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Et si, pour se changer les idées, on s'lisait une p'tite BD sur un vilain virus qui ferait rien que nous pourrir la vie, le vil salopiot. Et en même temps, c'est un peu sa raison d'exister, alors.
L'origine de ces quelques désagréments, La Rouille.
Oubliez le Frameto, pas assez puissant.
Cette Rouille touche tout ce qui est fer, étonnant non, le faisant passer de l'état solide à l'état j'sers plus à rien. Problème, celui contenu dans le sang des humains et là, j'vous dis pas la gueule des rescapés.
Dans ce monde apocalyptique se balade, au gré de ses contrats, le Convoyeur. En un seul mot.
Un être aussi mystérieux que dangereux suffisamment intrigant pour qu'on en fasse une série.

Petit coeur avec les doigts pour ce premier opus.
Dessin parfaitement lisible et particulièrement aéré.
Scénario original et accrocheur aux rebondissements multiples et variés.
Non, vraiment, j'en attendais pas grand chose, j'en ressors avec le sourire et l'envie pressante d'arriver en Mai pour faire ce qui me plait, notamment en découvrir la suite.
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Alerte ! Alerte ! Gros coup de coeur !!!

Dès les premières pages, on est happé par cette histoire étrange… On embarque dans une histoire aux relents post-apocalyptiques et on assiste les mains liées à la déchéance de l'humanité. C'est extrêmement effrayant comme histoire, limite ça m'a fait froid dans le dos et pourtant j'aime les choses un peu gore…

Le scénario est hyper bien ficelé – on oscille entre un univers complètement futuriste et un western -, on n'a qu'une envie, tourner les pages sans respirer et en un clin d'oeil on arrive – malheureusement – à la fin de ce premier tome ! Tristan Roulot nous livre ici une narration fluide, sans temps mort et captivante qui scotche le lecteur !

Et côté dessin ? Eh bien sans grande surprise, ils sont extras. Et si je dis « sans surprise », c'est parce que Dimitri Armand nous avait déjà conquis avec son album Sykes ! C'est fin, c'est très travaillé, les jeux de couleurs donnent vie aux personnages et à leur (re)sentiment et à cette histoire cataclysmique. Un sans-faute qui nous laisse baba !

Je ne veux pas vous en dire trop sur le fond car j'ai peur de spoiler et selon moi ça mérite d'être lu… Allez, comme je vous aime bien, je vous livre tout de même quelques secrets… J'ai eu un énorme coup de coeur pour le héros – le Convoyeur -, que l'on pourrait décrire comme le croisement de mon chouchou, Undertaker, et de Mad Max. Autant vous dire qu'il s'agit d'un héros qu'il est préférable de respecter, car on sent bien que ça pourrait mal se finir si on tentait de l'entourlouper. Et puis, bon, il fait quand même carrément flipper avec ses oeufs à avaler !

Un premier tome tonitruant, donc, et j'espère que la suite va arriver très très très vite ! Une BD à se procurer d'urgence !
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
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Seconde lecture au moment d'écrire quelques mots, après une première lecture déjà positive il y a un peu plus d'un mois. Bien m'en a pris, puisque j'ai d'autant plus apprécié ma relecture que j'ai même augmenté ma note - ce qui ne change pas grand-chose, j'en conviens, puisque les étoiles sont forcément très subjectives et ne me servent qu'à rappeler à ma mémoire de quarantenaire défaillant quels ouvrages m'ont marqué ou non.
Bref, encore mieux à la relecture. Un premier volume prometteur.
Un monde post-apocalyptique où la pandémie, à défaut de toucher l'humanité, est une vacherie qui change les propriétés du fer, le monde bascule et chacun se retrouve à espérer survivre dans un environnement où la loi du plus fort (ou du plus retors) semble être la seule qui vaille ...
Un convoyeur, personnage énigmatique, qui accomplit des missions de tous ordres, pourvu que le commanditaire accepte d'absorber un oeuf mystérieux ...
Une femme, Ana, qui vient solliciter le convoyeur pour aider son village, à charge pour lui d'affronter de mystérieuses créatures et une bande de moines hallucinés et hallucinants cherchant par tous les moyens à préserver la pérennité et la pureté d'une race humaine devenue mutante ...
Et un personnage inconnu que je n'ai véritablement saisi qu'à la seconde lecture - je vous ai déjà dit que la quarantaine m'avait ramolli le cerveau ? - dont on ne comprend pour le moment pas véritablement le rôle ...
En bref, un scénario tordu à souhait, qui laisse bien des zones d'ombres - on attend du coup le second épisode avec impatience, et dévoile intelligemment ses ressorts au fur et à mesure des pages, un dessin à la hauteur. Vivement la suite !
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Où que l'on regarde, quoiqu'on lise ou entende, c'est une expression fort connue qui semble l'emporter, je veux parler de " no futur" ou alors un futur pessimiste, rempli de robots, d'intelligence artificielle où l'Homme compte peu.
Cette histoire n'en est qu'une illustration de plus, certes bien tournée mais avec des lendemains qui déchantent; des dialogues bien construits et des dessins forts explicites.
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"Les promesses n'engagent que ceux qui y croient" disent tous les politiciens, fort utilement pour se dédouaner de tout, puisque leur langue est fourchue.

Le Convoyeur, lui, vous dira : "Ma parole est ma loi" parce que lui, il tient toujours ses promesses !

Une épidémie terrible a ravagée la Terre…

Non, pas un SARS COV, mais un virus s'attaquant au métal ! Tout ce qui possède du fer se transforme, sous l'action de ce virus, en papier friable. Les Hommes sont retournés à l'âge du Bronze et de la pierre.

Oups, j'avais oublié une chose importante : notre sang contient du fer aussi… Les dégâts ne sont pas beaux à voir. L'avantage, c'est que le virus a donné des pouvoirs à certains.

La première chose que j'ai apprécié dans cet album, ce sont les dessins et leurs couleurs. le rendu post-apocalypse est bien détaillé et il ne faut pas de longs discours pour qu'on comprenne toutes les catastrophes découlant de ce virus : la peur et le repli sur soi en tête de liste et les paysages où trainent des carcasses de voiture, des anciens bâtiments…

Dimitri Armand, le dessinateur, m'avait déjà enchanté dans la bédé western "Sykes".

Le scénario est élaboré, même si, au départ, il laisserait à penser qu'il va se diriger vers du classique. Que nenni, les auteurs nous réservaient quelques petites surprises de leur cru et je me suis laissée avoir. Bien vu, j'adore être surprise en littérature.

Développant un univers qui oscille entre western post-apocalypse et récit d'anticipation, ce premier album pose les bases, le personnage central du Convoyeur, homme mystérieux dont on ne saura pas tout lors de cette première rencontre.

Il est bourré de secrets, on ne sait jamais s'il est du bon ou du mauvais côté, ou entre les deux et j'ai hâte de le retrouver dans le tome 2 (en attendant les suivants) car il reste des zones d'ombres dans ce premier album et j'espère qu'on recevra l'éclairage dans le suivant.

Les flash-back sont bien différenciés du récit initial et j'ai apprécié la manière dont étaient agencées les différentes cases de ce premier tome.

Peu de temps morts durant l'album, le récit avance à un bon rythme, sans sacrifier sur le fond ou sur la forme, et en 56 pages, on en apprend déjà assez bien sur ce monde retourné dans les tréfonds de l'évolution, notamment avec les religieux qui cherchent des femmes fécondes et des enfants.

Des mystères, de l'action, du suspense, des disparitions étranges et un Convoyeur qui doit retrouver les disparus dans une forêt pleine de dangers… On frémit, on s'angoisse un peu et on passe un bon moment de lecture avec ce western post-apo d'anticipation.

Une belle découverte !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Il parle peu, cache ses yeux sous d'étranges lunettes rouges et chevauche seul sur un noir destrier.
Son nom ? Aucune idée.
Appelez-le "Le convoyeur", et évitez de lui chercher des noises, le bonhomme n'a pas l'air commode.

Il faut dire que depuis la survenue du Virus, depuis que la Rouille impose sa loi, les temps ne sont pas franchement à la rigolade...
Tout ce qui contient du fer (infrastructures, véhicules, machines diverses) se trouve irrémédiablement corrompu, et l'étrange  gangrène   altère même le sang des organismes vivants : c'est le début des grandes mutations et le retour à l'âge du bronze.
Que fait donc notre convoyeur solitaire dans ce chaos généralisé ? Il chemine de villages en campements et offre ses services à toute personne intéressée par le transport de marchandises ou la quête de personnes disparues. Une seule condition pour conclure l'affaire : le client doit impérativement gober l'oeuf (?) que l'étrange cavalier lui remet en fin de mission...

Voilà pour la trame de cette histoire originale et intrigante, qui prend pour cadre un univers crépusculaire plutôt anxiogène, et dont le personnage central particulièrement énigmatique suscite bien des interrogations... Quelles sont ses intentions ? S'agit-il d'un sauveur, d'un nouveau messie, ou n'est-il qu'une des nombreuses abominations qui hantent ce monde en ruines, peuplé d'êtres hybrides et de clans ensauvagés ?
Autant de questions qui, à l'issue de ce premier tome prometteur (bien que parfois un peu confus), restent en suspens.

Deux choses sont sûres : à coup d'énigmes et de mystères savamment dosés, Tristan Roulot (le scénariste) a su parfaitement ferrer son lecteur, tandis que Dimitri Armand (le dessinateur), avec ses planches soignées, ses personnages expressifs et ses décors colorés riches en détails a efficacement restitué l'atmosphère inquiétante de cette aventure.
En clair, "ça fonctionne pas mal", et si le virage du tome 2 est correctement négocié, le monde imaginé par les deux compères devrait encore nous réserver quelques surprises !
La suite au prochain épisode.
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Dans un monde Post-apocalypse, un étrange virus nommé la Rouille a contaminé, transformé, voire évoluée les propriétés du fer. Présent partout dans les constructions humaines, dans le sol, et surtout dans le sang des êtres vivants. L'humanité a régressé au niveau technologique, elle est resté la même dans sa mentalité d'être : violent, avare, menteurs, manipulateurs. Et elle a évolué physiquement car ce virus de la Rouille leur a changé leurs aspects pour certains, et leur a donné des capacités intérieures tels des pouvoirs.


On suit les péripéties d'un homme nommé le Convoyeur, une sorte d'antihéro, comme Riddick qui tous deux portent des lunettes à verres opaques teintés en rouge, (c'est quand même la classe) et il ne manque pas d'assurance pour exécuter ses contrats, et en échange il donne un mystérieux oeuf au commanditaire. Mais plus on avance dans l'histoire, plus il est assez intrigant, car nous ne connaissons pas le passé de cet homme, dont porte le titre de cette bande dessinée.


L'histoire, le scénario est très bien construit. Au fur et à mesure, on en apprend davantage sur les conséquences de la Rouille, des communautés qui ont évolués différemment pour s'adapter, mais aussi à ces étranges ennemis communs nommés les Spores qui par simple contact peuvent transformer un humain en l'un des leurs.

Un excellent 1er tome, (si je pouvais mettre au-delà de 5/5 étoiles je le mettrais) scénarisé par Tristan Roulot et magnifiquement dessiné par Dimitri Armand.

Vivement la suite !
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Sous l'impulsion d'une collègue de la médiathèque, j'ai décidé de participer au Prix Imaginales de la BD des bibliothécaires. Histoire de découvrir d'autres choses car je n'aurais jamais lu les 5 titres proposés dans d'autres circonstances.

Après Peau d'homme que j'ai aimée, j'ai « attaqué » le tome 1 du Convoyeur. Bien que je lise un peu plus de science-fiction en vieillissant, les tags de la fiche du livre m'ont fait un peu peur. Alors qu'un virus a muté (c'est de la SF ça ? lol), les êtres vivants ont vu leur patrimoine génétique modifié, notamment quant au taux de fer dans le sang. Certains sont plus convoités que d'autres et peuvent faire l'objet d'enlèvement. le Convoyeur est vu comme un sauveur car il accepte de relever toutes les missions, quel que soit le risque. Et après...

Et après, je pense que je n'ai pas bien compris la BD et comme je le craignais, je n'ai pas accroché et je ne pense pas que ça vienne de la lecture en numérique ; j'ai trouvé les dessins parlants mais le scénario alambiqué. Cette histoire de nymphe avec les flashbacks... Comme c'est un premier tome, j'imagine qu'il y aura des réponses qui viendront ultérieurement ; par exemple, pourquoi le Convoyeur fait-il manger une espèce d'oeuf à tous ceux pour qui il a effectué une mission ? En tout cas, ce sera sans moi...
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Le dessinateur de Sykes et de Texas Jack abandonne le western pour un genre plus post-apocalyptique. Cependant, ce convoyeur rappelle tout de même les bons westerns même si le décors change un peu avec tout ces mutants.

J'ai bien aimé cet univers assez original à la Mad Max qui arrive après non pas une épidémie mais une contagion par le métal. Cela a détruit toute la civilisation au point de retourner à un autre âge où règne la loi du plus fort.

Nous suivrons le récit d'un mystérieux convoyeur qui accepte les missions les plus difficiles pourvu que vous avaler son oeuf. C'est un peu étrange comme concept mais c'est ainsi. Évidemment, pas d'explication. Je suppose que c'est bon pour l'organisme en ces temps difficiles.

Le déroulement du récit est fort efficace même si on ne comprends pas vraiment bien la scène finale qui vient un peut tout gâcher. Je suppose qu'il y aura une suite même si cela ne paraît pas aussi évident que cela.

A noter un dessin absolument magnifique qui fera dans la précision avec des décors splendides. C'est un régal pour la lecture.
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La nature a fini par reprendre ses droits sur l'Homme lorsqu'une bactérie dévoreuse de fer a fait revenir notre civilisation à l'âge du bronze. C'est dans ce chaos post-apocalyptique que de petites communautés tentent de survivre... et font appel au Convoyeur, un homme mystérieux prêt à accomplir les missions les plus dangereuses en contrepartie d'un étrange paiement. Un anti-héros solitaire parcourant le monde... c'est du déjà vu mais ça marche toujours !

Ce premier tome met tout de suite la barre très haute en proposant un mélange entre cliché du genre (cannibales, fanatiques religieux, monstruosités mutantes etc.) et des idées vraiment originales et une super ambiance qui donnent une sacrée personnalité à ce récit plein de promesse. Nombreux sont les mystères qui attendent d'être résolu ! Vivement la suite.
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