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Citations sur Pleine terre (107)

Il était habité de la séculaire volonté de ne plus subir qu'il avait découverte sous la plume de Barrès : cette impérieuse bouffée de protestation qui conduit les hommes humiliés à la révolte.
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il y en avait partout, des livres, on en trouvait même dans l'étable. Toutes ces pages avec des mots qui sautillaient dedans, c'était sa façon à lui de faire danser la vie.
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Ce que j'en pense c'est qu'il ne devrait pas y avoir de normes pour le bio, c'est le bio qui devrait être la norme. Et ce sont les autres, tous ceux qui produisent de la merde à la tonne, qui devraient faire l'objet des contrôles. On mettrait de grosses étiquettes à têt de mort dans les rayons, des rangées de merde en pack bien identifiées, à des prix exorbitants, réservés aux nantis, parce que c'est ça aussi le malheur: ce qui est mauvais pour les riches, on prétend toujours que c'est bon pour les pauvres. p.239
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Les épidémies n'ont jamais été le fait d'un manque de technologie. Elles étaient au contraire la conséquence de la concentration industrielle, de l'affaiblissement des défenses immunitaires dû à une sélection trop poussée des espèces. p.68
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Je cherche ma faute, je sais qu'elle doit bien exister quelque part, ne serait-ce que dans le fait d'être un paysan à l'heure où o ne veut plus de paysans mais des chefs d'exploitation, plus de petites fermes mais de l'élevage intensif, plus d'entités familiales autonomes mais des entreprises tributaires des banques, de l'Etat et de l'Europe, des coopératives, des groupes industriels et de la grande distribution.
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Il tentait de décrire l'étouffement de son âme : comment, année après année, les politiques agricoles avaient voulu le convertir aux préceptes d'une production industrialisée, décrétant qu'il s'agissait du seul crédo possible, alors qu'il ne savait rien faire d'autre que soigner les bêtes et ensemencer les terre dans le respect des cycles et des saisons. Le reste - les normes sans cesse plus nombreuses, les équilibres du marché, la traçabilité avec laquelle seuls les grands groupes parvenaient à s'arranger -, il l'avait vécu comme une suite de soumissions. A l'avenir, il serait un homme libre ou il ne serait pas, un paysan debout, fier de ses accointances avec la terre et de ses inimités avec les instances qui s'obstinaient à l'administrer selon les lois d'une bureaucratie déconnectée du réel.
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Il ne voulait plus être bercé par les plans de compétitivité et d'adaptation, la politique agricole commune, la course au rendement, la sacralisation du modèle intensif, la surexploitation et les monocultures de masse qui rongeaient les terres, polluaient les eaux, empoisonnaient les hommes, éradiquaient les petits paysans. Il s'était toujours méfié de l'agriculture productiviste, ces élevages concentrés spécialisés, générant endettement et épidémie, favorisant l'agro-industrie avec des tonnes de tourteaux de soja distribuées à un bétail fait pour pâturer dans les champs. Il était persuadé que cette modernité était dépassée, qu'elle était même le contraire du progrès.
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