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3,44

sur 8158 notes
Déçue.Vraiment. Beaucoup.
NON MAIS C EST QUOI CETTE BLAGUE?!?!?!
C'est pas Joanne Rowling, c'est pas Harry Potter. NON. Je renie ce livre. Mais Joanne comment as-tu pu faire ça? On t'as menacé? Dis le! J'avais hâte! J'étais tellement excitée UN AUTRE HARRY POTTER!!!!! Retour a la maison! He ben non!
Bon, du calme, déjà pièce de théâtre. Pas grave c'est Harry Potter! Ca ne pouvait être que bien! Ben en fait non... on a pas les petits détails qui rendent les personnages attachants, qui nous accrochent....
ensuite, l'histoire, à suivre; spoil.



[/masquer][/LA FILLE DE VOLDY?!?!?! C'EST QUOI CE DÉLIRE?!?!?! pardon de demander mais qui est la mère? qui a bien pu faire ...ça....avec....lui! Bellatrix? Non non mais désolé ça tient pas la route! Et puis c'est tordu, avec J.K.Rowling on habitué a une histoire qui correspond parfaitement, sans erreur, parce qu'en écrivant le tome 5 elle avait déjà le 7 en tète! Mais la vous le sortez d'ou votre retourneur de temps?! ILS SONT DÉTRUITS!!!!!! TOUS! Bon j'arrête parce que je ne peux pas rester calme. C'est aberrant! Il y a 7 Harry Potter, et ce truc n'est qu'une fan-fiction, cette histoire est fausse!]
Désolé je ne sais pas si mon texte est masqué, c'est la première fois que j'essai...pardon!
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L'autre jour, j'errais tranquillement à travers les rayons de la bibliothèque de mon quartier quand mon regard distrait s'est arrêté sur la couverture flamboyante de « Harry Potter et l'Enfant Maudit ». Bon, je connaissais déjà son existence mais n'étant pas particulièrement fan du petit sorcier binoclard et ayant entendu pire que pendre de cette nouvelle suite, je ne me l'étais toujours pas procurée. Partant du bon vieil adage qu'il ne faut pas mourir conne et profitant que personne ne l'avais emprunté – fait exceptionnel vu la fréquentation de la bibli en question – je l'ai fourré dans mon sac et ramené dans mes pénates. Deux jours plus tard, l'affaire était dans le sac et je pouvais le rendre sans regret aux gentils bibliothéquaires. Fin de la partie autobiographique de cette critique et passons aux choses sérieuses.

Je n'ai pas été déçue. Pourquoi n'ai-je pas été déçue ? Et bien, parce que je n'en attendais rien du tout et que ce livre est justement cela : du néant. du néant avec un jolie emballage certes, une couverture accrocheuse, un humour presque amusant, un style pas détestable, mais du néant tout de même. Comprenez par là que « L'Enfant Maudit » présente le risque zéro de la narration romanesque : aucune prise de risque, aucune imagination, aucune audace. Constatation un peu triste puisque, s'il y avait une chose que l'on ne pouvait pas reprocher à la saga de Rowling, c'était bien l'absence d'imagination. On reprend les mêmes et on recommence, au sens propre du terme d'ailleurs puisqu'il s'agit d'une histoire – très maladroite – du voyage dans le temps. On remontre aux lecteurs des scènes qu'ils ont aimées, histoire de bien faire vibrer la corde nostalgique, mais sans y apporter la moindre touche d'innovation. C'est plat, mou et, à vrai dire, assez chiant.

Voilà pour le scénario. Et pour les personnages ? Et bien, la moindre des choses est de dire qu'ils ont mal vieilli. Harry est presque devenu antipathique, Hermione est une pimbêche plutôt incompétente et Ron… Vous voyez le vieil oncle lourd qui vous assomme de blagues potaches à tous les repas de famille et rigole comme un malade à ses propres plaisanteries ? Eh bien, c'est Ron. Triste, hein ? A tout prendre, c'est Drago Malefoy que j'ai trouvé le plus sympathique, c'est dire. Leurs rejetons ne sont guère plus intéressants et le récit est trop court pour les approfondir correctement. Il faut reconnaître le petit effort pour réduire le manichéisme du récit en faisant entrer le jeune Albus Potter à Serpentard, mais cette effort est justement trop transparent, trop artificiel. Les vertus de Serpentard sont censées être l'ambition et la ruse, si je ne me trompe, mais Albus ne fait preuve ni de l'une, ni de l'autre, c'est un brave garçon courageux, honnête, gentil et un peu borné exactement comme son papa.

Dernier point, pas si important que cela, mais qui m'a assez dérangée : « Harry Potter et l'Enfant Maudit » est censée être une pièce de théâtre, mais me semble à priori injouable, à moins de subir de sérieux remaniements. Les didascalies sont complétement irréalistes et nécessitent les mêmes effets spéciaux qu'un blockbuster. L'unité de temps et de lieu vole en éclat avec certaines scènes se déroulant sur plusieurs années et plusieurs endroits à la fois. Résultat, on a surtout l'impression que le format théâtral a été choisi par paresse intellectuelle. C'est tellement pratique une pièce de théâtre : pas besoin de s'ennuyer à écrire des descriptions, à développer ses personnages ou à soigner son univers… du moins, c'est ce qu'ont dû se dire Mr Thorne et Mr Tiffany (je suis gentille et je n'inclus pas Rowling dans le lot – peut-être à tort).

Bof bof, donc. Je n'en ferai pas une maladie, ne nourrissant pas un rapport passionnel à l'univers d'Harry Potter, mais je suis contente de ne pas avoir claqué vingt balles pour ça.
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[Lu en anglais]

En voilà une "suite" qui aura fait couler beaucoup d'encre...j'ai donc laissé la curiosité l'emporter.

J'ai lu ce livre en anglais...je pense donc que les subtilités en ce qui concerne l'humour m'ont échappé.
Ensuite...mes souvenirs d'Harry Potter sont loin, ce qui m'a peut être permis de passer un moment sympa.

Maintenant, le fait que ce soit une pièce de théâtre, forcément, c'est frustrant...parce qu'en effet tout va trop vite. Les 3 années à Poudlard évoquées en quelques pages seulement...on reste sur notre faim.

L'histoire en elle même réserve quelques surprises intéressantes. Mais oui, quand on se souvient du nombre de pages des romans...on ne peut qu'être déçu, car ici, impossible d'approfondir les choses...tout est survolé.

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Une pièce de théâtre qui reprend là où s'est arrêtée la saga des Harry Potter. On découvre la vie de Albus Potter (le fils de Harry Potter) et de Scorpius Malefoy (le fils de Drago) et leurs problèmes à Poudlard.

L'idée est bonne, l'écriture passe bien, mais, dans l'ensemble, le scénario n'est pas génial. L'idée de base (le Retourneur de Temps) aurait pu être utilisée de manière bien plus intelligente, de manière bien plus accrocheur. Et les personnages sont nuls… Albus Potter n'est vraiment pas un personnage principal, et Scorpius est bof aussi. Ceux qu'on connaît depuis plus d'une dizaine d'années (Harry, Ginny, Hermione, Ginny et Drago) sont devenus des ombres d'eux-mêmes. Même McGonagall a perdu de son caractère.

J'étais vraiment impatiente de le lire, vu que j'avais adoré la saga des Harry Potter, mais honnêtement, je suis déçue… de plus, le style « pièce de théâtre » n'est pas vraiment respecté non plus. On dirait plutôt un roman avec beaucoup de dialogues, c'est tout. Il n'y a pas le rythme qu'on aime tellement dans les pièces de théâtre.

Il n'y a qu'un moment, finalement, qui m'a émue : c'est le moment où on revoit Rogue et qu'on lui dit qu'Harry a donné son prénom à son fils… J'avoue que ça m'a touchée, mais sinon, le reste n'est pas assez travaillé. Cette pièce de théâtre donne l'impression d'avoir été bâclée. Je me demande si l'ensemble n'aurait pas été mieux réalisé avec JK Rowling comme auteur principal…
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Ce livre est sûrement la sortie la plus attendue et la plus médiatisée de toute l'année, et même si je n'ai pas lu l'intégralité des tomes précédents (je sais, je sais, shame on me), je n'allais pas passer à côté de pouvoir participer au débat. D'un côté, vous avez ceux qui adorent, et de l'autre ceux qui détestent. Je suis de ceux qui ne sont pas franchement pour ce nouveau tome même si je suis loin d'être aussi virulente que certains. Pour moi, Harry Potter s'est fini après avoir vaincu Voldemort, les autres sorties sont purement commerciales. Mais, j'ai grandi avec et je ne peux m'empêcher d'aimer cet univers et de vouloir m'y replonger à tout prix bien que le résumé est très consensuel.

Tout le monde encense Harry Potter : il est le destructeur du Seigneur des Ténèbres, le fils de coeur de Dumbledore et ministre de la justice. Mais Harry Potter n'est pas aussi doué qu'on le pense : en matière de famille et d'éducation, il a beaucoup de leçons à recevoir. Son fils cadet, Albus Severus Potter incarne la part sombre du sorcier : élève à Serpentard, ami du fils de Drago Malefoy, une calamité en magie et surtout en colère contre son père. Difficile de succéder avec brio à une personnalité pareille mais plus difficile lorsque l'on est son opposé. Et c'est pétri de bonnes intentions, voulant redresser les torts, que le jeune Potter va soulever un problème de taille : la descendance de Voldemort.

L'un des gros points positifs de ce livre, c'est qu'il ne se concentre pas uniquement sur les enfants de nos héros. Ron, Hermione, Harry sont toujours au centre de l'intrigue et on s'en réjouit : nos souvenirs de lecture sont renouvelés, l'humour est toujours aussi prenant et le dévoilement des ambigüités remplissent enfin nos grandes questions. Les auteurs ont été assez fabuleux pour réussir à restituer le caractère des personnages alors que ce n'est pas JK Rowling qui a écrit le livre. Je leur tire mon chapeau ! Ron était toujours aussi drôle, Hermione moralisatrice et Harry aussi touchant. Mais les auteurs ont également repris des caractères peu ébauchés pour les développer : Mc Gonagall est encore plus piquante et Ginny et Malefoy moins exaspérants. Ils ont également su quel était le destin le lecteur pouvait imaginer pour ces personnages : il n'y a rien d'étonnant à ce que Mc Gonagall dirige Poudlard ou Hermione en Premier Ministre. Ce ne sont que des exemples, je ne vous dévoile pas le destin des autres car il faut vous garder la surprise. Mais c'est très approprié bien qu'on n'y ait pas pensé. Mon seul reproche est que c'est trop consensuel : le résumé, les dialogues entre le père et le fils, la fin… C'est une très bonne fan-fiction mais ce n'est pas les livres auxquels on s'est habitués : il n'y a pas la magie de Poudlard. Oui, on retourne dans le Poudlard Express mais pas grâce aux descriptions. On y retourne parce qu'on est excité de revenir sur nos livres d'enfance et que l'on connait Poudlard comme si c'était notre maison. Si on accroche aussi bien c'est grâce à notre excitation en tant qu'ancien lecteur qui se replonge dans un univers qu'il croyait bouclé. Néanmoins, je ne peux pas être totalement négative : le duo que forment les enfants Potter/Malefoy fonctionne bien, la présence de Voldemort est toujours aussi inquiétante et la réponse à l'énigme nous laisse songeurs. Les auteurs ont également introduit une scène franchement violente et dark qui s'inscrit bien dans le tragique de Harry Potter. J'avais également peur de la forme : une pièce de théâtre suppose la fin des descriptions, donc pas de magie dans les décors. Heureusement que nous avons les films qui nous aident à nous planter une situation. Après, je pense qu'il vaut mieux, Rowling est inimitable dans son style d'écriture donc l'effet patchwork se serait fait trop sentir. Pour ma part, j'ai été charmée malgré moi alors que j'étais plus que réticente. Quand Ablus et Scorpius s'engagent dans le Poudlard Express, on ne peut s'empêcher d'être excités par cette nouvelle aventure qui s'offre à eux et à nous. On se replonge illico dans notre enfance et on se réjouit qu'une nouvelle génération puisse avoir notre chance. A suivre ?

Extraits : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2016/11/harry-potter-t8.html
Lien : http://lecturesdunenuit.blog..
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Cette nouvelle aventure du jeune balafré porte bien son titre. L'enfant maudit de la saga. le volume de trop.
Les derniers tomes de la série m'avaient moins convaincu. La faute à deux défauts conceptuels. D'une part, on sent dans les mécanismes que le roman s'efface au profit de l'adaptation cinématographique prévue au calendrier. D'autre part, si, vu le succès de la série, on comprend bien que l'auteur doive tenir compte de son lectorat, il y a quand même une marge avec le fan service facile. Bref, la mère Rowling a de moins en moins écrit les livres qu'elle voulait pour se tourner vers ce qu'on attendait d'elle.
Ce qui ne m'a pas empêché d'apprécier la saga dans son ensemble, mais il était temps d'en finir avant de basculer pour de bon dans le Côté Obscur.
Las, elle a voulu remettre le couvercle. Harry Potter et l'enfant maudit tient moins de l'oeuvre que du produit.

Le format théâtre, pourquoi pas... quand on est au théâtre. Pourquoi balancer le texte de la pièce en l'état sans l'avoir retravaillé sous forme romanesque ? La grande force de la série ne tient pas dans la profondeur de ses dialogues mais dans la richesse de son univers. Richesse qui passe par la narration, les descriptions, l'immersion du lecteur dans un autre monde. Ici, le grand voyage tombe à l'eau et tu plonges dans dix centimètres d'eau. La croisière vers l'imaginaire ? Un bateau Playmobil dans une baignoire...
Tu m'objecteras que les bonnes pièces existent et je suis bien d'accord. Sur quoi elles reposent ? Intrigue, dialogues et personnages. Rowling s'est gauffrée sur les trois, aussi dépourvus de relief que le torse de Jane Birkin. Plat, insipide, vide, bancal, je peux te dérouler une liste d'adjectifs jusqu'à demain. J'en ai une pleine musette depuis que je me suis attaqué au dictionnaire, lecture plus palpitante que cet enfant de l'ennui.
Dommage que l'expression deus ex machina soit invariable, elle mériterait un pluriel XXL vu le panthéon invoqué. A coups d'incohérences, de retournements basés sur rien, de coups de théâtre gratuits, le deo gratias devient dei gratis. Un bien nommé feu d'artifice(s) qui vire au pet foireux.

A trop tirer sur la corde, à la fin, elle se brise, pour paraphraser l'affable La Fontaine. Il va être temps que Rowling tue le père... enfin le fils plutôt... et dans la foulée le malsain esprit mercantile du fan service.
Lien : https://unkapart.fr/harry-po..
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Le dernier "tome" d'HP sous forme de pièce de théâtre.

Une intrigue intéressante mais traitée très (trop ?) rapidement. Les personnages mis en avant se résument à Harry et son fils, Albus, ce que je trouve dommage puisque d'autres personnages auraient mérités d'être également mis sur le devant de la scène, comme les deux autres enfants d'Harry par exemple, mais c'est un choix compréhensible si on accepte le fait qu'il s'agisse bel et bien d'une pièce de théâtre.

Harry et Albus m'ont tout les deux rapidement énervée. L'égoïsme dont ils font preuve, chacun à sa façon, a de quoi en retourner plus d'un. J'ai beaucoup aimé le personnage de Scorpius mais au contraire trouvé l'évolution de Draco trop "rapide" peut-être... Malgré tout, je dois avouer avoir pris un plaisir nostalgique à retrouver certains personnages.

Une bonne lecture qui s'adresse principalement aux fans d'HP mais dont il ne faut pas attendre autant que ce que l'on a pu ressentir lors de la lecture de la fameuse saga. Une pièce qui se rapproche plus d'une fan fiction que d'un "tome" à part entière et qui n'est pas indispensable à lire à mes yeux.
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En Bref : JK Rowling, John Tiffany et Jack Thorne ont donc réussi le pari de faire un huitième Harry Potter qui tient la route même sous cette forme théâtrale. J'ai adoré retrouver ces personnages avec 19 années de plus et rencontrer Scorpius, Albus et Rose…
Il n'y a finalement qu'un mot à dire sur cette pièce : Always.

Mon avis détaillé :

Dix-neuf ans ont passé depuis la bataille de Poudlard causant la mort de plusieurs jeunes sorciers, mais aussi, et surtout, celle de Voldemort. Harry Potter « The boy who lived », Ron Weasley et Hermione Granger ont depuis bien grandi. Hermione et Ron sont mariés et ont eu deux enfants : Rose et Hugo. Quant à Harry, il est évidemment uni à Ginny et ils ont trois enfants : James, Albus et Lily.
Albus et Rose s'apprêtent à faire leur rentrée à Poudlard et le jeune garçon de Harry n'a qu'une peur : être placé à Serpentard par le Choixpeau. Albus ne souhaite pas faire honte à sa famille et craint de ne pas être à la hauteur… Car à Poudlard, être le fils du célèbre Harry Potter est aussi synonyme d'un lourd poids à porter.

Que dire ? J'attendais un nouveau Harry Potter depuis des années avec une grande impatience, probablement depuis que j'ai tourné la dernière page de l'épilogue des Reliques de la mort. Malgré les démentis de Rowling à propos d'une suite, j'ai toujours gardé espoir. Quand l'annonce d'une pièce de théâtre a été faite, je dois bien avouer que j'étais un peu déçue. J'avais du mal à imaginer comment cet univers pourrait trouver sa place sur une scène. de plus, cela incluait un livre avec une narration inexistante, un simple script et un travail moindre de la part de J. K. Rowling puisqu'il s'agit d'une écriture en collaboration avec des professionnels du théâtre. Autant de raisons qui me faisaient douter. Et pourtant, je n'ai pas pu résister à le lire dès que j'ai eu ce livre entre les mains, pour finalement découvrir que j'avais tort d'avoir autant d'a priori.

J'ai retrouvé quasiment instantanément la magie « Harry Potter », d'autant plus que la première scène s'avère reprendre l'épilogue du 7e tome. C'est à dire le moment où Albus et Rose s'apprêtent à prendre le Poudlard Express pour leur première année. On replonge dans cet univers avec un plaisir immense et une joie intense, voire même quelques frissons. J'étais vraiment émue de retrouver Harry, Ron, Hermione, Ginny et même Draco.
On fait aussi la connaissance de Rose Granger-Weasley qui a un caractère proche de celui de sa mère au même âge. le raccourci pour dire qu'elle est adorable, mais un poil insupportable. Mais surtout, on suit Albus Potter et Scorpius Malfoy. Alors que leurs pères étaient des ennemis jurés, il semblerait que ces deux là soient faits pour s'entendre…

J'ai tout de suite aimé Scorpius pour son humour un peu décalé et sa gentillesse. C'est un protagoniste qui se révèle au fil des scènes et qui sait nous toucher comme seuls les personnages de J.K. Rowling savent le faire.
Albus, quant à lui, est plein d'angoisses et de ressentiments, notamment face à son père. On le comprend, on compatit à ses peines et on souhaite vraiment que les choses s'améliorent pour ce jeune homme qui perd pied. Par bien des aspects, il ressemble beaucoup à Harry et ça le rend d'autant plus palpable pour la fan que je suis.
Et pour finir, le trio Harry, Ron et Hermione possède la même dynamique malgré les années passées. Harry est hanté par ses souvenirs et a toujours cette âme un peu torturée, malmenée. Hermione est toujours « imposante » par son intelligence et sa force de caractère et Ron… Est Ron !
Je dois par contre avouer que je n'ai pas réussi à voir les acteurs de la pièce. Il faut dire que je ne les ai jamais vu jouer et que mon imagination se raccroche inlassablement à ceux des films sans que je puisse ne rien y faire…

HarryPotter_Cursed_Cast Harry Potter et l'Enfant MauditDe Gauche à droite : Ron, Hermione, Rose, Harry, Albus, Ginny, Draco et Scorpius.
Malgré le fait que ce soit donc un script sans narration, je n'ai eu aucun problème pour m'immerger dans cette histoire que j'ai trouvé fantastique. Bien sûr, ça n'a pas la force d'un roman avec ses descriptions, sa mise en place, etc. Mais étrangement, ce n'est pas gênant et ça n'empêche en rien l'imagination de carburer.
L'intrigue est rythmée, précise, émouvante et chaque scène nous permet d'approfondir un peu plus la psychologie de chacun et les enjeux de l'histoire. Concernant l'action, croyez-moi, vous n'en manquerez pas. Je n'en dirai évidemment pas plus…

Pour ceux qui hésitent à se procurer ce livre en anglais, sachez que le niveau de langue est vraiment très simple. À mon avis, quiconque à de bonnes bases peut se lancer sans crainte.
Lien : http://lespetitsmotsdesaefie..
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18 ans plus tard, nous voilà de retour à Poudlard, retrouver les personnages devenus nos amis pendant toutes ces années de lecture : Harry bien sûr, mais aussi Ron, Hermione, Ginny et les autres. Ils ont tous grandi, vieilli et nous aussi. Ils sont devenus des hommes et des femmes, ont bâti leurs familles. Ils sont devenus des parents. Et nous voilà donc en compagnie aussi de leurs enfants. Alors que leurs pères étaient des ennemis, leurs fils se sont liés d'amitié : Albus Severus Potter et Scorpius Malefoy forment le duo principal de cette aventure magique. Sans oublier toute leur bande et quelques autres personnages des tomes précédents. C'est au tour des magiciens en herbe junior de rejoindre la sublime et mythique école des sorciers, Poudlard, bien sûr.
Ce n'est pas si simple d'être les fils de ceux qui les ont précédés et laissés des souvenirs indélébiles à ceux qui sont toujours là. Alors ces deux copains ont décidé de se lancer dans une opération surprenante : retourner dans le passé pour le réparer et redonner vie à Cédric  Diggory. Ils vont donc se servir d'un Retourneur de Temps pour repartir à l'époque concernée. Mais ce voyage spécial ne va pas se dérouler comme prévu. Il sera semé d'embûches, de mauvaises rencontres... sans oublier que jouer avec le passé peut avoir des conséquences importantes... Ils s'en rendront compte bien malgré eux. Les ténèbres rôdent toujours, leur noirceur plane...
Quelle bonheur de lire cette pièce de théâtre pour me replonger dans cet univers que j'ai tant aimé, pour mon plus grand plaisir. Ce fut comme des retrouvailles. le format théâtral s'y prête fort bien, j'ai été facilement immergée tant dans l'histoire que les décors. Ce fut une lecture très agréable, je suis ravie d'être retournée à Poudlard 18 ans plus tard. A votre tour de prendre place et refaire ce voyage magique !
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Quel est l'intérêt de cette pièce de théâtre ? Pourquoi avoir produit ce texte ? Ce sont les questions que je me suis posée lors de ma lecture qui a été bien pénible.

Je n'ai trouvé aucun plaisir à replonger dans l'univers de Harry Potter car cet univers est ici juste utilisé sans aucune créativité et sans rien de nouveau. Déplacer l'histoire vingt ans après la fin de la série originale n'apporte rien puisque cette pièce n'est qu'un prétexte pour faire revenir les personnages qu'on connait, nous montrer la même magie, les mêmes endroits, les mêmes ambitions, les mêmes erreurs, les mêmes querelles… Ce qui fait des enfants de Harry, Hermione, Ron et les autres, des personnages bien inconsistants et presque ridicules, pâles copies sans saveur de leurs aînés. Et ce pauvre Harry, qui aurait bien aimé qu'on l'oublie un peu, se retrouve de nouveau au milieu des ennuis et confronté à de nouveaux traumatismes. Comme s'il n'avait pas déjà eu plus que son lot !

Pour ne rien arranger, les dialogues sont mal écrits. Ils expliquent tout sans rien faire ressentir, ce n'est pas du tout du théâtre ! Et, pour avoir vu la pièce sur scène, j'ai trouvé que les décors et la mise en scène n'arrivent pas à la sauver de la catastrophe. C'est lu, c'est vu, je vais maintenant tâcher d'oublier tout ça…
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