages magiques entrainent le lecteur dans un solde de tout compte onirique. Hic.
Si la Marche de Radeztky, son chef d'oeuvre, décrivait la chute de l'empire austro-hongrois sur trois générations, la légende De Saint buveur raconte le dernier sursaut, l'ultime râle de vie d'un homme ayant sombré corps et âmes dans le Pernod. Pas de retraite pour Jean Pierre.
Le propos est triste mais la lecture est légère, comme un vagabondage de sortie de boîte où l'alcool floute la vue et transforme la marche en exercice de lévitation. La fin est douce.
Cette quête absolue de rédemption auprès de la petite Thérèse m'a rappelé le vieux de Balavoine qui s'invente un Dieu pour tout se faire pardonner. Il demande l'addition et règle son ardoise. L'histoire est courte mais participe à la légende de son auteur, plus menteur que saint, mais bon dieu, quel écrivain !
Commençons par la fin.
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Plonge dans un pave, je le coupe par de courts livres. Cette fois c'est une relecture. J'avais deja poste un billet sur ce petit livre. J'essaie un deuxieme, different quant aux mots, mais surement conforme a l'impression que m'avait laisse ma premiere lecture, une impression que je crois n'avoir pas change.


Sous les ponts de la Seine campe Andeas Kartak. C'est la que l'accoste un monsieur bien habille et lui propose 200 francs pour sortir momentanement de l'indigence, a condition qu'il les rende un jour a sainte Therese de Lisieux, c.a.d. a sa statuette sise en l'eglise de Ste. Marie des Batignolles. A partir de la nous assistons aux nombreux essais de l'honnete clochard de rendre cet argent, essais contraries toujours par des rencontres qui l'incitent a depenser et surtout a boire, jusqu'au denouement/reussite, attendu et surprenant a la fois, par son cote prodigieux, romanesque, miraculeux.


La legende du saint buveur est un texte tres bref, un conte, une parabole. C'est la chronique d'une defaite annoncee, d'une descente aux abimes de l'addiction. Notre clochard, entraine par les circonstances, succombe chaque fois a la tentation malgre son pur et scrupuleux desir de tenir sa promesse. Il faudra un miracle – un miracle laic, dirais-je – pour qu'il la tienne.


C'est la derniere oeuvre que Roth ait ecrit, et elle n'a ete publiee qu'apres sa mort. On ne peut s'empecher de faire le parallelisme avec sa proper vie, du moins les dernieres annees de sa vie. Andreas Kartak, comme Roth, vient des confins de l'empire Austro-Hongrois, et vivote – ou malvivote – a Paris, de bouteille en bouteille. L'alcool les tuera tous les deux. Tous les deux essaieront sans arret de s'approcher de l'Eglise, sans succes. Car meme après sa conversion, Roth sent qu'en ces temps ou Hitler est au faite de son pouvoir, l'oecumenisme tant reve de l'Eglise est plus que jamais en question.

Le parcours d'Andreas est une descente vers l'abime. Je ne sais si voulue, surement pas programmee, mais certainement preferee a tout sauvetage exterieur, la salvation etant justement dans l'abime. A un moment Andreas entre dans un cinema, ou l'affiche annonce un heros qui va se perdre en une aventure exotique. Andreas s'identifie a l'homme qui avance, brule par le soleil, dans le desert, mais quand arrive une caravane qui le sauve et le ramene a la civilisation, il perd tout interet et sort de la salle. le retour a la "civilisation" est justement la perdition. Pour Andreas comme pour Roth, qui assiste, impuissant et triste, a la barbarisation de sa civilisation, qui se degrade et se perd dans les meandres nauseabonds des fascismes, nazismes et communismes totalitaires. Pour Andreas comme pour Roth sombrer dans des abimes d'alcool est preferable.


La legende du saint buveur traine un petit air d'irrealite, malgre le realisme des decors physiques, des lieux. Quelqu'un a ecrit que ce livre exige du lecteur "la suspension de l'incredulite", vu le nombre d'apparitions "miraculeuses" et de coincidences plus qu'improbables que Roth y introduit. En fait le style de Roth, a la limite de la simplicite, permet cela et sert magnifiquement la fuite en avant, vers l'autodestruction, qu'il decrit, jusqu'a la phrase finale: "Gebe Gott uns allen, uns Trinkern, einen so leichten und shönen Tod." Et dans mon essai de traduction: "Dieu donne a nous tous, buveurs, une si legere et belle mort."


Un conte. Une parabole? Un texte tres simple, teinte de naivete. Un texte tres fort.Une lecture magique.
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Andreas vit comme clochard sous les ponts de Paris.
Un soir, un homme élégant passe et lui donne deux cents francs. Andreas remercie mais veut un jour les rendre car c'est un homme d'honneur.
L'homme converti à la religion lui dit de déposer l'argent qu'il veut rendre à la messe du dimanche au pied de Sainte-Thérèse de Lisieux à l'église des Batignolles.
De fil en aiguille, la chance s'offre plusieurs fois à notre homme mais il retombe dans l'alcool à chaque fois.
L'auteur nous explique les origines d'Andreas et ses déboires. On comprend ainsi mieux ses faiblesses.
Un petit conte agréable à lire d'une écriture très pudique, un peu désuète mais charmante.
Je poursuivrai ma lecture de Joseph Roth avec "Le Leviathan" et "Job, roman d'un simple juif".
La traduction de l'allemand est signée Maël Renouard et nous donne de très beaux mots à savourer.
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JOSEPH ROTH, SAINT ET BUVEUR ?

Nous sommes en 1934, à Paris. Quelque part sous un de ces ponts fréquentés comme le veux la légende par l'un de ses clochards pas toujours si céleste que cela, Andreas Kartak, ancien mineur de Silésie (Pologne), croise un bizarre monsieur, bien habillé, qui lui fait une étrange et miraculeuse proposition : Ce dernier lui offre deux cents francs auxquels il n'ajoute qu'une seule condition, c'est de les rendre dès qu'il le pourra à la petite Sainte Thérèse dont une statue sommeille en l'église Sainte Marie des Batignolles. Notre bonhomme, alcoolique débonnaire mais sans le sous chronique de son état, accepte le marché, précisant qu'il a son honneur, "même si je n'ai pas d'adresse" précise-t-il, et qu'il n'est pas un voleur. Hélas, de bon restaurant en apéritifs - Pernod, s'il vous plait -, sans omettre un petit rafraîchissement de la face chez le barbier -qui vaudra au lecteur une rapide digression d'une acuité rare sur ce qui fait l'individu aux yeux du monde et aux siens propres -, notre sympathique va-nu-pied va bientôt y laisser sa fortune récente autant qu'inattendue... sauf que le miracle ne va cesser de se produire, de se reproduire encore, mais, chaque fois qu'il est à deux doigts de rendre la fameuse somme initiale en l'église sus-citée, une nouvelle aventure l'en éloigne subrepticement tandis qu'un autre incident, tenant de la providence ou du hasard - selon qu'on est plus ou moins pieux, explique Joseph Roth -, permet à Andreas de se sortir de la mauvaise passe à venir. Chacun de ces événements successifs lui offrant la perspective de quelques verres de Pernod, de compter fleurette, de passer de bons moments avec d'anciens amis qui, tous, le renvoient à son ancienne vie en Pologne.

En un mot comme en cent, Andreas est touché par la grâce, et il en profite bien, mais jamais il n'en en abuse véritablement. Pour être exact, est plus ballotté par les événements qui surviennent dans son existence que maître d'eux, et l'argent, qu'il ne sait pas sérieusement compter, lui file entre les mains mais ne sait jamais bien comment. Jusqu'à la fin ultime, oscillant entre sordide grotesque et sublime rencontre, une fin, peut-on ajouter, d'essence quasi divine mais terriblement humaine.

Lorsqu'il achève cette étrange fable, La Légende du saint buveur, Jospeh Roth n'a plus que très peu de temps à vivre. Nous sommes en mai 1939, cela fait depuis cinq ans que l'auteur du roman troublant et tragique intitulé La Marche de Radetzky, fuyant le nazisme, s'est réfugié à Paris, vivant régulièrement de l'aide et des subsides plus ou moins importants avancés par ses proches, en particulier Stefan Zweig, se fâchant régulièrement avec ses éditeurs bien que parvenant encore à se faire publier malgré l'exil, sombrant peu à peu dans l'alcoolisme et la maladie.
Les dernières années de vie de Joseph Roth sont ainsi des plus sombres et difficiles. Il se rapprochera de la foi catholique dans laquelle il semble avoir trouvé quelque motif d'espoir - cette étonnante nouvelle est, pour une grande part, un texte sur la Grâce - bien qu'aucune attestation de baptême ne put être produite lorsqu'il fut inhumé, le maintenant ainsi dans une sorte d'entre deux métaphysique entre la religion de ses ancêtres - le judaïsme - et celle qu'il semble avoir voulu embrasser. Car Joseph Roth fut une sorte d'éternel errant magnifique, de son antique Empire détruit en passant par l'Autriche d'après-guerre, le Berlin des années vingt, puis la France comme dernière halte dans sa fuite de la montée de l'horreur brune.

Cet homme, qui s'annonçait lui-même "patriote et citoyen du monde", est tout entier dans ce personnage un peu éthéré de sans abri, lui qui connaîtra si bien, à l'instar de l'ultime personnage de fiction qu'il aura ainsi créé, la pauvreté, les voyages sans fin ni but, l'alcool, la générosité sans retour possible de quelques rares amis, les hôtels borgnes où il passera jusqu'à ses derniers jours. Cependant, l'espoir semble poursuivre Roth/Kartak contre toute attente, contre toute logique. L'humour demeure lui aussi, un humour discret, tendrement ironique, à fleur de peau, comme si, finalement, rien de ce que l'existence réserve de plus noir ne pouvait entièrement assombrir les êtres généreux, simples et sans malice.

On est très loin du Boudu sauvé des eaux de Jean Renoir, notre attachant personnage de mendigot polonais se faisant plus proche, l'alcool excepté, d'un certain Charlot dans son rapport au monde, une certaine forme de légèreté, un bastion fragile de poésie involontaire. Autoportrait en vagabond éternel, testament littéraire, volonté d'espérer liée à l'acceptation évidente de la Grâce mais sans les lourdeurs de la religion, foi en l'homme malgré des temps tellement menaçants ? Cette nouvelle troublante, belle et cocasse à la fois, est sans aucun doute un peu tout cela qui donne, en si peu de pages, avec une économie faussement simple de mots et de moyens, à réfléchir sur notre condition humaine. L'inclassable Joseph Roth était, à n'en point douter, béni des saints...

Post-Scriptum : à noter la très agréable réédition parue fin 2016 de ce texte méconnu de Joseph Roth, dans une excellente traduction de Maël Renouard, proposée par les éditions Sillage qui poursuit son excellent travail de défrichage d'oeuvres inconnues ou trop oubliées d'auteurs pourtant souvent célèbres. Un de ces petits éditeurs aussi attachants qu'indispensables !
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Un homme, qui n'a que sa qualité d'homme puisqu'il n'a plus ni toit, ni famille, ni nom, rencontre à plusieurs reprises la chance en de mystérieuses circonstances contre le seul engagement de s'acquitter d'une dette envers Sainte Thérèse de Lisieux. Son ivrognerie et une série de contre-temps l'en empêchent, mais la Grâce qui l'appelle ne lui sera pas refusée.
On peut voir dans cette nouvelle l'influence de la conversion de Joseph Roth à la fois catholique vers la toute fin de sa vie. Mais ce qui est le plus marquant, c'est que jamais l'espérance ne déserte ce clochard à la dérive, malgré ses excès et une errance sans fin vers l'inéluctable : la petite Sainte ne l'abandonnera pas, car la Grâce n'abandonne pas celui qu'elle désigne.
C'est une très belle histoire, triste et lumineuse à la fois.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Ils ne savaient plus quoi faire, maintenant qu'ils avaient étourdiment épuisé les ressources de l'expérience essentielle qu'ont en partage l'homme et la femme. Alors ils décidèrent de faire ce que font les gens de notre époque, quand ils ne savent plus quoi faire : ils allèrent au cinéma.
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Il était assis donc. En face de sa chaise, il y avait un miroir et il ne put s'empêcher de considérer son visage. Ce fut comme s'il se voyait pour la première fois. il fut terrifié, en tout cas. Il comprit pourquoi, ces dernières années, il eu si peur des miroirs. Car ce n'était pas une bonne chose de voir de ses propres yeux sa déchéance. Tant qu'on était pas forcé de voir son visage, c'était presque comme si on n'en avait pas, ou comme si on avait encore l'ancien, celui d'avant la déchéance.
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Un soir de printemps de l'année 1934, un monsieur d'un certain âge descendit les marches d'un de ces escaliers de pierre qui à l'entrée des ponts conduisent au berges de la Seine.
C'est là, chose bien connue de tout le monde ou presque, mais qui mérite ici d'être rappelée, que les clochards de Paris ont l'habitude de dormir, ou pour mieux dire, d'établir leurs quartiers.
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Donc il s'assit. Et comme il y avait un miroir juste en face de lui, il ne put éviter d'y voir son visage. Et alors il eut l'impression de refaire connaissance avec lui-même. En vérité, cela l'épouvanta. Et il sut pourquoi ces dernières années il avait tant craint les miroirs. Car il n'était pas bon de constater de ses propres yeux sa propre déchéance. Et tant que l'on n'y était pas obligé, cela revenait à peu de choses près à n'avoir pas de visage du tout ou à avoir celui d'avant la déchéance.
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Il y avait longtemps qu'Andreas avait oublié son nom de famille. Mais, ayant revu ses papiers périmés, il se souvint qu'il s'appelait Katak : Andreas Kartak. Et ce fut comme s'il refaisait connaissance avec lui-même.
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Vidéo de Joseph Roth
Après avoir parcouru l'Ukraine pour y exhumer les grandes mémoires enfouies de l'autre Europe, Marc Sagnol y est retourné au milieu des bombardements pour en contempler les ruines.
Les images et les mots, comme une invitation au voyage, nous plongent dans des mondes évanouis, sur les traces des grands penseurs d'autrefois. Avec lui, on arpente la terre noire de l'Est à travers villes et villages, aux côtés De Balzac, de Joseph Roth en Galicie et Bucovine, de Leopold von Sacher-Masoch à Lemberg-Lviv, de Paul Celan à Czernowitz…
C'est en connaisseur de la philosophie et de la littérature que Marc Sagnol traverse les « terres de sang » abîmées par tous les chaos. Terres qui furent celles de la plus haute civilisation et des plus grands malheurs. Quelle fut la culture juive, jadis florissante en ces lieux, et qu'en a-t-il été de sa disparition dans la Shoah ? Qu'est-il advenu de ces mondes révolus ? Comment penser la tragédie d'hier au regard du drame d'aujourd'hui ? Une plongée dans les siècles pour dire que notre destin se joue d'abord là-bas. Actuelle parce que inactuelle, une grande fresque littéraire. Un récit d'exception.
Germaniste, philosophe, Marc Sagnol est l'auteur de nombreux ouvrages dont Tragique et tristesse. Walter Benjamin, archéologue de la modernité, primé par l'Académie française, ainsi que d'un film sur Paul Celan, Les eaux du Boug.
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