Les peaux de la plupart des animaux ont été essayées tour à tour pour la reliure ; l'excentricité et la singularité ont fait employer, pour certains livres, des cuirs peu communs, tels que ceux de crocodiles, de phoques, de serpent, et même de la peau humaine.
De tous les arts qui concourent à l'ornementation du livre, c'est la reliure qui, à première vue, prédispose à son acquisition avant qu'on ne l'ait ouvert. La reliure est un ornement qui s'impose : des artistes divers y ont apporté tous leurs efforts, et en ont fait une oeuvre d'art. Le souci de la belle reliure a été poussé très loin, et si dans les temps modernes, on a paru la négliger, ce dédain tenait bien plus aux préoccupations matérielles ou sociales qu'à l'absence ou au manque de goût des amateurs.