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4,29

sur 172 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Attention, spoilers sur le premier tome !

Deuxième et dernier tome du diptyque baptisé Phaenix, le Brasier des souvenirs fait partie de ces livres qui déchaînent les coups de coeur sur la blogosphère et qui semblent indispensable à toutes bibliothèques qui se respectent. Malheureusement, comme ça a pu être le cas avec d'autres titres grandement appréciés par le plus grand nombre, je suis grandement déçue. La fin du premier tome m'avait laissée sceptique malgré une introduction prometteuse et je suis dans le regret d'avouer que ce deuxième opus est dans la lignée du dénouement précédent.
Si la mythologie offerte par Carina Rozenfeld n'est pas inintéressante, les personnages qui la mettent en oeuvre m'ont particulièrement agacée, sans parler de leur histoire à laquelle je n'ai jamais cru. Au final, malgré des bases originales et intrigantes, j'ai eu l'impression que l'auteure choisissait la facilité ; je n'ai été ni surprise, ni touchée. Dommage, il y avait du potentiel !

Alors qu'Anaïa, l'héroïne, m'avait complètement charmée dans les toutes premières pages de ce diptyque - violoncelliste, étudiante en arts et lettres -, je ne l'avais plus du tout comprise à la fin du premier tome et malheureusement, dans ce deuxième tome, elle n'est pas remontée dans mon estime. Alors qu'elle vient d'apprendre deux ou trois choses assez claires, notamment sur les deux garçons qui l'entourent : Eidan et Enry, elle continue, aveuglément, à suivre celui qu'il ne faut pas. Certes, elle ouvre enfin les yeux sur la vraie nature du « gentil » mais elle continue, malgré tous les éléments qu'elle a entre les mains, à fréquenter le « méchant ». Oui, le lecteur étant extérieur à l'histoire, il peut peut-être plus facilement voir les choses clairement… mais je crois juste qu'Anaïa est un peu neuneu et qu'elle aime bien foncer droit dans la gueule du loup ! Je modère légèrement mon propos en reconnaissant que tout de même, au bout d'un moment, la demoiselle ouvre ses mirettes et « grandit » un petit peu. Mais il en aura fallu du temps !
Eidan et Enry, les deux -E qui lui courent après. L'un a toute l'apparence de la vertu, tandis que l'autre, malgré son caractère discret et taciturne, semble sincère (non non, ce n'est pas un mauvais remake d'Orgueil et préjugés…). J'avoue qu'aucun des deux ne m'a véritablement convaincue. Enry est définitivement trop dans la caricature pour que j'ai cru un seul instant à son personnage et son histoire avec Anaïa (la vraie, l'ancienne), ne m'a finalement pas touchée (c'est trop tranché, pas assez subtil). Eidan est quant à lui… du genre parfait. Belle gueule, riche, il en a dans le ciboulot, c'est un musicien (guitare et piano) et un chanteur accompli… et en plus, il est gentil. Mouais… ça existe vraiment ? Je pense qu'il incarne l'idéal de pas mal d'adolescentes (l'ancienne adolescente que je suis y compris) mais il est tellement parfait qu'il en devient fade, lisse. Par contre, quelle patience il a ! Face à une gourde comme Anaïa, je ne suis pas sûre que j'aurais résisté à l'envie de me barrer… :p
Le trio entretient donc des relations amoureuses, amicales, fraternelles… qui m'ont laissée assez de marbre et ne m'ont pas du tout surprise. Lorsqu'Anaïa - et donc le lecteur - comprend qui sont véritablement Eidan et Enry pour elle, ça n'a pas été désagréable parce que c'est ce que j'imaginais. Mais j'aurais aimé plus de surprises, des retournements de situation… quelque chose de moins « attendu ».

Et c'est avec cet adjectif que j'ai envie de qualifier l'intrigue : « attendue ». Certes c'est mignon et on est content de lire que machin est en fait le grand amour d'Anaïa, que truc est entre les deux mais que finalement, malgré les embuches, tout est bien qui finit bien… mais où est la folie là-dedans ? Où est le suspense ? Je dois être complètement blasée, mais le plan d'Enry et le dénouement le concernant étaient courus d'avance à mon goût ! J'ai l'impression que Carina Rozenfeld joue la carte de la facilité pour ne pas se tromper. Alors oui, ça fonctionne, oui ce n'est pas désagréable… mais ça manque grandement de subtilité, il manque une étincelle... J'attendais beaucoup plus de cette intrigue, c'est dommage.

En revanche, et c'est un peu le point positif de ce diptyque (et notamment de ce deuxième tome), j'ai aimé la mise en place du mythe du Phaenix. Pourquoi cette graphie pour commencer ? En quoi est-ce que ça un rapport avec Anaïa et les deux garçons qui l'entourent ? J'ai aimé en apprendre un peu plus au fil des pages et j'ai apprécié les flash-back (bien que rares). Encore une fois, certaines choses auraient pu être davantage développées (l'implication du Phaenix dans l'Histoire avec un grand -H par exemple) mais ce n'est pas si mal. Et ça a le mérite d'être assez original et de mettre en avant une créature merveilleuse qu'on ne rencontre que trop peu dans la littérature (à part à Poudlard !). Par contre, le coup des oiseaux géants qui volent comme ça, en pleine journée, mais qui n'inquiètent personne parce que « les gens ne regardent plus le ciel »… euh, mouais.

J'avais déjà apprécié le style de l'auteure dans le premier tome et c'est à nouveau le cas ici. J'aime assez la plume de Carina Rozenfeld et j'ai été heureuse de retrouver des références très contemporaines, aussi bien au niveau de la musique que dans l'utilisation systématique (entre chaque chapitre) de Facebook. Malgré tout, certaines conversations entre Anaïa et ses amis paraissent un peu (beaucoup) superficielles, mais soit.
Je salue aussi le choix de l'auteure qui offre quelques scènes dénudées à ses lecteurs. C'est assez rare en Young Adult (où je vous rappelle qu'on ne va pas plus loin que le baiser… naméoh !) pour être souligné. Et j'ai été surprise devant la relative maturité qui ressort des descriptions de ces scènes. Et c'est tout le paradoxe de ce tome : certains passages - aussi bien dans le fond que dans la forme - peuvent sembler très enfantins (voire « simplistes » puisqu'ils choisissent la solution de simplicité… cf quelques lignes plus haut) et d'autres, comme ces scènes amoureuses, font preuve d'une belle dextérité.
Cela résume bien mon sentiment général concernant ce diptyque : un beau potentiel, une plume qui a ce quelque chose d'agréable mais un texte « gâché » par le public visé, définitivement jeunesse. Les personnages sont donc à la limite du caricatural et l'intrigue - bien qu'offrant un moment non-désagréable - est tellement attendue qu'elle laisse penser que l'auteure a préféré jouer la sécurité. Dommage, dommage !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Le premier tome, Les cendres de l'oubli avait été un gros coup de coeur. Il me tardait de découvrir la fin des aventures d'Anaïa et surtout j'avais hâte qu'elle se souvienne de son passé pour avoir les réponses à mes questions !

Le Brasier des souvenirs est la suite directe du premier tome. On reprend là où on s'en était arrêté, à savoir le départ d'Eidan. Une série de rêves troublants hante Anaïa, un mystérieux visiteur lui laisse des messages la nuit à travers les paroles de chansons... Grâce à ces indices, elle pourra renouer le fil coupé de son existence et découvrir que l'amour est la seule étincelle capable d'allumer le brasier de ses souvenirs. Celui qui est son âme sur est là, près d'elle, tout près d'elle...
Réchauffée par les flammes de leur passion, Anaïa devra encore affronter les démons de son passé. Leur fusion suffira-t-elle à réparer ce qui a été brisé et à écarter le péril qui les guette.

Le second tome de Phaenix aborde des thèmes qui m'avaient déjà plus dans Les cendres de l'oubli. En effet, dès les premières pages, on retrouve ce rapport privilégié avec les arts et plus particulièrement la musique. Je ne sais pas comment Carina Rozenfeld a fait pour trouver une playlist qui faisait autant écho à son roman. Je suis vraiment impressionnée. En plus, les musiques utilisées sont vraiment exceptionnelles, il n'était pas rare qu'après ma lecture, j'aille écouter les titres sur le net. J'ai également beaucoup aimé la plume de l'auteur. Comme dans le premier volume, les sentiments, les émotions des personnages sont merveilleusement retranscrites.

Cependant, il a manqué une chose pour que ce tome soit un coup de coeur : de l'action. Certes, l'histoire est super jolie et super romantique mais je ne dois pas être suffisamment fleur bleue pour apprécier entièrement cette romance. J'aurais aimé plus de rebondissement au lieu d'une qu'une Anaïa qui culpabilise. Je comprends parfaitement ses réactions mais je dois avouer que certains passages m'ont paru longs. Comme quand vous regardez un film et que vous avez envie d'appuyer sur avance rapide : tout vous parait long mais vous ne voulez pas abandonner car vous savez que la fin va être extra. Et bien j'ai eu un peu le même ressenti. Quand l'histoire s'est faite riche en action, je n'ai pas pu m'empêcher de tourner les pages et le final a été tout simplement magique.
Pour conclure, malgré les certaines longueurs, le brasier des souvenirs est une lecture que je ne regrette pas. L'histoire est vraiment originale de par sa mythologie et rien que pour cela, je tire mon chapeau à Carina Rozenfeld. A l'heure des vampires, loups garou, zombies…, le phénix offre un nouveau choix de créature fantastique et c'est très agréable !

Lien : http://alittlematterwhatever..
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En tout cas, si pour moi des tonnes de choses ont changé, l'histoire d'Anaïa est restée au même point de départ où je l'avais laissé il y a 4 ans. Je me souvenais des grandes lignes mais j'aurais bien aimé un petit rappel des événements du tome précédent au début afin de bien se remettre dans l'histoire. Déjà que je n'avais pas aimé le tome 1 et le fait qu'il me manquait quelques informations par-ci par-là pour tout saisir, et bien dès le début je n'étais pas vraiment à fond, je lisais seulement pour lire et en finir avec cette bilo.

La première partie était hyper relou. Elle ne se souvient toujours pas et ça n'avance pas et ça n'avance pas. Toujours la même chose, ça traîne en longueur, c'est mou et il ne se passe absolument rien, comme pour le premier tome finalement. Les personnages secondaires sont trop effacés et inconsistants pour pouvoir s'en intéresser et Enry et Eidan sont lassants à force de jouer les mystérieux et de répéter toutes les trois lignes : “Il faut que tu te souviennes, il faut que tu te souviennes“. Qu'est-ce que c'était chiant !
Et d'un ridicule : eux, ils savent, elle, elle ne sait pas et ils ne veulent pas lui dire parce qu'ils attendent qu'elle se rappelle d'elle-même mais elle ne se rappelle pas. Voilà, ça c'est le résumé des 200 premières pages.

La suite sur mon blog 🌈
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Après le tome 1, j'ai commencé le 2 quelques heures plus tard.
J'ai trouvé que ce dernier tome était mieux que le premier, notamment parce qu'on découvre l'histoire d'Anaïa, Eidan et Enry. Dans le premier roman, j'avais eu un peu de mal avec le fait qu'il n'y avait pas beaucoup d'action et des choses qui n'avaient, à priori, pas de sens. Mais dans ce dernier tome, tout s'explique. On avance aussi. En effet, dans le tome 1, j'avais un peu l'impression que l'histoire stagnait.
Toutefois, il y a quelque chose qui me dérange. C'est le fait que l'auteure se soit concentrée uniquement sur Anaïa. Dommage qu'il n'y ait pas d'autres points de vue, même si je pense que c'est parce que l'auteure ne voulait pas qu'on en sache trop, trop vite. Je ne me suis pas sentie transportée, comme si l'histoire était trop « facile ». Cependant, j'ai bien aimé lire ces deux tomes.
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Le premier tome nous avait laissé avec un bon petit goût "D'autant en emporte le vent"... Eidan était parti, et Anaïa se demandait si elle n'avait pas perdu là, son véritable amour... du Scarlett et Retth Butler tout craché!

Ainsi donc, le second tome nous plonge quelques temps à peine après le départ d'Eidan. Les amis de fac viennent de passer leurs examens, tout le monde est d'une humeur festive, tous, sauf Anaïa qui commence véritablement à ressentir un manque, un vide dans l'absence d'Eidan.
Alors chers lecteurs, il faudra, comme elle, être patient avant d'avoir une confrontation, les retrouvailles de nos deux héros... Et encore un peu plus pour des explications et éclaircissements. Mais "tout vient à temps à qui sait attendre".
Notre héroïne poursuit sa route, toujours en quête de réponses, toujours hantée par des rêves étranges auxquels elle tente de trouver des significations. Autour d'elle, les fidèles amis, mais surtout Enry son petit ami. Elle est de plus en plus mitigée vis à vis de ses sentiments, elle doute, elle ne le "sent plus"... Leur relation va se terminer sans trop d'effusion. Anaïa va enfin se recentrée sur sa grande quête, retrouver Eidan, mais surtout, se trouver elle-même.

Le couple Eidan-Anaïa, trouvera j'en suis certaine son lot de fans, moi la première, je suis tombée sous le charme de cet amour indéfectible et éternel, de cette passion si joliment décrite par Carina Rozenfeld. Je n'ai pu tout de même m'empêcher d'y voir une ressemblance avec le duo Luce-Daniel de la série "Damnés", mais dans les histoires d'amour si romanesques, on retrouve très souvent les mêmes critères, la passion, la fusion...

En bref, j'y ai trouvé beaucoup de belles choses, mais surtout un romantisme à toutes épreuves. Amatrices de belles histoires avec romance à la clef, vous allez être servies!
En effet, dans ce tome, plus que dans le premier j'ai été embarquée par ce romantisme, toujours par la délicatesse de l'écriture, mais surtout par le mythe du phaenix. Alors, certes, les révélations sont prévisibles, mais finalement, elles sont salvatrices pour notre héroïne, et par la même occasion, pour nous. On ressent beaucoup de ce que ressent Anaïa, on est ballottés, émus, émerveillés... bref beaucoup de sensations dans ce tome 2.
Et puis surtout, on vole, on plonge dans un mythe original et peu traité, on suit l'oiseau de feu... En cela, les deux couvertures sont, et d'une magnifiques, et de deux, complètement raccord avec l'histoire, c'est chose rare.

Comme dans le tome précédent j'ai retrouvé avec plaisir l'ambiance musicale, les descriptions de concerts sont particulièrement parlantes, et les mots, paroles de chansons sont finement choisies pour illustrer le récit. Carina Rozenfeld est indubitablement une artiste, et non auteur, qui utilise au mieux ses multiples talents.

Par contre, je ne peux m'empêcher de retenir quelques points qui m'ont lassée. Des longueurs dans les descriptions, des lenteurs pour arriver au noeud de l'histoire. Des rêves à répétition. Je sais pertinemment qu'ils ont leur importance dans la trame narrative, et qu'ils permettent une plus grande logique dans l'histoire. Ne pas faire retrouver la mémoire du jour au lendemain à l'héroïne, ne pas tout découvrir d'un coup par magie, mais prendre le temps logique des révélations. Ainsi, faire que celle-ci connaisse un parcours qui l'emmènera en douceur à trouver sa voie. Quoiqu'il en soit, parfois je me suis sentie lassée et j'ai eu des envies de rythme et de rapidité... j'ai eu des envies de sauter des passages, d'avancer...
Je veux aussi reprocher les dialogues via face book, car j'ai une horreur de ce genre de communication brève et caricaturale, mais n'oublions pas que nous sommes dans un roman jeunesse, la cible n'est pas une vieille prof comme moi.

En bref, j'arrive à justifier les choses qui m'ont déplus et j'ai été charmée par le talent de l'auteur. Donc pour moi, c'est une réussite, un très bon second et dernier tome qui vient boucler la boucle d'un cycle.
Lien : http://leslivresdalily.blogs..
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