Un baiser de cinéma !

On dit que les contraires s’attirent. En tout cas, le courant est tout de suite passé entre nous. Il m’a montré comment faire les premières passes. Au début, je lui ai un peu marché sur les pieds. Il a reçu mon coude dans la figure, mais j’ai vite attrapé le rythme des tubes, I can''t get know... satisfaction... Help ! I need somebody help... L’heure a passé comme un rêve. J’étais follement heureuse d’avoir dansé avec Léo ! Pourtant la griserie de la danse ne m’a pas fait perdre la tête.

Non seulement c’est la plus jolie fleur des champs que je connaisse, mais en plus, question travail scolaire, elle assure. De la voir là, appliquée à gratter, gratter, gratter tant qu’elle pouvait, ça m’a donné des démangeaisons... d’énervement ! Mais c’est ma meilleure copine, et quand on est copines, on partage tout, n’est-ce pas ?

Toute la journée, j’ai continué mon délire de romance éperdue avec le beau gosse du showbiz. Malheureusement, l’interro d’histoire, elle, n’était pas un rêve. Et cette fois, je me suis retrouvée devant la réalité de ma feuille blanche, obligée de pondre quelque chose sur le Moyen Âge et la guerre de Cent Ans.

Quand on a la chance inouïe de rencontrer et peut-être d’EMBRASSER SUR LA BOUCHE le plus grand acteur de tous les temps, tout le reste n’est que petites misères, rognures d’ongle, crottes de hamster, « taillures » de crayon et pets de lapin...

Je ne suis pas anthropophage, sinon je l’aurais avalée toute crue. Remarque, ça vaut mieux, parce qu’un poison pareil, c’est pire que l’amanite phalloïde !