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4,2

sur 527 notes
Je trouvais le message du livre à gerber, je n'aurais pas du lire les commentaires ici c'est pire !
Le message du livre est abject. Non ce n'est pas une leçon de vie, les personnes autistes, handicapées, avec des troubles divers, ne sont pas des leçons de vie !! Jamais !
Ici on a un père qui raconte à quel point il est merveilleux alors qu'il ne fait que des choses potentiellement traumatisantes pour son fils.

"Oh, bah mon enfant est autiste je vais essayer de l'aimer..." ça ne fonctionne pas comme ça. Quitte à choisir quelque chose que l'on n'est pas sûr d'aimer on ne choisi pas un enfant (ni aucun être vivant d'ailleurs) on choisi plutôt un livre. Comme ce torchon par exemple.


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Magnifique BD, aussi bien dans la réalisation des dessins que dans le message qui y est communiqué.
La réalité de l'autisme y est représentée, illustrée avec détails et précisions.
Enfin, les troubles sévères de l'autisme sont montrés comme ils existent dans la réalité que l'on montre si peu.
Un vrai message du coeur venant de ce papa.
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Sujet sur l'autisme abordé avec une certaine légèreté du point de vue d'un papa qui accueille les difficultés de son enfant les unes après les autres.
On grandit avec lui....
Pas vraiment de rebondissements, c'est une BD un peu "reportage". Se lit facilement, rapidement
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J'ai beaucoup aimé cette BD de Yvon ROY que l'on m'avait prêté au labo suite à un café littéraire.

C'est l'histoire d'un papa qui se bat pour son fils autiste et pour aller les chercher toutes ses petites victoires. Il mène ce défi avec la maman, même si ils sont séparés.

Une BD pleine d'amour, touchante. Une leçon de vie. Récit autobiographique de cet auteur de bande dessinée et illustrateur canadien.
Les dessins sont très beaux.
Un réel coup de coeur.
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je viens de tomber sur une review qui dit "beaucoup de tendresse dans cet album"... moi je vois plutôt un père autocentré et validiste, obsédé par l'idée de rentre son fils "normal", et qui pour accomplir cet objectif va confronter cet enfant à tout ce qu'il y a de pire pour lui (liste non exhaustive : il bouge tous les meubles de la maison pendant qu'il dort pour le perturber dans ses routines, le confronte volontairement à ses peurs paniques de manière répétée, s'entraîne à des jeux sans lui dire pour toujours gagner contre lui (dans quel but ? on l'ignore)...)
alors PEUT-ÊTRE que cet enfant n'a pas été traumatisé mais à aucun moment on a son point de vue (d'ailleurs encore une fois on ne le connaît que sous le prisme de son père formidable, il n'a pas vraiment de personnalité dans le livre) et bref je vous encourage à lire les reviews de personne concernées mais c'est je ne comprends pas que ce livre ait été publié
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le récit du dressage d'un enfant autiste pour qu'il réponde aux envies égoïstes de son père. Dur à lire quand on considère les autistes comme des personnes à part entière.
Quand on a un enfant autiste on l'accepte et on essaye pas de le rendre alliste (au moins en apparence) en disant que c'est de l'amour. C'est violent c'est tout.
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Olivier est autiste, c'est ce que découvrent ses parents quand il a un peu pus d'un an.
Décidé à tout faire pour que son fils puisse vivre le plus sereinement possible avec son handicap, son père va l'aider selon ses propres convictions, souvent à l'encontre des principes suggérés par le corps médical sui suit l'enfant.
J'ai lu des critiques violemment négatives à propos de cette BD et de la façon dont ce père traite son enfant. Elles sont infondées. Ce n'est ni une recette, ni une démonstration, juste un témoignage d'une situation particulière avec un papa qui aime son enfant plus que tout et l'oblige à sortir de son trouble, à se "désenfermer" de ses peurs et de ses phobies.
C'est plein d'amour, de patience et de persévérance,, de bon sens aussi. Et dessiné simplement et efficacement.
Il y a pas mal de similitudes avec la BD "tu n'es pas celui que j'attendais" dans l'acceptation et l'accompagnement du handicap de l'enfant.
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J'ai adoré cette bd. J'avais peur que cela soit triste "pathétique" et non. L'arrivée d'un enfant dans un couple, la joie et puis le verdict tombe, l'autisme.
C'est plein de courage, de bonheur, d'épreuves, et c'est aussi le combat d'un père qui n'accepte pas au début ce qui lui arrive, puis on assiste à sa transformation.
Cela m'a touchée, émue, c'est beau.
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J'ai longuement hésité sur ma note et je pense que je dois être honnête, donnant avant tout mon ressenti sur ce que j'ai tiré de ma lecture.

Cette BD est venue à ma connaissance par les polémiques diverses qui ont entourées sa sortie, notamment lorsqu'un film a été proposé (film qui semble avoir disparu des radars aux dernières nouvelles). Et je l'ai lu en ayant ces polémiques en tête, ce qui m'a fait rapidement prendre de la distance avec le propos.

Je crois que le contraste entre "Les petites victoires" et Ce n'est pas toi que j'attendais est saisissant, d'autant que j'ai lu les deux en peu de temps. Deux pères, deux enfants différents, deux façons de les approcher.
Soyons clair, cette BD est problématique. Très problématique, même, au vu de l'aura de sympathie dont elle jouit. La question de l'autisme me touche beaucoup, moi qui suis dans une démarche de diagnostic. J'ai pas mal lu et écouté sur l'autisme, ce que c'est, comment on le vit.

Et la BD est dure à lire en prenant en compte tout ça. Car l'un des aspects de la BD est simple : un père découvre le handicap de son fils, doit le surmonter et l'aider à s'intégrer dans le monde. Simple, mignon, émouvant.

L'autre aspect est sombre et violent : violence éducative, validisme et négation de la différence. Il y aurait beaucoup à en dire, d'autres l'ont fait mieux que moi, mais je dois le souligner quand même. Parce que c'est cruciale pour des centaines, des milliers d'enfants autistes dont les parents peuvent s'inspirer de ce récit.
Il n'y a jamais, dans cette BD, la considération de l'enfant. Comment vit-il tout ceci, comment comprends-t-il ce qui se passe ? Cette absence n'est pas anodine. Lorsque le père lui apprend les câlins alors qu'il n'aime pas et refuse, il impose. L'enfant fini par abandonner la lutte, s'amollit et se laisse faire. Cette façon de faire est typique d'une éducation forcée : l'enfant ne supporte pas les câlins, et ne les supportera jamais. Il les subit, et cette violence d'apprentissage peut se transmettre à d'autres aspects plus tard (violence sexuelles notamment). En fait, tout est question de validisme. L'autisme n'est pas une maladie, ça ne se soigne pas. C'est, c'est tout. Ca existe, c'est là et ça le sera tout le temps. La tentative de faire de l'enfant un enfant "normal", c'est ça, le validisme. Nier la différence, le neuro-atypisme et se dire qu'on sait. Alors que le père fuit consciemment les recommandations médicales de spécialistes mais refuse une médiation proposée, avant d'accepter de mauvaises grâce parce que ça l'aiderait. Sans se poser de questions sur les effets secondaires, par exemple.

Je me suis retrouvé à noter la façon de faire du père tout au long de la BD, et je trouve qu'il s'agit d'une mise en avant de sa personne. Non, ce qu'il fait n'est pas chouette ni cool. Il ne réfléchit pas à comprendre son enfant, les différences qu'il a et comment les intégrer dans sa propre vie. Changer les meubles de place pour "éviter qu'il ne s'enferme dans sa bulle", c'est horrible. Parce qu'il ne s'habituera jamais au changement, ce sera toujours dur et violent. Par contre en faisant ça, on l'empêche de créer un espace sécurisé et rassurant où il serait à l'aise.

Bref, je déblatère beaucoup de choses, mais je pense sincèrement que cette BD fait l'apologie d'une violence envers les autistes parce que cette différence n'est pas visible (à la différence de la non-voyance ou d'une trisomie) et qu'il faut un peu forcer pour en faire des gens "normaux". Normaux, ils ne le seront jamais et ne peuvent pas l'être. Il serait temps de le comprendre et cette BD me donne l'impression de recul face à l'autisme. Mais elle est surtout révélatrice de plein de choses sur la façon d'élever ses enfants et ce qu'on permet à un père. Là dessus aussi, j'en aurais des choses à dire.

Je suis dur dans ma note et ma critique, mais je pense qu'il faut entendre lorsque les principaux concernés se mobilisent contre une BD et un film. Il serait nécessaire de laisser plus la voix aux personnes concernées et essayer de les comprendre, plutôt que de vouloir les intégrer. Une BD qui me donne l'impression que la violence éducative reste la seule réponse à toute forme de sortie de la norme.
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Dans un roman graphique inspiré de sa propre expérience, Yvon Roy nous présente la difficulté d'un papa face à l'autisme de son fils.

Il nous partage le choc de l'annonce, le poids sur le couple, le deuil de l'enfant idéalisé et finalement une approche qui leur est propre.

Loin d'être un guide sur de l'autisme, cet album est un témoignage. le spectre autistique est large et ce roman graphique nous partage les astuces et les choix d'un papa pour essayer d'accompagner son fils … Les avancées sont difficiles, mais notables.

A leur manière et ensemble, ils ont fait beaucoup de chemin.
Lien : https://www.tiktok.com/@ink_..
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